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VIANDE HALLAL
IRLANDE, FRANCE, ALLEMAGNE, BELGIQUE,... PAYS MUSULMANS La mafia du faux hallal (I) Enqu�te de Amine-Marouane BOULANOUAR
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 02 - 2006

En l�absence d�une r�glementation, des individus qui se sont autoproclam�s contr�leurs de viande hallal, sans scrupules et sans respect pour des millions de musulmans d�Europe et d�ailleurs, entretiennent une vaste tromperie qui leur rapporte des milliards d�euros depuis des ann�es. Ces fraudeurs et escrocs ont cr�� des associations ou des soci�t�s arborant tant�t le logo d�un minaret, tant�t le nom de l�islam puis d�livrent contre une �taxe hallal� de vrais faux certificats de viande hallal sans contr�le d�abattage qui a lieu souvent � des centaines de kilom�tres de leurs bureaux. Cette entreprise de tromperie au nom de l�islam est constitu�e de fili�res, de r�seaux et de connexions qui agissent au vu et au su des pouvoirs publics de France et d�ailleurs ligot�s par la loi de la la�cit�.
Au cours de cette enqu�te, nous avons trouv� dans des abattoirs de Hollande, de Belgique... des centaines de ces �certificats de viande hallal� sign�s � blanc, avant m�me les abattages et pr�ts � l�emploi. L�Alg�rie qui importe d�Allemagne, d�Irlande et de France des viandes ovine et bovine, des produits �labor�s (p�t�s et cachir) est-elle concern�e par cette tromperie ? Nous publions � partir d�aujourd�hui les chapitres de la deuxi�me partie de cette enqu�te (la premi�re partie ayant �t� publi�e le 12 d�cembre dernier) qui en comporte trois. La derni�re partie sera publi�e prochainement.
En l�absence d�une r�glementation, des individus, qui se sont autoproclam�s contr�leurs de viande hallal, sans scrupules et sans respect pour des millions de musulmans d�Europe et d�ailleurs, entretiennent une vaste tromperie qui leur rapporte des milliards d�euros depuis des ann�es. Ces fraudeurs et escrocs ont cr�� des associations ou des soci�t�s arborant tant�t le logo d�un minaret, tant�t le nom de l�islam puis d�livrent contre une �taxe hallal� de vrais faux certificats de viande hallal sans contr�le d�abattage qui a lieu souvent � des centaines de kilom�tres de leurs bureaux. Cette entreprise de tromperie au nom de l�islam est constitu�e de fili�res, de r�seaux et de connexions qui agissent au vu et au su des pouvoirs publics de France et d�ailleurs ligot�s par la loi de la la�cit�. Au cours de cette enqu�te, nous avons trouv� dans des abattoirs de Hollande, de Belgique... des centaines de ces �certificats de viande hallal� sign�s � blanc, avant m�me les abattages et pr�ts � l�emploi. L�Alg�rie qui importe d�Allemagne, d�Irlande et de France des viandes ovine et bovine, des produits �labor�s (p�t�s et cachir) est-elle concern�e par cette tromperie ? Nous publions � partir d�aujourd�hui les chapitres de la deuxi�me partie de cette enqu�te (la premi�re partie ayant �t� publi�e le 12 d�cembre dernier) qui en comporte trois. La derni�re partie sera publi�e prochainement. �D�accord pour le prix. Mais pour le certificat hallal, d�brouillez-vous avec le gars qui est en face... Mais je ne veux pas que vous apposiez le tampon dans mon frigo. Je ne veux pas avoir de probl�mes, je n�ai rien vu...�, affirme, � voix basse, ce grossiste en viandes du march� de gros de Rungis, �la plus grande plate-forme alimentaire d�Europe�. Il est 5 heures. Un froid glacial. Mohamed B. ex-cam�raman � l�ENTV, aujourd�hui boucher � Paris gr�ce � l�h�ritage de son �pouse, nous accompagne pour nous faire d�couvrir comment se pratiquent depuis plusieurs ann�es la tromperie, la fraude en ce qui concerne les viandes faux hallal. L�interlocuteur du grossiste, un boucher marocain, install� � Barb�s, semble r�fl�chir. Nous, nous faisons mine de choisir les carcasses de veau � perte de vue. �Que voulez-vous ? Des bovins ou des ovins ?