Finalement, le proc�s du correspondant du quotidien Le Matin, qui l�oppose au directeur de la CCLS, a eu lieu hier et le procureur avait requis trois mois de prison ferme contre notre confr�re Badis Moussaoui. Pour rappel, l�affaire remonte au mois de mai dernier, lorsque le directeur de la CCLS, et pour un article publi� dans le journal Le Matin, le 3 janvier 2004 et jug� diffamatoire, a d�pos� une plainte contre son ex-magasinier qui avait accus� son directeur ainsi que le journaliste qui avait rapport� ses propos. Pourtant dans l�article, le journaliste Badis Moussaoui avait pris le soin d�entendre les deux parties, c�est-�-dire, l�ex-magasinier qui accusait son directeur de plusieurs griefs ainsi que ce directeur qui avait toute latitude de s�expliquer et de rejeter ces accusations. Ce dimanche, lors du proc�s, la pr�sidente du tribunal insistait sur le caract�re diffamatoire de l�article alors que notre confr�re avait beau essay� de lui faire comprendre qu�il n�avait fait que son m�tier en respectant l��quit�, � savoir donner la parole aux deux int�ress�s, ainsi que l��thique journalistique. M�me son avocat, Ma�tre Yahiaoui, avait relev� le vice de forme dans cette accusation, puisque le directeur de la CCLS avait d�pos� une plainte en son nom alors que l�article incrimine le directeur, c�est-�-dire la personne morale. E n outre, il rappellera � la pr�sidente que dans cette affaire, il ne saurait y avoir de diffamation contre deux personnes, soit c�est l�ex-magasinier qui avait parl� qui en est poursuivi, soit c�est le journaliste qui avait �crit. A la fin de ces plaidoiries, Ma�tre Yahiaoui demande la relaxe pour son client alors que le procureur a requis trois mois de prison ferme pour le journaliste et six mois de prison ferme pour l�ex-magasinier. Quant � l�avocat de la partie plaignante, il a demand� 500 000 DA de dommages et int�r�ts. Le verdict sera rendu le 18 d�cembre prochain.