Le pic de l�anarchie r�gnant au chef-lieu de la da�ra des Ouacifs est illustr� par cette image saisissante s�offrant quotidiennement aux habitants et visiteurs. En effet, tel un rituel, � l�aube de chaque jour que Dieu fait, une dizaine de bovins entre b�ufs, vaches et veaux, pointe de la t�te. Leur terrain favori, les alentours du nouveau Palais de justice o� s�installent les marchands des fruits et l�gumes, principalement et les innombrables immondices �parpill�s presque � chaque coin. Toute la journ�e, qu�il vente, qu�il neige ou qu�il fasse beau, ces ruminants fouinent dans toutes les poubelles pour d�nicher de quoi se remplir la panse, non sans causer d��normes d�sagr�ments aux pi�tons dont l�un, une dame, a failli se voir �craser son bambin n��tait le r�flexe d�un jeune qui a retir� le petit de la face du b�uf � hauteur de la Maison de jeunes. Ils g�nent tout aussi consid�rablement la circulation automobile d�j� que les chauffeurs ne se fient qu�� leur t�te en l�absence d�un plan de circulation, et se chamaillent quelquefois avec les vendeurs. Ces derniers se voient parfois subtiliser un fruit par-ci ou un l�gume par l�. Le plus cocasse dans ces sc�nes insolites intervient quand ces quadrup�des observent leur sieste au beau milieu et rejettent leurs excr�ments o� bon leur semble. Le comble, c�est que personne ne semble s�en offusquer, certainement pas le propri�taire de ces bovins, qui a tout l�air de trouver son compte quand bien m�me il a perdu une t�te par �lectrocution il y a de cela pr�s de deux ans. Mais ces bovins ne sont qu�un ingr�dient parmi tant d�autres de l�anarchie ambiante qui caract�rise la ville des Ouacifs. D�aucuns se posent la question du pourquoi, par exemple, de la r�fection cycliquement, comme c�est le cas depuis une ann�e, des trottoirs quand ces bandes ne profitent majoritairement pas aux pi�tons puisqu�ils sont impun�ment squatt�s par les g�rants des divers �tablissements commerciaux qui en font une propri�t� priv�e ! L�on nous fera ressortir, encore une fois, cette histoire d�absence d�une force publique � m�me de faire r�gner l�ordre. Argument tenant absolument la route si seulement si ces honorables responsables font l�effort de se rappeler de temps � autre que ce d�cor d�solant �tait de mise, quoique � des proportions moindres, depuis assez longtemps, bien avant les douloureux �v�nements du Printemps noir ! Tafat K.
L�Association Tamussni Tandlest f�te le 20 Ao�t Cette journ�e comm�morative du 20 Ao�t, date symbolique et charni�re dans l�histoire de la R�volution alg�rienne, n�a pas laiss� indiff�rents les jeunes de l�association Tamussni-Tandlest qui ont organis� � l�occasion une exposition au niveau du hall de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou. Cette derni�re, riche et vari�e, faite de photos, de documents historiques, t�moignages retra�ant la belle �pop�e de la R�volution de Novembre 1954. La vie, le combat et surtout l�assassinat de celui que les historiens appellent �l�architecte de la R�volution alg�rienne� pour avoir �t� l�artisan principal du congr�s de la Soummam et l�homme qui a donn� un nouveau souffle nouveau � celle-ci en f�d�rant toutes les forces politiques et militaires autour de l�ind�pendance de notre pays, en l�occurrence Abane Ramdane, a �t� mise en exergue avec un peu plus d�accent. Le pr�sident de cette association nous a appris que les membres de celle-ci ne ratent pas une occasion pour rendre hommage aux valeureux martyrs de notre R�volution pour qui leur r�gion a pay� un lourd tribut notamment pendant ces �v�nements connus sous l�appellation ��v�nements 28 septembre 1958�. Cet acte de bravoure et de patriotisme dont s�est rendu c�l�bre leur village dans la commune d�A�t-Khellili. Cependant, les membres de cette association d�plorent le manque de moyens pour r�aliser tous leurs projets, allant dans le sens de la pr�servation et la vulgarisation de, justement, notre histoire. A cet effet, M. Nechiche a r�alis� une brochure et un documentaire sur les �v�nements qu�a connus notre village pendant la R�volution ainsi que l��rection d�une st�le comm�morative, mais nous manquons de moyens. L�APC n�a jamais voulu nous subventionner malgr� notre droit. Ceci, malgr� les petites subventions de la DJS et de la direction de la culture�. L�association, qui compte 143 adh�rents et dot�e de plusieurs clubs (la musique, l�informatique, une biblioth�que, etc.), n�a m�me pas de local et ce sont les adh�rents qui utilisent leurs maisons pour la garde du mat�riel et autres documentations, etc. Pourtant, les jeunes qui s�int�ressent de pr�s � l�histoire de notre R�volution m�ritent tous les �gards et les encouragements, eux qui ont d�montr� leur s�rieux et leur abn�gation en contribuant � l�acquisition de deux prix nationaux pour la wilaya de Tizi-Ouzou lors des carrefours nationaux organis�s � Tizi-Ouzou et A�n-Defla.