�, demande ce grossiste qui lance tout de go �C�est de la viande d�excellente qualit�. Il y en a d�Espagne, de Hollande et d�Irlande�. Devinant l�origine de Mohamed, trahi par la couleur de sa peau, il poursuit : �La majorit� des boucheries musulmanes de Paris s�approvisionnent chez moi�, quelques instants puis il demande � Mohamed : �Etes-vous boucher ?� En dix ans de pr�sence � Paris, c�est �la deuxi�me venue� ici de Mohamed qui a l�habitude de se faire ravitailler chaque semaine par un abattoir rouennais. Peu connu dans les parages, le grossiste fran�ais craignait une mauvaise surprise de la brigade de r�pression des fraudes. �Non, non. je suis un d�marcheur pour des soci�t�s alg�riennes. Je cherche de la viande de qualit� mais elle doit �tre hallal...�. Le grossiste esquisse un sourire avant de r�pondre : � Pour l�exportation, il faut plut�t de la viande fran�aise. C�est moins contraignant. Je connais bien la proc�dure, il faut plusieurs certificats. Des certificats d�analyse sanitaire... qu�il est plus facile d�obtenir lorsque la viande est fran�aise. Pour le hallal, nous trouverons une solution. Venez dans mon bureau. Mohamed sera �sauv� in extremis par le boucher marocain de retour. A quelques m�tres, il s�entretenait avec le �gars�. La quarantaine, barbe tr�s fournie, caban noir tr�s large, il est en compagnie de trois personnes. Il n�est pas ais� de saisir leurs propos mais nous les comprendrons quelques instants apr�s. � Je prends deux carcasses de veau. Dites-moi leur poids et �changez-moi 500 euros en petites coupures. Merci, tout est r�gl�, affirme-t-il au grossiste qui abandonne Mohamed. (En un clin d��il, Mohamed sort de l�entrep�t frigorifique et susurre : � Nous allons le suivre. Quelques instants apr�s, les carcasses son mises � l�int�rieur d�une camionnette frigorifique � demi-pleine de viande ovine. A la lueur des premiers maigres rayons de soleil qui embellissent l�une de ces derni�res journ�es de d�cembre, le �barbu� s�am�ne au niveau de la porte arri�re du v�hicule. Quelques mots �chang�s avec le Marocain, il se courbe en sortant de sa poche droite une estampe qu�il applique plusieurs fois sur la chaire bovine... Puis, de sa poche gauche il tire un document qu�il remet � son comp�re lequel lui glisse, le regard tendu, des billets de banque. Ils se s�parent. L�op�ration a dur� quelques minutes. Dans son v�hicule, Mohamed pr�cise : � C�est de la viande de faux hallal. Dans l�entrep�t, il n�y avait pas une carcasse portant le label hallal. La viande vient de l��tranger, elle n�est pas ch�re, le boucher a trouv� quelqu�un qui lui procure un certificat hallal dont le prix varie en fonction du poids de la carcasse... De toutes les fa�ons cette fausse viande hallal co�tera moins cher que la vraie viande hallal. Nous allons le suivre jusqu�� son magasin puis on verra ensuite. Impossible ici d�utiliser l�appareil photo dans ce vaste espace o� l��tranger subit des regards obliques et m�me inquisiteurs. L�, tous se connaissent et se reconnaissent. Des dizaines de grossistes en viande, des centaines de bouchers, de restaurateurs, des commer�ants en tous genres alimentaires, mais surtout des Maghr�bins, des Orientaux aussi mais surtout, de prime abord, de confession musulmane dont la plupart de tendance islamiste. A un moment, le march� Rungis, subitement, se vide. Au