Le minist�re de l�Education nationale et le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE) se sont entendus, hier, sur l�installation d�une commission mixte pour �tudier les dol�ances de ce syndicat dans quatre ateliers. Pour rappel, c�est suite � un pr�avis de gr�ve d�pos� par ce syndicat autonome que le ministre de l�Education nationale a demand� l�ouverture du dialogue entre les deux parties. Boudjenah, secr�taire g�n�ral de ce syndicat, d�cide alors de geler la gr�ve pr�vue pour aujourd�hui et demain. Benbouzid, qui a insist� sur le dialogue et la concertation, n�a pas r�ussi � convaincre l�autre syndicat autonome (Unpef) que dirige Mohamed Ider. Ce dernier qui a exig� la pr�sence autour de la table de n�gociations de tous les signataires du pr�avis de gr�ve d�pos� le 12 janvier dernier, � savoir le Cnapest et le CLA, deux organisations non agr��es, le Satef et le Sete (UGTA) deux syndicats agr��s, mais leur mot d�ordre n�a pas �t� cautionn� par leurs coll�gues du m�me syndicat. Si le premier est revendiqu� par trois responsables, pour le deuxi�me, par contre, il n�a pas �t� cautionn� par la tutelle syndicale, le FNTE. Aussi, le minist�re a d�cid� d�ouvrir le dialogue avec le SNTE, le seul syndicat agr�� et l�Unpef, et ce, conform�ment � la loi 90/02. Le premier a d�cid� de geler son mouvement, le second persiste et signe quant � l�observation de la gr�ve. Le minist�re de l�Education nationale, qui a jug� par la suite que l�Unpef a outrepass� certaines dispositions r�glementaires, d�pose une plainte en r�f�r� d�heure en heure pour exiger l�annulation de la gr�ve � l�encontre des signataires de la demande du pr�avis de gr�ve. C�est ainsi qu�on reproche � Ider d�avoir sign� un document ill�gal et d�avoir autoris� d�autres syndicats non agr��s � se r�unir dans son local, apprend-on, selon une source proche du minist�re de l�Education nationale. Par ailleurs, le premier responsable du secteur a pr�cis� que certaines revendications doivent �tre prises en charge par le gouvernement dans un cadre national tel que le statut particulier du travailleur et la revalorisation des retraites. Boubekeur Benbouzid a rappel�, en outre, que les travailleurs du secteur ont b�n�fici� en 2002 d�une augmentation de 20% octroy�e aux travailleurs de tous les secteurs, en 2003 d�une augmentation de 30% et d�une autre augmentation de 30% pour le seul secteur de l��ducation. Ce qui porte � 50% de l�augmentation des salaires. �Cette augmentation constitue une premi�re dans le secteur jamais enregistr�e depuis l�ind�pendance �, avait d�clar� le ministre lors de la rencontre avec les deux syndicats en question. Le premier responsable du secteur a, par ailleurs, d�nonc� les �man�uvres politiques� de certains, tout en d�clarant que la question des retraites concerne tous les secteurs socio�conomiques et ne peut concerner le seul secteur de l�Education nationale. Enfin, il est � noter que dans le pr�avis de gr�ve de la coordination sign� par le CLA, le Cnapest, le Satef, le Sete et l�Unpef, il est revendiqu� l�augmentation des salaires de toutes les cat�gories des travailleurs du secteur, dans le cadre du statut de la Fonction publique, la retraite totale � 100% et le respect du libre exercice du droit syndical et du droit de gr�ve. En somme, dans un communiqu� transmis � notre r�daction, le SNTE, qui s�est r�uni hier avec le minist�re de tutelle pour d�cider de l�installation officielle de la commission mixte qui d�battra dans des ateliers de la plateforme de revendications d�pos�e � cet effet dont l�augmentation des salaires et la r�duction de d�part de l��ge � la retraite, il a �t� d�cid� en commun accord de proc�der � l�installation officielle, le 17 janvier 2006.