Soixante-six pi�ces mon�taires romaines, sept t�tes de fl�ches p�trifi�es pr�historiques, trois pi�ces p�trifi�es pr�historiques, deux lanternes argileuses, quarante-cinq fossiles, une pi�ce de for�t fossile, une statue de cuivreuse de Tinhinane et une autre de N�fertiti. Tel est le butin que la gendarmerie a pu r�cup�rer � Ouargla. Suite � des informations parvenues � la cellule de protection des biens culturels, les gendarmes de la brigade ont, en effet, op�r� une perquisition le 5 f�vrier au niveau d�un taxiphone � la cit� Brahmia de la commune de Ouargla. En pr�sence du propri�taire du local, les pi�ces arch�ologiques ont �t� saisies et transmises au chef de service arch�ologique de la direction de la wilaya. Il a �t� �tabli que ces objets repr�sentent �un h�ritage culturel certain�. Le procureur de la R�publique de Ouargla a prescrit l�ouverture d�une enqu�te. Cette intervention de la cellule de protection des biens culturels est une premi�re. Il a �t� d�cid� r�cemment de la cr�ation de ce type de structure. Dans un premier temps, il est cr�� quatre cellules de lutte contre les atteintes aux biens culturels implant�es au niveau des commandement r�gionaux de gendarmerie d�Oran, de Ouargla, de Constantine et de Tamanrasset. Ces cellules travailleront en collaboration avec les services en charge du patrimoine culturel et historique. Le si�ge du bureau central est au niveau de l�Institut national de criminalistique et criminologie de la Gendarmerie nationale. Les gendarmes d�sign�s pour activer au sein de ces cellules ont re�u une formation pratique sp�cialis�e par l�Agence nationale d�arch�ologie, de protection des sites et monuments historiques. Ceci pour, entre autres, qu�ils puissent diff�rencier les objets authentiques des copies et se familiariser avec les diff�rentes m�thodes de protection.