caf� o� nous observons s��changer des sommes consid�rables � m�me les tables, soudain tous les clients sortent. �C�est la pri�re d�el fedjr�, rassure Mohamed en joignant ses pas � ceux du boucher marocain qui abandonne sa table o� il d�gustait un th�, l�esprit tranquille discutaillant avec un jeune, le chauffeur qui conduira la camionnette jusqu�� Barb�s. Dans les entrep�ts et espaces de vente, il ne reste que les grossistes. Pas un seul ne dispose d�une carcasse portant le label �hallal�. Bovins ou ovins, tous abattus autrement que par l�abattage rituel musulman. Pourtant c�est l� que se ravitaillent en gros �80% des boucheries musulmanes de la r�gion parisienne�. Visiblement, les grossistes ne font pas dans la tromperie puisque aucune carcasse n�est estampill�e hallal. Mais comme par miracle, cette viande devient hallal d�s qu�elle sort de l�entrep�t... A les voir prier, s�agenouiller devant le Sublime Cr�ateur, on leur donnerait la prunelle des yeux. Mais quelques instants apr�s, des comportements sataniques. Toute une communaut� qu�ils trompent ! qu�ils trompent en gros, en long et en large en toute impunit�. Les services fran�ais ou m�me europ�ens sont impuissants au nom de la loi. Le licite et l�illicite relevant de la... communaut� musulmane qui doit s�organiser en cons�quence, nous dira-t-on. M�me le Conseil fran�ais du culte musulman, tiraill�, n�a rien pu faire depuis sa cr�ation, pr�cise un imam de Rouen. �C�est la loi de la jungle. Des associations culturelles, des mosqu�es, des centres culturels, des imams, chacun a sa smala, chacun fait ce qui l�arrange. C�est le dernier souci des pouvoirs publics qui jouissent de voir la communaut� musulmane divis�e...�, confie un boucher, lui aussi de Barb�s, mais dont le commerce est d�sert� malgr� qu�il vende du vrai hallal. (Une visite sur les lieux m�mes de l�abattoir fournisseur permettra de constater qu�il s�agit effectivement d�abattage rituel hallal sur lequel nous reviendrons). Il explique : � Je suis livr� par l�abattoir Socopa de Neubourg. Tout le monde peut assister � l�abattage. C�est du vrai hallal, assur� par une association qui assure le contr�le. Elle est b�n�vole et donc je ne paie aucune taxe hallal. Malgr� cela, je vends plus cher que chez les autres boucheries. C�est normal, ma viande est fran�aise. Chez les autres, c�est une viande d�importation qui est c�d�e � un prix plus bas. Certains pr�tendent que la viande hallal est plus ch�re. C�est faux. La chert� est li�e � l�origine de la viande et non au label hallal. En face de moi, la boucherie hallal comme la mienne est pleine de clients, qui sont tromp�s. Ils croient acheter du hallal. Ce n�est pas du hallal car son propri�taire ach�te en gros � Rungis. Or, � Rungis, il n�y a pas une carcasse hallal qui est livr�e aux grossistes. Toutes ces carcasses proviennent de Belgique, d�Allemagne, de Hollande, d�Italie. Une fois arriv�es dans les boucheries, elles sont vendues hallal. Les consommateurs musulmans ne se posent pas de questions... (Long r�quisitoire et juste r�alit� des choses). Plut�t gravit� des choses, car nul ne sait comment r�agira cette communaut� lorsqu�elle prendra conscience de la fraude, de la tromperie, de l�escroquerie et de l�abus de confiance auxquels elle est soumise depuis des ann�es. Livr� � elle-m�me dans les cit�s ghettos, abandonn�e, �cart�e, �cartel�e m�me, que lui reste-t-il de cher, d�intime ? Sa conviction religieuse dans laquelle l�int�grisme extr�miste tente de la manipuler. A l��vidence, tout est fait � directement ou indirectement ?� pour l�y encourager.
95 000 poulets ��gorg�s� par jour (!!!)
