ALI LASKRI AUX OUADHIAS �Le FFS ne fera jamais all�geance� Le premier secr�taire du FFS, M. Ali Laskri, n�a pas �t� avec le dos de la cuill�re pour mettre � nu toutes les tares d�un syst�me �fasciste, r�pressif et voyou� qui dirige le pays depuis 1962. S�adressant � un public nombreux venu l��couter � la salle des f�tes des Ouadhias, � l�occasion d�une conf�rence-d�bat aux c�t�s des candidats locaux aux partielles, de certains membres de la direction nationale du FFS et de candidats � l�APW, dont M. A�ssat-Idir, ex- P/APW, t�te de liste � ces partielles � l�APW de Tizi-Ouzou, Ali Laskri a d�nonc� la dissolution des APC de la Kabylie ��lues d�mocratiquement par les citoyens�. Mettant en garde ce r�gime �qui se maintient par les coups de force et par les coups d�Etat qui se r�p�tent depuis l�ind�pendance�, il pr�viendra : �Attention � la d�rive, car le temps vous rattrapera !� Avec l�organisation de ces partielles, l�objectif du pouvoir en place est, selon lui, de �singulariser la Kabylie, bastion des luttes pour la d�mocratie, pour mieux la marginaliser�. �Mais ils ne parviendront pas � reconfigurer la Kabylie comme ils se l�imaginent, malgr� les relais qu�ils instrumentalisent, ils �choueront dans la r�gion, comme ils ont �chou� lors du r�f�rendum sur la charte�, qualifi�e par Ali Laskri de charte �ni pour la paix ni pour la r�conciliation�, mais plut�t pour absoudre tous les crimes commis depuis le d�but de la crise�. A cet effet, il �voquera les assassinats de Matoub Loun�s, de Guermah et des 124 jeunes assassin�s durant le Printemps noir de 2001. �Les responsables ne sont toujours pas connus, encore moins jug�s�, dira-t-il. Pour le FFS, la seule alternative pour rendre sa souverainet� au peuple, c�est d�aller vers l��lection d�une Assembl�e constituante, principe cardinal du FFS depuis 1963, �sans cela dira Ali laskri, il n�y aura jamais de d�mocratie en Alg�rie�. Il a �galement rappel� que si l�Alg�rie a �t� class�e parmi les premier pays au monde dans la corruption, cela explique en partie que tous les �lus depuis 1962 �sont aujourd�hui des milliardaires�. Evoquant la campagne de Bouteflika en Kabylie pour le r�f�rendum, Ali Laskri a indiqu� que 117 milliards, �chiffre rapport� par la presse�, ont �t� d�pens�s... inutilement, puisque le vote a �t� nul dans la r�gion. �Malgr� ses milliards et ses relais, il n�a pas pu tromper la Kabylie�, a-t-il martel�. Apr�s avoir �num�r� tous les d�passements dont est victime le peuple alg�rien, � qui on a confisqu� m�me le droit � la parole, Ali Laskri a qualifi� l�Etat alg�rien �d�informel.� C�est pourquoi, �pour avoir un Etat de droit, la seule alternative, c�est de faire partir ce pourvoir�. Avant d�entamer le d�bat, Ali Laskri a r�it�r� son appel � voter FFS en masse le 24 novembre, un appel dirig� notamment vers l��lectorat f�minin car, dira-t-il, � l�adresse des quelques femmes pr�sentes dans la salle, �si vous �tes pr�sentes le 24, nous gagnerons ces �lections�. A. M. BOUIRA A El-Esnam, les arouch s�en m�lent A El-Esnam, les arouch semblent mettre de c�t� les consignes et les recommandations de leurs pairs de l�interwilayas dont la position adopt�e est la neutralit� pour les partielles. En effet, dans cette commune situ�e � 10 km � l�est de Bouira, les arouch ont quelque peu d�rog� � la r�gle mais d�une mani�re tout aussi originale, puisque dans leur meeting populaire qu�ils ont organis� jeudi dans la soir�e et o� ils avaient consacr� la majeure partie de leurs interventions aux �lections partielles du 24 novembre prochain, ils avaient carr�ment appel� les citoyens � voter d�mocratiquement mais pour, uniquement, quatre listes sur les huit qui sont �t� pr�sent�es � l�APC. Il faut dire que la commune d�El-Esnam qui demeure la seule au niveau de la wilaya de Bouira qui a �t� touch�e par la dissolution de l�ancienne APC d�tenue par le RND est un cas tr�s particulier. En effet, dans cette commune o� toutes les conditions pour un d�veloppement durable sont r�unies avec l�existence d�une zone d�activit�s tr�s int�ressante puisque, distante de 10 km du chef-lieu de wilaya, travers�e par la RN5, d�un c�t�, et la voie ferr�e, de l�autre. mais malgr� tous ces atouts, l�assembl�e qui est g�r�e depuis... 