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�LECTIONS PARTIELLES EN KABYLIE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 12 - 2005


TIZI-OUZOU
Un vide institutionnel combl�
A partir de l�installation officielle en cours depuis le 3 d�cembre jusqu�au d�but de la semaine prochaine, le vide institutionnel qui a pr�valu du 10 octobre 2002 � ce jour dans la moiti� des communes de la wilaya de Tizi-Ouzou aura �t� combl� ainsi que l�absence de l�gitimit� frappant l�autre moiti� de part la participation d�risoire au scrutin des collectivit�s locales du 10 octobre 2002 valid� malgr� tout par le Conseil constitutionnel.
Une �poque agit�e et tr�s difficile pour la r�gion et sa population sera, on l�esp�re, d�finitivement enterr�e � dater du 11 d�cembre, date d�installation de l�Assembl�e populaire de la wilaya de Tizi- Ouzou co�ncidant par le hasard du calendrier avec le soul�vement populaire du 11 d�cembre 1960 qui a marqu� un grand tournant dans la guerre de Lib�ration nationale. Une nouvelle phase, celle de la r�habilitation du politique, de la l�gitimit� des collectivit�s locales et l�ordre institutionnel dans cette wilaya martyris�e, marginalis�e, instrumentalis�e dans les luttes pour le contr�le du pouvoir, est cens�e ouverte avec la mise en place des APC et APW issues des �lections du 24 novembre 2005. Il reste � v�rifier si cette nouvelle phase de 18 mois restant � la mandature en cours tr�s controvers�e se traduira par une coh�sion et collaboration intelligentes des nouveaux �lus appartenant � un plus large �ventail politique de 4 � 6 tendances g�n�ralement, que par le pass� o� la gestion des collectivit�s locales revenait depuis 1990 aux 2 partis de l�opposition d�mocratique solidement implant�s en Kabylie. Cette question taraude tous les esprits des �lecteurs qui ont opt� pour une plus large pluralit�, des partis politiques en lice et de leurs �lus appel�s � travailler ensemble pour �tre � la hauteur de la confiance plac�e en eux par les �lecteurs et au niveau des exigences de prise en charge des pr�occupations des citoyens et des probl�mes de d�veloppement local, et m�me des autorit�s de tutelle qui esp�rent avoir � faire davantage � des gestionnaires qu�� des politique. R�pondant � certains nouveaux maires souhaitant de plus larges pr�rogatives pour mettre en �uvre leurs engagements �lectoraux, le wali les mettra en garde contre toute promesse qui s�inscrirait en dehors du plan quinquennal 2005 � 2009 ou � l��cart des pr�rogatives qui leur sont conf�r�es par le code communal pr�cisant dans ces deux cas de figure que l�Etat ne se sentira pas concern�. Sauf � valoriser le patrimoine communal en augmentant les loyers, en pr�levant les taxes locatives et d�assainissement, en faisant payer le stationnement... L�action des �lus est ainsi bien d�limit�e par le repr�sentant du gouvernement rassurant toutefois les nouveaux �diles de la disponibilit� des moyens visant la r�alisation des projets allou�s � la wilaya dans le cadre du plan quinquennal et de la disposition des services de l�Etat � leur venir en aide et � les assister, tient-il � pr�ciser, ind�pendamment de la couleur politique des concern�es. La bonne gouvernance commence par une gestion rationnelle et efficiente des biens communaux r�pliquerat- il, un tantinet pol�miste, � ceux qui l�interpellaient sur le retard de leurs communes et l�accumulation des probl�mes soulev�s par les citoyens lors de ses tourn�es d�inspection et de travail. Personne ne peut promettre le r�glement de tous les probl�mes d�un seul coup et en l�espace d�une ann�e ou deux, le d�veloppement est une affaire de longue haleine, il se posera toujours sous de nouvelles formes, souligne-t-il, marquant par l� les progr�s enregistr�s en d�pit des revendications persistantes et des r�criminations r�currentes. Les �lus sont appel�s par le repr�sentant du gouvernement � oublier la phase passionnelle et �motionnelle de la campagne �lectorale � d�passer leurs divergences politiques et id�ologiques pour g�rer dans la coh�sion et la bonne entente les affaires communales