Blida, connue pour ses fortes chaleurs en �t�, devient, l�espace d�une saison, une ville morte o� toutes les activit�s sont r�duites telle peau de chagrin. A cause de l�absence de lieux de loisirs, les Blid�ens suffoquent en cette saison. Ils n�ont pas o� aller pour oublier un tant soit peu la canicule qui les �crase. Les plus nantis, eux, peuvent se soustraire � l�infernale p�riode estivale en s�offrant des vacances ailleurs. Mais les plus d�munis, notamment les enfants, se rabattent sur les deux fontaines des deux placettes de la ville, celle du 1er-Novembre et de la Libert�, pour se rafra�chir, ne pouvant pas se payer une vraie baignade � la piscine municipale dont le prix d�entr�e est de 70 DA la demi-journ�e. Mais ces enfants ne se soucient pas du danger qu�ils peuvent encourir en se baignant dans ces bassins o� les fils �lectriques alimentant les pompes �merg�es les guettent � tout moment. En plus de cette menace, ils sont expos�s aux risques de contamination que provoquent les eaux stagnantes. Faut-il leur interdire de se baigner dans ces fontaines ou les autorit�s locales doivent- elles fermer les yeux quant � ces bains dangereux ? M�me l�oued de Sidi El-Kebir, nagu�re un endroit pour les baignades �gratuites�, s�est tari.