1990 par une seule personne qui �tait d�abord, P/APC sous les couleurs FLN, puis DEC de 1993 � 1997, puis � nouveau P/APC mais cette fois-ci sous les couleurs du nouveau-n�, le RND entre 1997 et enfin 2002, avec quelque 230 voix sur plus de 7 000 que compte l�APC d�El-Esnam, il a �t� � nouveau �lu P/APC avec le RND, cette commune est tr�s peu avanc�e sur le plan de d�veloppement. Aussi, et connaissant cette donne et sachant que depuis le 10 octobre 2002, les arouch r�clamaient le d�part des �indus �lus� et apr�s avoir eu enfin gain de cause avec la dissolution de l�APC, c�est tout naturellement qu�ils expriment aujourd�hui le souhait partager en somme par la majorit� de la population de voir l�APC changer de mains. Et c�est pour cette raison que sur les huit listes pr�sent�es, les arouch ont jet� leur d�volu sur quatre seulement, � savoir le RCD, le FFS, une liste ind�pendante et une autre se pr�sentant sous la coupe du FND. Les autres, c�est-�-dire le RND, le PT, l�UDL et le MSP sont, selon eux, des personnes ind�sirables, non repr�sentatives ou �trang�res � la commune donc ne pouvant pas servir les int�r�ts des citoyens. Cela �tant, lors de ce meeting populaire, et apr�s avoir rappel� l�importance de cette �lection qui permettra � l�APC d�avoir sa stabilit�, les diff�rents d�l�gu�s qui se sont succ�d� � la tribune, entre autres, Bellout Rabah, Belkacemi Rachid, Sa�d Abbas et enfin Bouchelkai Mahmoud, ont tous appel� au vote massif et exhort� les gens � opter pour l�une de ces quatre listes. Pour les autres, et sans leur interdire de s�exprimer, puisque un appel leur est m�me fait lors de ce meeting pour venir affronter le peuple et lui expliquer leurs programmes, les d�l�gu�s semblent choisir d�j� leur camp. En outre, le plus gros des interventions a �t� ax� sur la gestion future et ce qui est attendu du futur P/APC. En premier lieu, la r�habilitation de l�image ext�rieure du chef-lieu de l�APC, une image ternie par le nombre de baraques �rig�es le long de la RN5 et qui se transforment chaque nuit en des lieux de vente de toutes sortes de drogues, rappellera en particulier Mahmoud Bouchelkai qui fut tr�s applaudi par les centaines de citoyens pr�sents, mani�re pour eux de lui signifier leur approbation pour ce qu�il venait de dire. Aussi, et poursuivant sur cette lanc�e, il informera le futur P/APC du soutien du mouvement citoyen local dans sa qu�te de r�habilitation de l�image propre et int�gre de la ville avec toutes ses valeurs ancestrales, le soutien des arouch pour l�installation en priorit� d�un commissariat de police, puisque les gendarmes sont toujours mis en quarantaine � El-Esnam, et enfin, leur soutien au futur P/APC pour la prise en charge des probl�mes quotidiens auxquels sont confront�s les villageois, comme l�ouverture et la r�fection des pistes, le renforcement de l�AEP, l�assainissement, l�installation des salles de soins, des aires de jeux, la construction d�un lyc�e, etc. Y. Y. LARBA�-NATH-IRATHEN El-Hadi Khaldi joue au pompier Une semaine apr�s le coup d�envoi de la campagne �lectorale pour les �lections locales partielles, la sc�ne politique s�emballe avec l�entr�e en lice de responsables nationaux des diff�rents partis politiques en comp�tition. La ville de Larba�-Nath-Irathen a donc v�cu un week-end politique particuli�rement charg� et anim� � la fois. Le Front de lib�ration nationale (FLN) veut en d�coudre avec la crise qui a secou� ses structures � l��chelle locale. La direction nationale du parti, qui est tr�s au fait dans les d�tails de l�affaire dite de �traficotage� de la liste de candidatures suivie