au mieux des int�r�ts des citoyens. La pluralit� devra �tre appr�ci�e comme une richesse et un stimulant, vers plus d�imagination et d�initiative dans la conduite des affaires de la collectivit�, dirat- il, se pla�ant sur un plan politique en contradiction avec ses conseils aux �lus, � ceux qui auraient souhait� la substitution des partis uniques � l�ex-parti unique... Notons que sur les 12 assembl�es install�es au niveau des chefs-lieux de da�ra du sud et nord de la wilaya, le FFS et le RCD ont obtenu respectivement 6 et 5 pr�sidences, le FLN une seule, Ouadhias, tr�s contest�e par les ind�pendants en vertu de l�article 147 du code communal attribuant la pr�sidence, en cas de ballottage, au plus �g�s de la liste ayant le plus grand nombre de suffrages rejetant par cons�quent, l�usage du plus �g� � �galit� de si�ges privil�gi� par l�administration. L�absence remarqu�e de majorit�s absolues permettant une gestion unicolore pose effectivement aux d�tenteurs de majorit�s relatives, soit l��crasante majorit� des communes, et davantage encore � tous ceux qui se trouvent en ballottage avec 2 ou 3 concurrents, c�est le cas dans 14 communes, la probl�matique des alliances n�cessitant une capacit� de transcender les int�r�ts �troitement partisans au profit de ceux de la commune et des citoyens pris dans leur ensemble. Combien d�ex�cutifs pluralistes iront-ils jusqu�au bout de cette logique impos�e par les urnes et au bout des 18 mois restant � la mandature en cours ? Difficile d�avancer une r�ponse sans risque d��tre d�menti par les �v�nements au vu de l��loignement des positions en pr�sence des int�r�ts divergents... On peut seulement dire � la lumi�re des appels � la coh�sion et la collaboration entendus au cours des installations � la lumi�re aussi des volont� de partage du pouvoir et d�association de toute bonne volont�s exprim�e par nombre de pr�sidents qu�il y a parmi les nouveaux P/APC des chefs d�orchestre capables de naviguer entre les r�cifs pour mener l�embarcation � bon port.
B. T

Vives tensions � Iferhoun�ne et Azazga
La tension �tait perceptible dimanche � Iferhoun�ne et � Azazga lors de l�installation des maires respectifs. Le wali de Tizi-Ouzou, M. Hocine Ouaddah qui a proc�d� � la signature des proc�s-verbaux a eu tout le mal du monde pour convaincre les protestataires du FFS et du RCD � accepter la validation des r�sultats du scrutin. A Iferhoun�ne, la pol�mique �tait pr�visible, eu �gard aux actions de protestation entam�e au lendemain du scrutin par la liste du FFS. L�investiture du candidat FLN � la t�te de l�assembl�e a �t� vivement contest�e par les �lus FFS qui ont s�ri� plusieurs cas de fraude. Ils d�noncent �le bourrage des urnes, �uvres des �l�ments qu�ont constitu� l�encadrement�, le jour du scrutin, �au profit de la liste FLN�. Les deux partis partagent le m�me nombre de si�ges (4 chacun), le crit�re de l��ge a encore pr�valu dans le r�sultat final donnant comme �laur�at� le candidat FLN. Une d�cisions qui a �t� vivement contest�e par le candidat t�te de liste FFS qui s�est vu rejet� la lettre de recours par le wali au motif �qu�il (l��lu FFS) n�a pas respect� l�assistance�. Le discours pol�mique engag� entre les deux partis n�a pas emp�ch� le wali de rappeler que �ce crit�re (du plus �g�) est valable pour toutes les formations, quels que soient leurs couleurs politiques�. Frustr�s en quittant la salle, les �lus FFS se disant �ne reconnaissant pas les r�sultats� promettent de �se battre pacifiquement pour que justice soit rendue�. Un autre cas litigieux s�est produit cette fois-ci, � Azazga, le RCD qui partage le m�me nombre de si�ges que le FLN (3) est victime de l�article 147 du code communal, du moins de son application. Encore une fois, la loi du plus �g� est appliqu�e dans cette assembl�e qui propulse le candidat FLN � la t�te de l�ex�cutif communal le RCD conteste vivement loin de tout discours protocolaire, engag� de vive voix avec le wali, l�attribution du poste de pr�sident de l�APC au candidat du FLN. Les �lus du RCD exigent l�application de l�article 147 du code communal stipulant que c�est la liste qui a obtenu plus de suffrages qui doit pr�sider. �Le FLN n�a pas obtenu les 3 si�ges par le suffrage, il a �t� rachet� par l�administration�, avait d�clar� le candidat t�te de liste du RCD. �Nous contestons, car il n�y a pas eu d��galit� de si�ges et l�expression des citoyens n�a pas �t� prise en compte.