L��cologie et l�environnement, deux facteurs vitaux qui d�finissent le rapport de l�homme ou de l��tre vivant en g�n�ral � son milieu naturel, ne semblent pas pr�occuper les autorit�s locales � Ma�tkas. Les d�chets m�nagers et leur gestion, l�assainissement anarchique, les conduites des eaux us�es � ciel ouvert, l�atteinte aux �cosyst�mes, etc., ne seraient pas important aux yeux des responsables qui se sont succ�d�s aux commandes de la commune depuis des ann�es. Ce �laisser-aller �cologique� et son d�sastre sur la nature et par ricochet ne constitueraient pas un souci et encore moins une priorit� et n�alt�rent gu�re les consciences. Au chef-lieu, Souk El- Khemis, les niches � ordures �gratifient� l��il d�un bien triste d�cor. Les murs d�truits et trop petits pour contenir tout ce qu�on y jette, elles d�bordent � m�me la chauss�e o� se �pavanent� en toute qui�tude des meutes de chiens et chats dans un piteux �tat. L�incin�ration qu�on pratique sur place au milieu d�habitations d�gage une fum�e acre et asphyxiante rendant l�air irrespirable dans tous les environs. Ce climat d�insalubrit�, en plus du cadre de vie d�sagr�able qu�il offre, met en danger aussi la sant� du citoyen. Ceci en plus des conduites d��gouts d�faillantes qui �jaillissent� sporadiquement et r�guli�rement en pleines rues et pour lesquelles on met un temps interminable pour leur r�paration. Des flaques sont visibles pr�s des lieux o� des marchands de fruits et l�gumes �talent leurs marchandises. Un autre fait, plus grave, m�rite d��tre cit�, les conduites des eaux us�es qui se d�versent � ciel ouvert dans g�n�ralement des cours d�eau, situ�s en contre-bas et de part et d�autre du chef-lieu. Apr�s �Zeghzar Oughilas� qui a �t� abondement pollu�, c�est au tour de l�autre versant o� convergent d�innombrables canalisations de ces eaux de subir le m�me sort. En effet, apr�s le passage d�une piste agricole, ces derni�res (les conduites) ont �t� dans leur totalit� endommag�es, vidant leurs contenus dans le cours d�eau et les vergers avoisinants et m�me par endroits au beau milieu de la piste en question. Cela dure depuis au moins deux ans et la travers�e de ces lieux devient une v�ritable corv�e. Cet �tat de fait p�nalise �norm�ment les propri�taires des vergers avoisinants en plus du danger de contamination de ces eaux qui, sous l�effet du lessivage et du drainage peut nuire �norm�ment au sol, � la plante et surtout � la nappe phr�atique et par cons�quent � l�homme. Ces lieux, qui sont privil�gi�s par les amoureux des randonn�es p�destres loin du tumulte de la ville et des sportifs pour leur footing et autres entra�nements deviennent ces derniers temps infr�quentables. Un grand g�chis, diront en ch�ur les citoyens pour un endroit pourtant dot� d�une nature et d�une vue f��rique.