du retrait de sept candidats, apr�s avoir d�nonc� l�ing�rence, les infractions et les violations des statuts du parti, a d�p�ch� jeudi le ministre de la Formation et de l�Enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi, pour calmer les ardeurs, appeler les militants � l�unisson et transmettre le message du parti � l�adresse des populations locales. Au cours du meeting qu�il avait anim� en pr�sence des cadres r�gionaux du parti, M. Khaldi a situ� les contours de cette �ch�ance �lectorale �importante pour le FLN pour participer � l�effort de normalisation de la r�gion de Kabylie�. Le repr�sentant de Belkhadem a appel� ses militants � enterrer la hache de guerre, � se r�concilier et � se mobiliser pour gagner la prochaine bataille �lectorale. �La machine �conomique dans cette r�gion ne peut d�marrer qu�avec la participation du FLN�, a martel� le ministre, qui n�a pas omis de rappeler ce que l�opposition d�mocratique craint depuis l�entame de cette campagne : �Gr�ce au FLN, les projets de d�veloppement et leur financement existent ; le FLN est le parti majoritaire dans toutes les institutions, il a les moyens de relancer les projets de d�veloppement�. L�h�te de la ville de Larba�-Nath- Irathen a �vacu� la crise qui d�chire la structure de son parti. La tension n�est pas pour autant retomb�e. Les militants locaux continuent de contester la liste �impos�e� par un d�put�. Une liste qui a �t�, rappelons-le, �charcut�e dans les salons de l�administration au lendemain de la cl�ture des listes de candidatures�. Ils d�noncent �le travail fractionnel entam� depuis le 17 septembre�. J. L. Hassani DRAA-EL-MIZAN Le RND pr�sente un programme ambitieux Le Rassemblement national d�mocratique (RND) a organis� un meeting, jeudi dernier, � la salle de cin�ma le Maghreb de Dra�-El-Mizan dans le cadre de la campagne des �lections partielles qui se d�rouleront le 24 novembre prochain. Entour� des candidats du parti � l�APW de Tizi-Ouzou, venus le soutenir, le t�te de liste dans la circonscription de Dra-El-Mizan, Kahlouche Mahfoud, industriel, a fait part devant l�assistance, compos�e d�une centaine de militants du parti, de son programme d�action qu�il mettrait � ex�cution s�il venait � �tre �lu. �La population de Dra�-El-Mizan s�enfonce de plus en plus dans la mis�re, le taux de ch�mage est alarmant, le manque de transport, d�infrastructures, les routes impraticables, l�assainissement et le gaz de ville�, seront entre autres, les projets retenus comme prioritaires pour l�am�lioration du quotidien de la population de Dra�-El-Mizan. M. Kahlouche pr�conise une douzaine de r�formes dont l�installation d�un conseil consultatif avec les comit�s de village et de quartier, l�affichage des d�lib�rations auxquelles seront convi�s � participer les citoyens afin de sauvegarder la transparence, combattre tout ce qui motive la satisfaction des vell�it�s personnelles, bannir l�autoritarisme, la gestion unilat�rale, r�duire le taux de ch�mage des jeunes par l�investissement et l�acquisition de projets, assainir le personnel de l�APC, encourager le logement social dans la commune qui est dot�e d�un foncier consid�rable et, enfin, renforcer l�effectif des agents d�entretien et de nettoyage de la ville. Quant � Khaldi Boumedi�ne, ex-d�put� RND � l�APW, membre de la direction nationale du Rassemblement, il a, dans son allocution, exhort� les militants � faire passer le message du parti aupr�s notamment de la jeunesse, car, dira-t-il, �la r�volution de Novembre a �t� rendue possible gr�ce � des jeunes�, citant entre autres, Krim, Ouamrane et Ali Mellah. Les diff�rents intervenants du parti ont toutefois admis que dix-huit mois de gestion semblent un d�lai relativement court pour concr�tiser un programme si ambitieux. �Nous mettons � ex�cution nombre de projets pour soulager la population de la commune, en tenant compte des priorit�s, si nous sommes �lus�, affirmera