Riyad a ni� hier n�gocier secr�tement avec Londres un important contrat militaire de plus de 70 milliards de dollars, �voqu� par le quotidien britannique The Guardian, admettant toutefois que la Grande-Bretagne voudrait lui vendre des chasseurs Typhoon. "Il n'y a aucune n�gociation secr�te entre les deux pays sur un contrat de vente d'avions Typhoon, mais la partie britannique a clairement exprim� le voeu de fournir au royaume saoudien de tels avions, � l'instar de plusieurs autres pays amis qui fabriquent des syst�mes d'armement sophistiqu�s", a d�clar� un porte-parole du minist�re saoudien de la D�fense. Le porte-parole, cit� par l'agence officielle Spa, a ajout� que "le gouvernement saoudien n'a regu aucune offre officielle ou non officielle � cet effet de la part des Britanniques". "Il est du droit du royaume saoudien de d�fendre son territoire par le d�veloppement des syst�mes d'armement qu'il d�tient ou l'acquisition de nouveaux syst�mes aupr�s de n'importe quel pays au monde, selon des imp�ratifs que lui dictent ses besoins op�rationnels et non sur la base de march�s politiques avec un (quelconque) pays", a conclu le porte-parole. Le 27 septembre, The Guardianavait fait �tat de n�gociations secr�tes saoudo-britanniques sur un important contrat d'�quipements militaires, ajoutant toutefois que ces n�gociations �taient au point mort depuis que Riyad a demand� en contrepartie trois faveurs. Selon le quotidien britannique, le Premier ministre Tony Blair et le ministre de la D�fense John Reid se sont rendus tour � tour en juillet � Riyad pour poursuivre les n�gociations qui portent sur un contrat de plus de 40 milliards de livres (71 mds USD, 59 mds euros). Le ministre de la D�fense a n�goci� avec le prince Sultan, h�ritier du tr�ne, le r��quipement de la force a�rienne saoudienne avec le chasseur europ�en Typhoon, construit en grande partie par le groupe britannique de d�fense et d'a�ronautique BAE Systems. Citant des sources anonymes diplomatiques et de la d�fense, le Guardian affirmait que les discussions �taient au point mort car les Saoudiens ont demand� trois faveurs : l'expulsion de deux dissidents saoudiens r�fugi�s en Grande-Bretagne, la reprise des vols de British Airways vers Riyad, suspendus par crainte d'attaques terroristes, et l'arr�t d'une enqu�te pour corruption impliquant la famille royale saoudienne et BAE.