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SAIDA
Morosit�, nostalgie et sp�culateurs en ce mois de Ramadhan
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 10 - 2005

Jamais au grand jamais et de m�moire de Sa�dis, le Ramadhan de cette ann�e n�a eu un go�t aussi amer. Il n�est plus ce qu�il �tait. Un mois de ferveur, de pi�t� et de pardon, il fut un temps o� la population sa�die, � l�instar des autres villes du pays, attendait avec impatience amour et joie, le meilleur de nos mois de l�H�gire, celui du mois de car�me. Qu�en reste-t-il aujourd�hui ? Sa�da offre malgr� elle un visage sinistre o� la tristesse se lit ais�ment sur les visages des citoyens.
Mis � part les privil�ges du syst�me, les trabendistes, les trafiquants en tous genres et certains riches de la r�gion dont de nombreux parvenus et opportunistes triomphant, la majorit� de la population vit des jours p�nibles. Le pouvoir d�achat, chaque jour que Dieu fait devient insignifiant. Le ch�mage massif des centaines de travailleurs des entreprises dissoutes ou compress�s s�ajoutent au ch�mage des jeunes. Quel est ce citoyen qui arrive � oublier cette impression d�instabilit� quotidienne faute de conflits � affronter en m�me temps le long d�une dure journ�e ? Heureusement que celleci n�est pas trop longue pour les esprits et les estomacs. D�ambuler dans les principales art�res de la ville, les anciennes comme celles du quartier-village Boudra ou les nouvelles comme celles des quartiers Badr-Nasr ou Riadh de jour comme de nuit, permet de t�ter le pouls d�une population des deux sexes, de tous �ges et de toutes les couches sociales. Demander � un sa�di de souche ce qui distingue sa ville des autres villes et au cas o� il en aura l�id�e d�en visiter, donnera plus d�une nostalgie que les r�ponses seront �vasives. Des prises de bec durant toute la journ�e, Ramadhan oblige, les discussions interminables surtout apr�s la rupture du je�ne sur le MC Sa�da, club phare de la ville, autour d�un caf� bien chaud, animent les espaces. D�autres hommes et femmes pr�f�rent se rendre dans les mosqu�es illumin�es pour la circonstance tarawih oblige. La gent f�minine dispara�t surtout la nuit du d�cor install� pour le car�me, mais passe la soir�e dans l��vocation des boukalates familiales, d�autres se branchent sur les programmes des cha�nes, surtout les �trang�res. En mati�re de culture, c�est la st�rilit� totale malgr� l�existence d�un centre culturel et d�une Maison de la culture. Lointains sont les temps ou durant chaque nuit de Ramadhan on trouvait des moments agr�ables pour appr�cier les histoires racont�es par Laredj Ould Graridj et Gorf Abderrahmane. Aujourd�hui, malheureusement, ils ne sont plus de ce monde. De profondes mutations s�op�rent dans le paysage sa�di, de nouveaux ph�nom�nes ont fait leur apparition, le nombre de mendiants et SDF s�est multipli� de mani�re effarante, l�administration de wilaya et les diff�rentes associations de bienfaisance ne savent plus o� donner de la t�te, l�indigence n�est plus circonscrite. Le porte-�-porte, la manche, les m�nages qui sont l� malgr� eux, � la merci du march� des suceurs de sang. Que sont devenus certains commer�ants connus sur la place publique ? Ce sont l� quelques d�tails d�une situation jamais v�cue auparavant face � cette vie m�diocre et contraignante, le d�sarroi des familles s�aggrave chaque jour davantage par l�appauvrissement massif. Ce Ramadhan d�gage une odeur de cendres, en attendant la seconde manche qui nous attend la �paix� dans l��me, celle des frais de la f�te de l�A�d.

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