M. Kahlouche, avant la fin du meeting. A signaler que le RND a anim� �galement dans la matin�e de jeudi un autre meeting � la salle des f�tes de Boghni. A. M. Mouloud Lounaouci consid�re �la fraude d�j� consomm�e� La campagne �lectorale pour les �lections locales partielles du 24 novembre a atteint sa vitesse de croisi�re. Apr�s une semaine de campagne relativement timide, les partis sociologiquement ancr�s ont pris leur b�ton de p�lerin pur booster l�activit� politique et mobiliser les t�nors politiques. La Rassemblement pour la culture et la d�mocratie (RCD) a compris les v�ritables enjeux de ce prochain scrutin qui rel�ve d�une �importance capitale� pour cette formation. Apr�s le passage du Dr Sa�d Sadi, c�est autour du Dr Lounaouci d�animer une conf�rence-d�bat, vendredi 11 novembre au centre culturel de la ville de Larba�-Nath-Irathen pour rappeler les raisons majeures de la participation du RCD � ce scrutin. �Politiquement, il faut barrer la route aux parties du pouvoir et ses relais. La population doit aller massivement voter le jour du scrutin et surveiller les urnes. La fraude est d�j� consomm�e. Elle a commenc� lors des d�p�ts des listes de candidatures�, a longuement insist� le conf�rencier qui a pr�cis� que la vacance et la faillite de l�Etat en Alg�rie sont les raisons qui ont pouss� le RCD � participer � ces �lections partielles qui, faudrait-il le rappeler, n�ont pas �t� souhait�es. �La corruption est l�instrument de perp�tuation majeur et essentiel du pouvoir. Le pouvoir n�a pas r�ussi � la d�mocratiser en Kabylie. Il a d�cid� � la casser�, mart�lera Dr Lounaouci qui ajoute encore cette affirmation : �Le pouvoir appelle les populations de Kabylie � boycotter d�une mani�re insidieuse les prochaines �lections, nous lui r�pondons que la Kabylie ira voter massivement pour d�goupiller sa strat�gie.� Les raisons pragmatiques (la gestion participative qui doit �tre accentu�e dans la r�alisation des projets et dans la r�flexion, l�am�lioration du cadre de vie et la s�curit� qui ne n�cessiteraient pas de budgets) sont aussi des arguments avanc�s par le conf�rencier pour plaider � une participation citoyenne � ce scrutin. �Notre objectif est d�arrive � boucler le septennat. Ce premier mandat des 23 mois servira � inscrire les grands projets � r�aliser�, pr�cise encore une fois l�orateur. J-L. H. Le FLN booste la campagne � Ouacifs C�est au FLN qu�est revenu l�insigne honneur de booster la campagne �lectorale pour les �lections partielles du 24 novembre et qui s�est caract�ris�e, depuis le d�but il y a une dizaine de jours, par une certaine morosit�. C�est ce week-end que trois meetings ont �t� tenus respectivement � Ouacifs, A�t-Boumehdi et A�t-Toudert anim�s par un membre du comit� central du parti, en l�occurrence Si-Affif, Zahia Kaboub, d�put�e, et Mme A�t-Merar, candidate � l�APW de Tizi-Ouzou. Tour � tour, les trois orateurs qui se sont succ�d� dans une totale indiff�rence de la population locale, puisque l�on pouvait ais�ment compter les pr�sents, ont martel� qu�une majorit� FLN dans les APC en Kabylie garantirait son d�veloppement puisque, clamaient-ils � l�unisson, le parti dispose d�une majorit� au niveau des deux appareils, l�gislatif et ex�cutif. �Ils auraient d� le faire depuis des ann�es, eux qui n�ont jamais quitt� le pouvoir�, commente un jeune. La d�put�e commet un lapsus r�v�lateur de l�id�e que l�on se fait de l�action politique au sein du FLN en l�chant : �Notre parti mange mais fait manger les autres.