Au lyc�e Amar-Manseri de Ouacifs, le service de l�internat pour filles �loign� assur� depuis pr�s de cinq ann�es, a �t� suspendu � l�entame de cette ann�e scolaire. A l�origine de cette suppression, la mutation de l�ex-ma�tresse dans un lyc�e voisin, celui d�Ath-Yenni, plus pr�cis�ment dans le sillage du mouvement des diff�rents corps de l��ducation effectu� au courant des grandes vacances �coul�es. Depuis, les nombreuses sollicitations de la nouvelle direction de l��tablissement pour le remplacement de cette ma�tresse se sont toutes r�v�l�es sans succ�s bien que deux �ducatrices auraient �t� affect�es sans pour autant rejoindre ledit poste vacant. Une solution temporaire aurait �t�, par ailleurs, sugg�r�e consistant en l�affectation au lyc�e par les trois communes de la da�ra de trois jeunes filles pour assurer par roulement ce poste dans le cadre de l�emploi des jeunes. Mais cette proposition aurait bien re�u un niet du proviseur qui ne veut certainement pas imiter les diverses administrations et autres services qui recourent, loin de toute l�galit�, � cette astuce pour combler leur d�ficit en personnel. A noter que de par son statut initial de technicum, le lyc�e polyvalent de Ouacifs se devait d�accueillir en internat de nombreux �l�ves des da�ras limitrophes comme Ath-Yenni et Ouadhias. Cela justifie d�ailleurs l��dification de deux blocs d�h�bergement de 300 lits (un pour les filles et l�autre pour les gar�ons). Et comme l��tablissement a chang� de statut pour devenir lyc�e polyvalent, la demi-pension, assur�e pendant cinq ann�es, ne profitent qu�aux lyc�ennes et encore dans une tr�s faible proportion. Elles ne sont annuellement, en effet, qu�une cinquantaine de jeunes filles, pour la plupart venant des deux villages les plus �loign�s de la da�ra, Agouni- Fourrou et Tiguemounine, distants de pr�s d�une dizaine de kilom�tres du chef-lieu et Ath-Ergane, village voisin beaucoup plus �loign� et relevant administrativement de la commune limitrophe d�Agouni-Gueghrane. Un d�sint�r�t paradoxal quand on rappelle le forcing op�r� par les parents d��l�ves et les autorit�s pour l�ouverture de cet internat, mettant en avant des arguments en b�ton li�s principalement � l��loignement de lyc�ens avec son lot de d�sagr�ments (finances, retards, fatigue), surtout en p�riode hivernale, comme c�est pr�sentement le cas.En attendant, les deux blocs subissent, comme le reste des autres blocs de l��tablissement, les caprices de Dame Nature avec l�zardes et autres fissures, mettant � nu les multiples contrefa�ons ayant �maill� les travaux de r�alisation de cette immense infrastructure. Des travaux dont plus de 60% ont �t�, faut-il le ressasser � l�intention de certains � la m�moire courte, l��uvre d�une cinquantaine d�entreprises et autres t�cherons en un temps record de six mois seulement pour ensuite attendre une bonne ann�e pour �tre fonctionnel !