Le directeur de l�entreprise touristique Sahel, gestionnaire entre autres structures des r�sidences d�Etat Club-des-Pins et Moretti serait sur le d�part, a-t-on appris de sources g�n�ralement bien inform�es. Deux noms sont avanc�s pour lui succ�der. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Il s�agit de M. Kouchida, ex-directeur g�n�ral de l�h�tel El Djaza�r, (ex- Saint Georges) et de Hassan Benallegue, pr�sident du groupe parlementaire des ind�pendants et ex-directeur g�n�ral de l�h�tel Essafir (ex-Aletti). Pour rappel, ce dernier s��tait oppos� � la privatisation de l�h�tel qu�il a eu � diriger. Il avait d�ailleurs initi� plusieurs actions pour se faire entendre. Donn� plusieurs fois partant, le directeur de l�EGT Sahel que d�aucuns disait in�branlable, le serait cette fois r�ellement. Il devrait dans les jours qui viennent entamer une carri�re diplomatique en Italie. Plus pr�cis�ment � Naples o� un poste de consul l�attend. M. Melzi quitterait donc l�EGT Sahel apr�s l�avoir dirig�e pendant plus d�une d�cennie. Une gestion marqu�e par plusieurs scandales dont l�affaire des chalets, celle de la cession d�un terrain agricole � l�homme d�affaires libanais El Hariri et le tout dernier dans lequel est impliqu� son fils Amine. Pour rappel, un scandale qui a �clat� en d�cembre dernier suite au kidnapping, � la s�questration et la torture du jeune Mehdi Sari dans l�une des villas de la r�sidence d�Etat Sahel. Une zone des plus s�curis�es dirig�e par M. Melzi. Une affaire toujours en instruction, et qui, il y a quelques mois, a fait la une de plusieurs titres de la presse. Tous ont rapport� et dans le d�tail le calvaire v�cu par le survivant Mehdi. Un jeune homme de 19 ans qui a miraculeusement �chapp� � la mort apr�s avoir �t� pris �en charge� par une dizaine de jeunes, dont le fils Melzi, arm� de tout un arsenal. La victime avait �t� jet�e du grenier d�une villa, puis balanc�e quelque part au bord de la route de Ouled Fayet, apr�s avoir �t� transport�e dans le coffre d�une voiture et laiss�e pour mort. Un affaire qui, nous dit-on, a �norm�ment fragilis� le directeur de la r�sidence d�Etat dont le d�part pour Naples serait imminent. M. Melzi rejoindrait ainsi la pl�iade de cadres du tourisme qui quittent un poste de responsabilit� dans leur secteur, pour se voir �recycl�s� en diplomates. C�est le cas de Mohamed Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme, actuellement en poste en Libye, et que l�on dit partant pour l�Egypte. L�autre exemple nous vient de M. Marif, directeur du protocole de la pr�sidence de la R�publique r�cemment nomm� ambassadeur � Rome. Le directeur des r�sidences d�Etat n�est pas en reste. M. Brahimi est lui aussi sur le point d�entamer une carri�re de diplomate en tant qu�ambassadeur.