L��valuation de la coop�ration entre l�Alg�rie et l�Otan et les perspectives qui s�en d�gagent seront au menu d�un s�minaire qu�abritera ce mardi l�h�tel Hilton � Alger, � l�initiative de l�Institut national d��tudes de strat�gie globale (Inesg). Les travaux de ce s�minaire, condens�s en une seule journ�e, seront rehauss�s, outre le haut niveau des communications, par la pr�sence, c�t� alg�rien, du ministre d��tat, ministre des Affaires �trang�res, M. Mohamed Bedjaoui et, du c�t� de l�Alliance Nord-Atalantique, de celle du secr�taire g�n�ral adjoint de l�organisation, M. Jean Fournet. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - L�Arm�e nationale populaire sera repr�sent�e � ce s�minaire par le colonel Ahmed Ramdane. L�officier de l��tat-major de l�ANP situera, � travers une communication, �les attentes alg�riennes relatives � la coop�ration militaire avec l�Otan�. Cependant, le s�minaire ne se limitera pas � la seule dimension militaire de la coop�ration entre notre pays et l�Otan. Le dialogue politique est inscrit � l�ordre du jour. Au demeurant, l�ambassadeur d�Alg�rie � Bruxelles, M. Halim Bentallah, retracera les phases d��volution de ce dialogue vers le partenariat. Il faut dire que l�Alg�rie qui a rejoint le dialogue m�diterran�en initi� par l�Otan en 1994 a vite fait d�acqu�rir une place de partenaire incontournable. Notre pays a int�gr� ce dialogue en 2000. Depuis, il a plaid� pour une coop�ration diff�renci�e, c�est-�-dire celle qui ne fait pas abstraction des r�alit�s nationales. Les responsables de l�Organisation de l�alliance Nord- Atalantique ne sont pas demeur�s insensibles � l�approche alg�rienne. La d�finition et l�adoption � Istanbul, le 28 juin 2004, d�un nouveau cadre de coop�ration politico-militaire entre l�Otan et les partenaires de la rive sud de la M�diterran�e ouvrent la voie � un partenariat plus dense. En effet, le sommet d�Istabul a autoris�, pour l�ann�e 2005, la participation des pays sud-m�diterran�ens � des programmes de coop�ration jusque-l� r�serv�s aux seuls pays du Partenariat pour la paix (PPP). Rappelons que le pr�sident de la R�publique alg�rienne, Abdelaziz Bouteflika, s��tait rendu au si�ge de l�Otan le 10 d�cembre 2002. Il a rencontr� le secr�taire g�n�ral de l�organisation avec qui il s�est entretenu. Et en novembre 2004, le secr�taire g�n�ral de l�Otan, M. Gijsbert De Hoop Scheffer, a effectu� une visite de travail en Alg�rie. Ce dernier, animant un point de presse, avait, rappelons- le, soulign� qu�en mati�re de coop�ration �rien n�est impos�, tout peut �tre discut�. De plus, il a estim� que l�Alg�rie est un partenaire privil�gi� et fort. �L�Alg�rie est un partenaire fort, qui fait savoir clairement ses priorit�s et ses besoins�, a-t-il dit. La venue � Alger du premier responsable de l�Otan �tait significative de cet int�r�t port� � la coop�ration avec notre pays. A plus forte raison lorsqu�on sait que c��tait une premi�re de la part d�un premier responsable de l�organisation d�un pays du sud de la M�diterran�e. La coop�ration entre l�Alg�rie et l�Otan s�est, au demeurant, illustr�e positive � travers le processus du dialogue auquel notre pays prend part active. Ceci en sus des man�uvres militaires conjointes. Au mois de d�cembre 2004, une flotte de l�Otan, compos�e de cinq navires, a accost� au port d�Alger. Mais il n�en demeure que l�axe premier sur lequel s�est �chafaud�e cette coop�ration a �t� la lutte contre le terrorisme, apr�s, bien entendu, les attentats qui ont cibl� les USA en 2001. Cette coop�ration s�est �largie par la suite � d�autres domaines. En t�moigne l�accord portant sur la s�curit� et la protection des informations classifi�s ou les stages de formation dans la m�decine militaire et l�environnement. Ce rapport privil�gi� avec l�Otan ne signifie cependant pas adh�sion � l�organisation. Du moins pas de sit�t.