En vertu de notre droit de r�ponse, nous vous prions de publier la pr�sente mise au point � l�article �Actualit� : l�ann�e 2005 en Kabylie/Visite pr�sidentielle et �lections partielles pour �viter une... ann�e blanche� paru dans votre �dition du 31/12/2005, et lequel article a v�hicul� des contrev�rit�s et supputations pr�judiciables au mouvement citoyen et � l�int�grit� de ses membres. Primo, il est �vident que lorsque le journaliste �crit que �le retour � la vie normale a �t� consacr� par les urnes � l�issue des �lections partielles (...)� et de noter �la r�surgence de l�activit� partisane, entr�e en l�thargie depuis les �v�nements d�avril 2001...�, celui-ci ne fait que reprendre le discours des deux partis, le RCD et le FFS, qui se pr�valent d�avoir �r�habiliter la politique� tout en sugg�rant que sans eux, il n�y a point de politique. Or que leur disqualification par la population depuis les �v�nements du Printemps noir n�est que le r�sultat de leur �chec cuisant � faire de la politique. Aussi, faut-il peut-�tre comprendre lorsque les repr�sentants de ces sigles d�clarent vouloir �r�habiliter la politique�, ils veulent plut�t parler de �r�habiliter les �lections�. Secundo, affirmer que �la d�cision� portant dissolution des assembl�es squatt�es par les indus �lus �allait acc�l�rer le processus d�extinction des arouch entam� au d�but de l�ann�e lorsque, au sortir de la r�union avec le chef du gouvernement, les d�l�gu�s de ce qui devait �tre un mouvement citoyen annon�aient la signature d�un accord global...�, c�est non seulement tenter d��vacuer, par des raccourcis incongrus, tous les sacrifices et les �preuves v�cues par la population et ses authentiques d�l�gu�s mais c�est aussi faire l�impasse sur les nombreux acquis, obtenus par le mouvement gr�ce au processus de dialogue en cours. En plus, le journaliste se risque m�me � des incoh�rences r�dhibitoires lorsque, d�un c�t�, il reconna�t �la signature d�un accord global stipulant la mise en �uvre de la plate-forme d�El-Kseur�, ce qui est l�objectif strat�gique du mouvement, et de l�autre c�t�, il laisse entendre que les arouch est une calamit� qui n�a apport� que d�solation. Aussi, le journaliste se permet, sur fond de l�g�ret� d�concertante, de remettre en cause l�essence �citoyenne� du mouvement des arouch et plus grave encore de �souligner� sans broncher que �la mort� pr�sum�e du mouvement � �n�a pas �mu grand monde en Kabylie...� Tertio. Lorsque le journaliste rebondit sur l��v�nement des �lections partielles du 24 novembre dernier pour �d�cr�ter�, sur un ton jouissif, la mort du mouvement citoyen, celui-ci semble ignorer deux r�alit�s incontournables, � savoir que l�organisation de ces �lections r�pond � une revendication du mouvement et aussi que 70% de la population a pr�f�r� bouder les urnes. Faut-il encore rappeler que l��mergence du mouvement s�est faite � l�heure m�me o� la Kabylie disposait d��lus tout l�gitimes � tous les niveaux institutionnels. La pr�sidence tournante Tizi-Rached, les 2/01/2006