L�Alg�rie, qui reste le plus r�cent adh�rent au dialogue m�diterran�en de l�Otan, pourrait, � l�avenir, participer � des missions de paix de l�Alliance Nord-Atlantique dans le continent africain. Le colonel de l��tat-major de l�ANP, Ahmed Ramdane, n�a pas exclu en tout cas cette perspective. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - L�officier sup�rieur de l��tat-major de l�Arm�e nationale populaire (ANP), qui s�est livr�, hier, volontiers, � un apart� avec les journalistes, avant que le huis clos ne soit d�cr�t� pour le s�minaire �La coop�ration entre l�Alg�rie et l�Otan : �valuation et perspectives�, devait, par ailleurs, souligner que l��ventualit� d�une participation � une intervention au profit du continent africain n�est pas synonyme d�adh�sion � l�Organisation de l�alliance Nord-Atlantique (Otan). Une adh�sion, �ventuellement, de l�Alg�rie � l�Otan ne serait-elle donc pas � l�ordre du jour ? Le colonel Ahmed Ramdane devait encore pr�ciser qu�en la mati�re ce n�est pas � l�Alg�rie d�en faire la demande mais c�est � l�Otan d�en exprimer le souhait. Le secr�taire g�n�ral adjoint de l�Otan pour la diplomatie publique, M. Jean Fournet, n�a, dans son allocution introductive aux travaux du s�minaire, rien laiss� �chapper qui laisserait supposer un int�r�t imm�diat � voir l�Alg�rie int�grer l�organisation. L�accent est plut�t mis sur l�approfondissement du dialogue et la consolidation de la coop�ration avec notre pays. Le responsable de l�Otan a indiqu� que �l�Alg�rie qui a r�cemment adh�r� au dialogue m�diterran�en de l�Otan a mis les bouch�es doubles�. Il a voulu pour preuve la densit� du partenariat, entre autres les escales (quatre, au total depuis 2002) des navires de l�organisation au port d�Alger, les rencontres de haut niveau entre les deux partenaires et la visite � Alger, la premi�re du genre dans un pays du dialogue m�diterran�en, du secr�taire g�n�ral de l�Otan. Evoquant par ailleurs la probl�matique de la s�curit�, M. Fournet a indiqu� que �la strat�gie moderne de s�curit� doit �tre une strat�gie active, globale, coh�rente, coordonn�e mais aussi concert�e� et �qu�elle soit un engagement dans la dur�e�. Pour sa part, le ministre d��tat, ministre de la Justice, M. Mohamed Bedjaoui, a mis en exergue la contribution substantielle de l�Alg�rie aux activit�s et programmes de l�Organisation de l�alliance Nord-Atlantique. �L�Alg�rie a apport� une contribution substantielle en vue de sa promotion en tant qu�instrument actif, � m�me de contribuer � la r�alisation des objectifs de paix, de s�curit� et de stabilit� en M�diterran�e�, a-t-il dit. S�il a estim� la coop�ration entre notre pays et l�Otan substantiellement croissante, le ministre d�Etat, ministre de la Justice ne s�est pas emp�ch� de faire l�aveu d�une coop�ration �insuffisamment exploit�e� sur le plan civil. �Cette double dimension politique et pratique de notre coop�ration doit �tre renforc�e par la dimension civile.� Le dialogue m�diterran�en de l�Otan, qui se propose de combler la lacune en mati�re de coop�ration politico-militaire laiss�e par le processus de Barcelone, reste, au demeurant, r�gi par la pr��minence du civil sur le militaire. �L�Otan a toujours traduit en actions militaires efficaces les d�cisions politiques de ses membres�, a indiqu� M. Fournet. Cette pr��minence du civil sur le militaire a �galement �t� soulign�e le colonel de l��tat-major de l�ANP, Ahmed Ramdane auteur, hier, par ailleurs, d�une communication autour �des attentes alg�riennes relatives � la coop�ration militaire avec l�Otan�. Ces attentes int�ressent, il va sans dire, le b�n�fice de l�exp�rience de l�Otan pour le grand chantier de modernisation et de professionnalisation de l�ANP. La coop�ration � ce propos est d�j� dans sa phase active. Le s�minaire, dont les travaux se sont d�roul�s � la tour annexe de l�h�tel Hilton, � Alger, a �t� marqu� par la pr�sence du ministre d�l�gu� � la D�fense nationale, le g�n�ral-major Abdelmalek Guena�zia.