Jug� presque inutile et sans importance, l�internat a disparu du jargon m�me de l'�ducation pendant des lustres, du moins � l��chelle locale. Aujourd�hui, il constitue une aubaine pour des dizaines, voire des centaines de lyc�ens et lyc�ennes en qu�te de stabilit�. Ainsi, deux enveloppes consistantes ont �t� allou�es par les instances concern�es pour rouvrir l�internat des deux lyc�es de l�ex- Michelet (Ben-Boula�d et le lyc�e de jeunes filles). Il y a quelques ann�es, on consid�rait que le r�gime de l�internat �tait beaucoup plus motivant, d�autant plus que l��l�ve y �tait � plein temps. La r�forme et le manque de moyens, notamment le transport scolaire, ont mis fin � ce �privil�ge�. Et les parents ont vite opt� pour cette facilit� : garder leurs potaches chez eux. Toutefois, quelques bus assurant le transport scolaire et datant parfois de 1985 (des cars de Sonacome 49V8) n�arrivent plus � r�pondre d�une mani�re efficace et durable � la demande de centaines d��l�ves. Ces derniers sont souvent contraints � subir les d�sagr�ments des retards r�p�t�s au quotidien, caus�s par des pannes. D�laiss�s depuis plus de sept ans, les dortoirs du lyc�e de jeunes filles b�n�ficient d�une enveloppe cons�quente pour leur r�am�nagement, � commencer par la r�paration de la toiture afin de parer aux �ventuelles infiltrations des eaux de pluie. �Cette initiative viendra soulager un tant soit peu les �l�ves des villages lointains d�A�t Yahia, d�Abi Youcef ou d�Akbil qui souffrent souvent de l'�loignement�, dira le proviseur qui demeure convaincu que cette formule sera sans aucun doute un vecteur privil�gi� pour la nouvelle r�forme, � condition de doter l��tablissement en moyens et conditions de travail favorables. De l�avis des parents d��l�ves qui accueillent avec int�r�t cette nouvelle, �il serait tr�s int�ressant d�optimiser l�internat, dans la mesure o� les instances concern�es s�attelleraient � entreprendre des engagements en mati�re de s�curit�, car l��tablissement est situ� dans un endroit isol� de la ville de l�ex-Michelet�.