� Un propos qui fera grincer des dents plus d�un parmi la maigre assistance, essentiellement compos�e des candidats locaux du parti au trois APC de la da�ra. Apr�s ces meetings du FLN, ce sera au tour du FFS d�animer, au courant de cette semaine un meeting et une conf�rence-d�bat avec des membres de la direction nationale du parti alors que rien de ce genre n�est annonc� du c�t� du RND qui pr�sente une seule liste � A�t- Boumehdi. Les trois partis, au m�me titre d�ailleurs que les deux listes ind�pendantes, semblent privil�gier l�action de proximit� avec des sorties quotidiennes au niveau des quartiers et villages. Deux listes ind�pendantes, l�une � Ouacifs et l�autre � A�t-Boumehdi conduites par des ex-maires, ont eu la palme dans cette campagne en ouvrant des permanences �lectorales qui ne d�semplissent, pr�sentant des bilans de leurs mandats et leurs programmes d�action et discussions � b�tons rompus avec les candidats. Une mani�re de proc�der qui semble agr�er plus d�un et qui fait d�faut chez leurs concurrents et ceux qui ont eu d�j� � prendre les r�nes du pouvoir local. Tafat K. AZAZGA Pour Louiza Hanoune, �le combat du PT est national, wilayal et local� Louiza Hanoune a rassembl� un millier de personnes lors du meeting qu�elle a tenu vendredi apr�s-midi � Azazga pour appuyer la liste de son parti aux partielles du 24 novembre prochain. Elle a �t� accueillie chaleureusement par les militants et sympathisants de son parti. Drap�e d�un foulard berb�re, la dame de fer alg�rienne s�est d�abord dit honor�e et fi�re de fouler le sol d�une localit� d�o� est partie la flamme de Novembre 54. Pr�s d�une heure et demie durant, la secr�taire g�n�rale du PT, encourag�e par l�attention soutenue de la nombreuse assistance, s�est livr�e � un discours enflamm� de politique g�n�rale, nationale et �trang�re. Apr�s avoir expliqu� pourquoi son parti, qui avait, d�abord d�fendu le principe d��lections g�n�rales consid�rant les taux infimes de participation, � l��poque, sur l�ensemble du territoire national pour sortir de la crise qui n�a pas �pargn� le pays, a ensuite choisi d�aller aux partielles �pour discuter avec les citoyens et leur livrer nos inqui�tudes�. La secr�taire g�n�rale du PT, qui compte sur la conjugaison des efforts pour r�soudre la crise que traverse le pays, s�oppose r�solument � l�intervention des ONG dans notre pays : �C�est un danger pour la d�mocratie de base�, lance-t-elle � l�endroit d�une assistance qui l��coute religieusement. Louiza Hanoune, qui d�plore que la loi de finances 2005 n�ait pas tenu compte des �lections partielles �bien qu�impos�es par la crise�, indique que son parti a propos� un programme national dans les sept wilayas concern�es par le scrutin estimant que cette campagne peut g�n�rer une dynamique nationale car pour l�oratrice, les probl�mes sont d�abord nationaux en voulant pour preuve Arzew �o� deux jeunes sont morts pour cause de travail informel�. Se faisant plus tranchante sur les questions li�es aux conditions des travailleurs, la secr�taire g�n�rale du PT s�est livr�e � une attaque en r�gle contre la r�gionalisation qu�elle consid�re comme un danger m�me pour tamazight et s�interroge �d�o� viendra l�argent n�cessaire au d�veloppement ?� Faisant le lien avec ce qui se passe dans les banlieues fran�aises, elle �pingle l�Union europ�enne et la mondialisation : �Si l�UE �tait une solution, il n�y aurait pas eu toutes ces �meutes�. Continuant sur sa lanc�e, elle �met comme conditions aux projets d�investissements �trangers en Alg�rie le non-bradage du foncier synonyme de �bradage des richesses et d�atteinte � la souverainet� nationale�. La privatisation des banques, �voie ouverte � toutes les sp�culations� se r�percutera in�luctablement sur le d�veloppement local et les sp�cificit�s r�gionales, note L. Hanoune qui fait la part belle � tamazight. Louiza Hanoune qui pense que la langue n�est pas un probl�me ethnique est, en effet, convaincue que �tamazight langue nationale et officielle� � c�t� de l�arabe n�est pas une chim�re : �Certains pays ont bien trois langues officielles�, clame-t-elle, estimant que les Alg�riens doivent parler les deux langues : arabe et tamazight. Louiza Hanoune termine, pour justifier la participation de son parti aux partielles, que le combat de son parti est �national, wilayal et local�.