� Les tentatives du wali � convaincre les protestataires n�ont pas eu raison sur eux, citant la circulaire du minist�re de l�Int�rieur, r�activ�e, et datant de l��re du parti unique, �c�est la loi de la proportionnelle propos�e pourtant par un parti dit d�opposition�, aurait-il simplement signifi�e pour calmer les ardeurs. Cela n�a pas emp�ch�, non plus, de parapher, dans la cacophonie, le proc�s-verbal d�installation du nouveau maire d�Azazga. En revanche, aucune contestation publique n�a �t� signal�e � Larba� Nath Irathen apr�s l�investiture de Mostefa� Chabane, nouveau maire RCD de la commune avec une majorit� relative (4 sur 11 si�ges) ni � A�n El Hammam qui a vu pour la premi�re fois depuis les �lections plurielles de 1990, �l�intronisatoin� d�un P/APC du RND avec aussi une majorit� relative (4 sur 11 si�ges). Une premi�re confirmation, le nouveau maire d�A�n El Hammam a appel� publiquement � construire une alternative avec le RCD, deuxi�me force politique avec ses 3 si�ges. A Bouzegu�ne, derni�re �tape, c�est la cons�cration des �ind�pendants� qui ont r�ussi � d�tr�ner avec leurs 5 si�ges le RCD (3) et le FFS (2). La sortie de M. Hocine Ouddah � travers ces cinq communes, chefs-lieux de da�ra, aura servi d�espaces de r�pliques aux accusations prof�r�es contre l�administration d�avoir �manipul� des cas de fraude et de bourrage des urnes�. �A la veille du scrutin, j�ai convoqu� l�ensemble des repr�sentants des partis politiques, aucun d�eux n�a signal� des irr�gularit�s concernant la liste des �l�ments de l�encadrement et le fichier �lectoral�. L�encadrement �tait compos� des m�mes �l�ments, � l�exception des morts depuis 1967. Le m�me encadrement �tait l� lorsque des formations ont eu � rafler la totalit� des APC dans la wilaya durant les derniers scrutins. A l��poque, personne n�a trouv� � redire. �Il faut accepter la d�faite�, aurait lanc� le wali � l�adresse des partis contestataires. Cela dit, le wali a relev� encore une fois, � chacune de ses escales, que �l�administration appuiera les actions des �lus quelle que soit leur couleur politique. D�s lors qu�il n�y pas de majorit� absolue, la configuration appelle � une grande solidarit� et la mobilisation de tous�, aurait encore d�clar�, en guise de pr�ambule.
J. L. Hassani

AZEFFOUN
La population inqui�te
Ce dimanche, le wali de Tizi-Ouzou a proc�d� � l�installation du nouveau pr�sident de l�APC de Azeffoun. Un protocole qui s�est d�roul� sans emb�ches. Il n�en demeure pas moins qu�une question taraude les esprits et plus particuli�rement celui des gens de la localit�. Il s�agit pour eux de savoir si le RCD avec sa majorit� relative aura les coud�es franches pour g�rer les affaires de la collectivit�. Au lendemain des �lections du 24 novembre, le d�compte final avait donn� cette r�partition de si�ges : RCD 4, FLN 2, RND 1, FFS 1 et l�ind�pendant 1. Une configuration mosa�que, sans majorit� absolue, qui conf�re, tout de m�me, au parti de Sa�d Sadi la pr�sidence de l�ex�cutif communal. Au regard de ces donn�es donc, le questionnement des administr�s s�av�re l�gitime. C�est une pr�occupation omnipr�sente car l��ventualit� d�un blocage n�est pas � �carter. Pour certains, la probabilit� de voir ce cas se r�aliser est t�nue car le quaternaire oppos� serait dans l�obligation de trouverun consensus, ce qui, en r�alit�, est difficile � r�aliser. Pour d�autres, le RCD, pour avoir d�j� d�voil� ses perspectives d�alliances, bien avant la campagne �lectorale, serait en mesure de trouver un partenaire � l�int�rieur de l�Assembl�e pour faire asseoir sa majorit� dans l�absolue, encore faut-il que celui-ci veuille le faire. Tant de questionnements auxquels les jours � venir ne manqueront pas d�apporter des �l�ments de r�ponse.