En ce qui concerne la volaille, Rungis c�est la chienlit... Pr�s de la moiti� des poulets portent des tampons �manant de dizaines d�organismes dits de contr�le de viande hallal. Comme des champignons, ils poussent... sur le dos du consommateur. Certains, tel Antoine Bonnel, patron d�Algodoal et compagnie, qui se d�clare �leader en Europe pour le marketing et la promotion des produits du monde�, qui innove en organisant son 3e salon international de l�alimentation hallal (en juin 2006) et qui ainsi, fournit la preuve que cette alimentation hallal est source de grands b�n�fices, de gros gains et de profits substantiels, Antoine Bonnel, donc, attribue � ces contr�leurs la qualit� d�organismes OFFICIELS. Rien de tout cela. Il s�agit d�associations, de soci�t�s, ou d�individus qui se sont autoproclam�s contr�leurs en jouissant le plus souvent de b�n�diction de quelque imam qui re�oit sa part du g�teau. De quelle OFFICIALITE peuvent-ils jouir dans un Etat la�que qui ne s�embarrasse d�aucun contr�le religieux. A bien analyser les choses, Antoine Bonnel d�fend d�abord ses propres int�r�ts, exactement comme le font des contr�leurs mercantilistes sous-traitants de mosqu�es que des observateurs estiment abus�es (nous y reviendrons). On confie bien � Rungis que le poulet labellis� hallal n�a rien de limite. �Il est haram. Illicite � la consommation par des musulmans�, estime Mohamed, toujours les yeux riv�s sur la camionnette frigorifique qui �tra�ne� sur la ceinture p�riph�rique. En majorit�, le poulet c�d� en gros � Rungis provient de Belgique et de Hollande. Six jours sur sept, sans arr�t, 24 heures durant, l�entreprise Van Hoey d�clare proc�der � l�abattage rituel hallal de 95 000 � 100 000 poulets par jour !!! Du hallal, nous a-t-on assur� lors de notre passage (nous y reviendrons dans la troisi�me partie de cette enqu�te) sans nous permettre d�assister � l�abattage. Deux jeunes employ�s maliens nous r�v�leront n�avoir jamais assist� � l�abattage, n�avoir jamais vu de sacrificateurs proc�der � l��gorgement conforme au rite, et ce, malgr� cinq ans d�anciennet� dans cette entreprise qui dispose elle aussi de �certificats de viande hallal� vierges et sign�s .... 95 000 poulets abattus par jour ? Oui, c�est possible gr�ce au syst�me d��lectronarcose auquel certains mercantilistes ont attribu� le caract�re licite gr�ce au concours de religieux adeptes du wahabisme lesquels, au secours de leurs complices bienfaiteurs ont d�cr�t� des fetwas. Contraires m�me � l�islam. Qu�est-ce que l��lectronarcose sinon que de soumettre les volailles plong�es dans l�eau �lectrifi�e, soi-disant pour les �tourdir, avant de leur trancher les t�tes � l�aide d�une scie circulaire. Pour la mascarade, au moment o� vous d�sirez visiter les lieux, le metteur en sc�ne accrochera une inscription �Bismillah�, disposera 3 ou 4 employ�s �musulmans� qui joueront le r�le de sacrificateurs, pr�tendre que l�amp�rage utilis� pr�serve les volailles de l�arr�t cardiaque et tutti quanti. Les volailles sont d�j� mortes avant le passage � la scie circulaire. Du pur illicite. Cheikh Abou Abdeslam du minist�re des Affaires religieuses est formel : �Avant leur abattage rituel, les ovins, les bovins et les volailles doivent �tre dans leur �tat naturel. Ni assommage, ni �lectronarcose qui emp�che l�animal de se d�battre et donc d�expulser le sang, ce qui est le propre de l��gorgement rituel� (nous publierons son interview au cours de la publication de cette deuxi�me partie de l�enqu�te). Seul le gain faible, le profit, la cupidit� motivent des pseudos ex�g�tes, encore imberbes, en mal d�imamat, originaires pour la plupart de Syrie ou du Liban, appel�s � la rescousse par la faune de fraudeurs associ�s � des producteurs de volailles, essentiellement en Belgique, qui ont trouv� le filon dans le faux hallal.
