Le ton a �t� donn� hier par Mohamed Seghir Bab�s. Le Cnes ne compte pas entrer en confrontation avec l'ex�cutif. Son pr�sident a d�clar� que le Cnes �est une institution de l'Etat� qui compte se comporter comme tel. Pour ce faire, il �voque un �toilettage� prochain et l'adoption d'outils nouveaux pour l'�laboration des rapports. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Sans l'once d'une critique, le num�ro un du Cnes a fait un discours dans lequel il a tenu � pr�ciser qu'il ne concevait sa mission que dans un �esprit de convivialit�, faisant de la critique une �approche m�thodologique �. Il dira � cet effet que �notre r�le n'est pas de faire de la boxe mais de travailler dans la compl�mentarit� �. A ceux qui craignent que l'ind�pendance du Cnes n'en prenne un coup, il a r�pondu que le d�part de Mentouri n'a en aucun cas eu d'influence sur le contenu des rapports. �Aucun changement n'a �t� introduit, ni dans l'ordre du jour, ni dans le contenu des rapports �labor�s avant mon arriv�e�, a-t-il soutenu. Quel nouveau r�le envisage-t-il pour le Cnes ? Apr�s une pause consacr�e � l'auto�valuation, l'institution devra revoir non seulement son organisation mais �galement ses m�thodes de travail. Il sera demand� aux experts du Cnes d'�tre �plus proches de la r�alit� pour une approche plus �pratique� bas�e sur �une ouverture sur la soci�t� civile�. Mohamed Seghir Bab�s pr�conise d'ailleurs d'aller vers la cr�ation de tables de concertation r�gionales afin de rencontrer �lus locaux et repr�sentants de la soci�t�. L'objectif �tant, selon lui, d'aller encore plus loin que le rapport de conjoncture semestriel pour arriver � une analyse annuelle et plus compl�te. D'autre part, �un �quilibre devra �tre trouv� entre l'autosaisine et la saisine faite par le gouvernement� afin de se rencontrer au �carrefour de la coop�ration�. Un programme d'action que le pr�sident du Cnes fra�chement install� dans ses fonctions compte mener loin de tout esprit �belliqueux�.