B. Ferhati

BOUIRA
Vers la cohabitation forc�e
Plus d�une semaine apr�s la proclamation d�finitive des r�sultats des partielles au niveau des six communes de la wilaya concern�e par ces �lections, le wali de Bouira a proc�d�, dimanche dernier, � l�installation des cinq nouvelles Assembl�es communales au niveau de la da�ra de M�chedallah, avant d�achever l�op�ration, lundi dernier, avec l�installation de l�APC d�El- Esnam dans la da�ra de Bechloul. Cependant, si les c�r�monies d�installation des assembl�es se sont d�roul�es dans de bonnes conditions avec deux P/APC-RND, Hamouni Nacer au niveau d�Aghbalou et Ali Belkacemi pour Saharidj, deux pour le RCD avec Hamid Zekri pour M�chedallah et Hellal Ahmed pour El-Esnam, un P/APC pour le FLN en la personne de Hocine Achour � Ahnif et le FFS � Ath-Mansour avec Mezrari Mohamed, tous deux promus P/APC � la faveur de l��ge, ayant �t� en ballottage avec d�autres listes, il n�en demeure pas moins que toutes ces APC sont suspendues aux r�sultats des tractions tant aucune liste n�a pu obtenir une majorit� absolue qui puisse assurer une gestion sans cohabitation. En effet, et jusqu�� lundi, et hormis la commune d�El-Esnam o� le RCD qui avait obtenu trois si�ges sur neuf a eu le feu vert de tous ses concurrents, � commencer par les deux �lus de la liste ind�pendante et ceux du FNA et du RND, au niveau de M�chedallah, Aghbalou et Saharidj, la situation est loin d��tre une sin�cure. Cela, m�me si le principe de non- blocage annonc� par tous les partis est signe de bon augure tant la prise de conscience de tout le monde sur les effets n�fastes du blocage d�une commune, blocage qui se r�percute n�gativement et directement sur le citoyen, est compris par tout le monde. D�ailleurs, m�me le wali, visiblement tr�s au fait de ces r�alit�s, avait longuement insist� sur la n�cessit� de travailler main dans la main dans l�int�r�t g�n�ral, raison pour laquelle tous les candidats se sont lanc�s dans ces joutes. Ainsi, si le RND avait, bien avant le 24 novembre dernier, d�clar� par la voix du Dr Bouha que ses �lus accepteront le choix du peuple et travailleront avec les vainqueurs quelles que soient leurs couleurs politiques, le RCD avait annonc�, pour sa part, avoir opt� pour une opposition positive. Des directives ont �t� donn�es aux �lus afin de ne pas bloquer les projets. En tout cas, pour le RCD et le RND, le principe de la r�ciprocit� semble l�emporter, tant le RCD aura besoin des �lus du RND au moins � M�chedallah, et le RND aura besoin � son tour des �lus du RCD au niveau d�Aghbalou et Saharidj. Au niveau de ces communes comme dans les autres, la cohabitation reste indispensable si les futurs �lus ne veulent pas voir les projets de d�veloppement de leur communes bloqu�s. D�ailleurs, au niveau de ces deux communes, o� le RND k�a emport�, le FFS a d�j� donn� la couleur en boycottant la c�r�monie d�installation de l�Assembl�e � Aghbalou, alors qu�� Saharidj, le FFS semble opter pour l�opposition positive. En effet, la section locale du FFS a rendu publique, ce vendredi, une d�claration dans laquelle elle informe la population que les deux �lus si�geant au niveau de l�Assembl�e communale de Saharidj, remport�e par le RND, accepteront le principe de la cohabitation sans pour autant si�ger dans l�ex�cutif communal, et ce, afin de ne pas bloquer les projets de d�veloppement de la commune et agir � contre-courant des attentes de la population. En outre, les �lus promettent � la population des rester proches d�elle en veillant � la sauvegarde de ses int�r�ts moraux et mat�riels et en la tenant toujours inform�e des affaires courantes de la commune. Enfin, et pour les deux communes o� les P/APC ont �t� d�sign�s � la faveur de leur �ge, � savoir Ahnif et Ath- Mansour, les alliances ne se sont pas encore dessin�es et les deux P/APC auront du pain sur la planche pour pouvoir trouver un �quilibre entre les diff�rents �lus issus des diff�rents partis politiques. C�est dire combien la majorit� relative entrave le bon fonctionnement des assembl�es locales.


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