D�s son installation et apr�s un diagnostic de la situation, le wali de Batna a mis au point une strat�gie de d�veloppement des quartiers de la capitale des Aur�s. Cette strat�gie repose sur le fait que la ville a �t� divis�e en 18 zones comportant un ou plusieurs quartiers avec l�implication directe des membres de l�ex�cutif, des �lus communaux et du mouvement associatif dans la prise en charge des probl�mes sp�cifiques auxquels sont confront�s les habitants de ces quartiers. Il est vrai qu�une ville aussi grande que Batna, avec ses 350 000 habitants, n�cessite l�effort de diff�rents intervenants et un travail collectif pour �tre g�r�e convenablement. Les �lus gardent intactes leurs pr�rogatives et ceux qui les aident � r�soudre les probl�mes, ne le font que pour le bien-�tre de la communaut�. Des r�unions p�riodiques sont organis�es et concernant � chaque fois trois ou quatre zones. Les sorties des commissions sur le terrain font ressortir un constat pr�cis des lieux. Les besoins et les propositions sont mis en �vidence. Et c�est sur ces param�tres de base que l�op�ration a �t� lanc�e. A Zemala, par exemple, le stade a �t� r�habilit�, ce qui a permis � l��quipe locale de s�engager dans le championnat de wilaya. Plusieurs autres actions sont en phase d��tre, elles aussi, concr�tis�es dont le bitumage de plusieurs rues, l�assainissement du parc � fourrage et la r�alisation d�un r�seau d�eau potable � Hamla entre autres. Ce qu�on peut d�ores et d�j� ressortir de positif dans cette op�ration, c�est le fait qu�elle est motivante et que les intervenants, surtout les responsables des zones, font tout pour r�gler dans de brefs d�lais, les probl�mes qui se posent au niveau des quartiers dont ils ont la charge. Le deuxi�me point est relatif au fait que le mat�riel et les engins dont dispose la wilaya sont exploit�s sans prendre en consid�ration le fait qu�ils appartiennent � tel ou tel autre secteur. Il n�y aura plus d�engins qui resteront inutilis�s. Des entrepreneurs priv�s ont m�me �t� sollicit�s par des directeurs de wilaya pour fournir leur mat�riel roulant ou autre afin d�aider � la concr�tisation d�une action qui n�cessite beaucoup de moyens. Le troisi�me point est le fait que tout le monde s�implique. Le quatri�me point, c�est que cette op�ration de d�veloppement des quartiers donne espoir aux citoyens et leur permet de se rendre compte qu�ils ne sont pas seuls face � leurs probl�mes. D�autres points peuvent �tre encore cit�s mais ce qui est plus important, c�est que de telles initiatives permettent l��quilibre social qui est l�objectif primordial des pouvoirs publics. Toujours dans ce contexte, le mouvement associatif est plus que jamais interpell� et les associations doivent s�impliquer davantage pour donner l�exemple. On ne peut �videmment pas compter sur les associations �pirates� qui n�existent que sur papier. Le simple citoyen luim�me doit �tre � la hauteur de l��v�nement en affirmant sa pr�sence par des actions personnelles de nettoyage et d�embellissement. Peindre un mur, une porte, donner un coup de balai, jeter les ordures l� o� il faut et quand il faut, sont entre autres des actions simples mais tr�s significatives du point de vue citoyennet� et civisme.