Lors d�une r�union tenue tout r�cemment � Tipasa par les locataires des cabanons de la plage Bleue, qui sont � la fois membres d�une association d�nomm�e �Association des familles de la plage Bleue�, ceux-ci en sont sortis avec la ferme d�cision de s�en remettre � la justice pour faire toute la lumi�re sur la d�molition de leurs cabanons qui a eu lieu le 13 juin dernier. En effet, ces derniers qui jouissent de ces maisons en tant que locataires depuis au moins 30 ans ne comprennent pas encore les raisons qui ont motiv� les autorit�s locales de la wilaya de Tipasa � d�molir leurs cabanons alors qu�ils payaient, dans les conditions l�gales, leur loyer. Dans une requ�te adress�e le 19 juin 2005, soit six jours apr�s la d�molition, au chef de da�ra, les familles de la plage Bleue s�insurgent contre le �fait accompli� d�non�ant par l� m�me une action de d�molition sans pr�avis ni notification. A ce m�me chef de da�ra, � qui elles ont demand� une audience, elles exigent �une copie de l�arr�t� ou l�autorisation de d�molition afin de pouvoir constituer un dossier judiciaire�. Ces locataires qui nous ont exhib� les documents justifiant le paiement des loyers d�o� la �preuve� d�une occupation l�gale de leurs cabanons s�interrogent sur �l�acharnement� des responsables qui ont mis les constructions l�gales et celles illicites dans un m�me panier pour les d�molir toutes. Nous-m�mes avons d�nonc� ces constructions illicites�, nous dira M. Achchoul, secr�taire g�n�ral de l�Association des familles de la plage Bleue avant d�ajouter : �Notre pr�sence sur la plage a pourtant contribu� � l�assainissement des lieux surtout que nous avions engag� un gardien qui veillait au grain et ne laissait aucune personne �louche� r�der dans les parages.� Pour les besoins de l��clairage et de la s�curit� des lieux, les locataires avaient introduit en juillet 2003 une demande d�alimentation en �lectricit� de leurs cabanons et de la plage. Un devis s��levant � 567.831,92 DA, mais contre toute attente, ils ont �t� surpris lorsque le 15 octobre 2003, les services des relations commerciales les inform�rent de la suspension des travaux au motif que l�APC de Tipasa leur a signifier un avis d�favorable. Nous avons tent� de conna�tre la version des faits du P/APC de Tipasa, mais celui-ci �tait, malheureusement, rest� injoignable. En tout �tat de cause, les familles de la plage Bleue sont d�cid�es � ne pas faire marchearri�re et exigent qu�elles soient r�habilit�es dans leur droit.