Les nombreux �tablissements de produits destin�s � la consommation situ�s � l�entr�e de la rue des Moudjahidine au niveau du centre-ville d�Azazga sont confront�s en ces p�riodes de grandes chaleurs � un r�el probl�me de sant� publique. La route d�fonc�e il y a une ann�e sur une trentaine de m�tres, pour permettre la r�fection par la commune d�une partie du r�seau d�assainissement d�fectueux, n�est toujours pas bitum�e en d�pit des protestations des riverains qui affirmant avoir saisi les autorit�s concern�es en vain. S�estimant victimes d�une injustice, ils s�interrogent �comment une commune aussi riche qu�Azazga ne soit pas en mesure de rafistoler un aussi petit tron�on de route�, qui cause tant de d�sagr�ments � leurs �tablissements ? �Les poussi�res soulev�es au passage des nombreux automobilistes qui empruntent cet axe routier du centre-ville envahissent les restaurant, p�tisseries, caf�s et �piceries du quartier avec tous les risques que cela fait peser aux consommateurs�, s�indigne l�un des protestataires qui se demande pourquoi ils payent les taxes de voirie. Pour finir, ils signalent qu�un regard d��gout �rig� en la circonstance, soulev� de quelques centim�tres par rapport � la chauss�e sur le carrefour travers� par la RN12, occasionne des d�g�ts aux usagers non avertis du danger. S. H.
ECOLOGIE Jardin public ou d�potoir ? V�ritable patrimoine �cologique consid�r� autrefois comme la fiert� de la ville avec ses palmac�es s�culaires et sa multitude de plantes odorantes qui perp�tuent le printemps � longueur d�ann�e, le jardin public d�Azazga rebute et fait peur aujourd�hui aux estivants qui se disputaient l�ombre de sa riche flore. Deux des trois portails qui ouvraient larges leurs portes aux amoureux de la nature sur la grande route sont encha�n�s et cadenass�s. Seul le troisi�me est laiss� ouvert �pour permettre aux �boueurs de la ville d�entreposer � l�entr�e du jardin le produit de leurs collectes d�ordures �vacu�es quelques jours plus tard par tracteur vers la d�charge publique�, indique un ouvrier de la collectivit� rencontr� sur place. C�est le triste spectacle qui s�offre en effet � ceux qui se hasarderaient dans cet espace malgr� tout verdoyant sachant que le jardin qui empeste l�urine � distance est jonch� de nombreux amas de d�tritus, de canettes de bi�re et de bouteilles de vin. Pas �tonnant que l�endroit ne soit plus fr�quent� que par des p�dophiles, des alcooliques et des dealeurs comme le font remarquer � juste titre des citoyens de la ville justifiant de ce fait plusieurs descentes de police. Il suffit pourtant de tr�s peu pour redonner au jardin son lustre d�antan et lui faire retrouver sa vocation. Les Azazguis de souche racontent comment l�endroit a suscit� il y a quelques ann�es la convoitise de la mafia du foncier qui projetait d�accaparer cet espace de 2500 m2. �Une tentative d�jou�e � temps gr�ce � la vigilance des citoyens�, confie un retrait� de la Fonction publique amoureux de la nature. L�absence d�associations de protection de l�environnement au niveau de la ville fait craindre le pire, ajoutent des jeunes qui confient que le mouvement associatif a int�r�t � se pr�occuper de la situation. �Le b�ton a d�j� fait son �uvre dans l�annexe de ce jardin o� une niche de 30 m2 a �t� c�d�e � la Sonelgaz pour y installer ses transformateurs�, concluent-ils en �voquant la journ�e de volontariat organis�e au niveau du site il y a quelques ann�es par une association �trang�re de passage dans la r�gion. S. H. AUTO-ECOLE A BOUZEGUENE Circuit d�examen, dites-vous ? Non mat�rialis�, le site r�serv� au circuit d�examen (man�uvres de stationnement) des candidats postulant au permis de conduire ressemble � tout sauf � une aire p�dagogique. L�ire des quelques directeurs d�auto�cole qui ont soulev� ce probl�me de non- am�nagement du lieu est compr�hensible d�s lors que ce site n�est pas bitum�. Le sablage provisoire du site il y a quelques ann�es a ainsi pris les allures du provisoire qui dure. �Parsem� d�orni�res rendant difficiles les man�uvres ex�cut�es par les candidats durant leur apprentissage et notamment le jour de l�examen, l�endroit regorge de flaques de boue en hiver et de poussi�re en �t�, signale l�un d�eux qui ajoute que les candidats sont �galement confront�s parfois � un probl�me d�hygi�ne sachant que le site en question sert de march� � bestiaux les mardis. Des candidats rencontr�s sur place se demandent aussi pourquoi les autorit�s n�ont pas song� � y �riger un abri qui les prot�gerait contre de la pluie et du soleil. Cela, alors que des candidates exigent pudiquement des toilettes publiques dans le voisinage. Mais pour l�heure, la priorit� est dans le goudronnage du site sur une cinquantaine de m�tres �d�autant que nous payons r�guli�rement les imp�ts de l�ordre de 6 000 DA par trimestre�, s�insurge � ce propos un directeur d�auto-�cole. S. H.