Les universitaires ch�meurs ont d�cid� de monter au cr�neau en organisant, demain, un sit-in illimit� devant le si�ge du minist�re de l�Emploi et de la Solidarit� nationale. A l�initiative du Groupement national des forces juv�niles ind�pendant pour l�emploi et la dignit�, cette action de protestation vise la revendication de postes d�emploi. F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le mouvement, selon M. Bachir Boudelal, coordinateur g�n�ral du groupement, r�unit des jeunes des 46 wilayas du pays. Ces derniers, ne croyant plus aux promesses de la tutelle, demandent des postes de travail permanents, des cr�dits bancaires ou la pension ch�mage de 10 000 DA. Pour ce qui est du sit-in pr�vu demain, les jeunes ch�meurs pr�voient d�aller m�me vers une gr�ve de la faim pour, disent-ils, r�clamer leurs droits l�gitimes. �Nous ne voulons plus nous contenter des fausses promesses du ministre de l�Emploi et de la Solidarit� nationale, on nous fait courir depuis plus de quatre mois. C�est pour cela que nous allons rassembler un maximum de ch�meurs universitaires qui viendront exprimer leur ras-le-bol du m�pris qu�affichent � leur �gard les autorit�s concern�es�, s�est indign� M. Boudelal, ajoutant par ailleurs qu�aucune solution n�a �t� trouv�e � ce jour aux probl�mes que vivent ces jeunes aux quatre coins du pays. Selon notre interlocuteur, �une r�union a eu lieu le 13 octobre dernier avec le ministre qui a assur� qu�une conf�rence nationale de l�emploi sera tenue le 5 d�cembre 2005. Toutefois, une fois tenue au minist�re, cette r�union a tourn� � la plaisanterie puisque les responsables se sont content�s de nous insulter et de nous traiter de voyous. Du coup aucun de nous n�a eu de poste d�emploi durant ces derniers mois�, a confi� M. Boudelal qui a rappel� que les jeunes se sont d�j� mobilis�s le 13 janvier � El-Taref en organisant un sit-in qui a rassembl� 3000 jeunes. A Skikda, c�est une marche qui a �t� initi�e dimanche dernier. A travers ces actions de protestation, ces jeunes ch�meurs entendent faire parvenir leur appel de d�tresse au chef du gouvernement et au pr�sident de la R�publique.