Vrai faux-hallal
A 7h30, Barb�s grouille d�j�... Mohamed gare dans une ruelle apr�s avoir d�pass� la camionnette d�o� le boucher marocain (pr�cisons que des bouchers alg�riens, tunisiens ou autres s�adonnent � la m�me pratique) aid� par un jeune employ�, dirige les carcasses � l�int�rieur de la boucherie o� elles sont accroch�es l� o� elles doivent... accrocher le regard du client. Juste en face, une brasserie. Nous nous y installons pour observer cet authentique man�ge. Les consommateurs, � 8h10, commencent � affluer. A environ 15 m�tres, une autre boucherie hallal. Bien achaland�e, mais sans client. Celle de l�interlocuteur dont les propos sont rapport�s plus haut. La d�coupe est entam�e. Le boucher, le chauffeur et l�employ� ont la main dans la p�te. Difficile d�en conna�tre le prix de vente au risque d��tre reconnus. Mohamed explique l�astuce : si je lui demande si la viande est hallal, il va montrer le label sur les carcasses et m�me produire de faux certificats qu�il a cachet�s ce matin. Normalement, le cachet �hallal� doit �tre appos� dans l�abattoir, quelques instants apr�s l�abattage. Cela n�a pas �t� fait parce que ce n�est pas une viande hallal... Il suffit d�acheter les services d�un imam, d�une association et le tour est jou�... C�est une mafia bien organis�e, elle a les bras longs. Soit on marche avec elle, alors on s�enrichit, gr�ce au faux hallal, sinon on s�appauvrit � cause du vrai hallal.
A. M. B. (A suivre)

COMMENTAIRE
Proc�s d�intention et silences
La premi�re partie de l�enqu�te (publi�e dans notre �dition du 12 d�cembre dernier) a mis � nu les fraudes et escroqueries au nom de l�Islam dont est victime la communaut� musulmane tant en France qu�en Europe ou dans les pays musulmans. Imm�diatement, tandis que les investigations se poursuivaient, elle a d�stabilis� des individus appartenant aux r�seaux, fili�res et connexions de cette maffia du faux hallal qui, par ses agissements, s�identifie � celle d�Al Capone. Comme cette derni�re, elle dispose de ramifications dans la haute administration, dans les services fran�ais et hollandais de la r�pression des fraudes dont certains inspecteurs sont instrumentalis�s � des heures tardives de la nuit, et aussi dans des mosqu�es transform�es par certains qui se sont autoproclam�s �contr�leurs de viande hallal� en v�ritables PME (nous y revendrons en d�tail dans la troisi�me partie de cette enqu�te). Au lendemain m�me de la publication de la premi�re partie de cette enqu�te, les fraudeurs et leurs complices corrompus ont r�agi par la menace, l�intimidation, le proc�s d�intention jusqu�� pr�tendre que ces investigations �taient �t�l�guid�es�. Pr�cisons que l�auteur de cette derni�re all�gation soutient l�avoir r�colt�e dans le milieu naus�abond des colporteurs de rumeurs, ce qui donne une id�e de ses fr�quentations. �T�l�guid�es� ? Et alors ? Faudrait-il d�noncer les honn�tes gens et prot�ger les escrocs, les fraudeurs, les usurpateurs, les pseudo-contr�leurs et leurs acolytes de tout bord de ce gang europ�en du faux hallal. Ces complices ont rassur� leurs bienfaiteurs entre autres ceux corrupteurs de l�entreprise Charal, sp�cialis�e dans la production de produits �labor�s (steack hach�,...) faux hallal (nous y reviendrons) en soutenant qu�ils interviendraient pour bloquer la publication de cette enqu�te. Des complices auteurs de coups de t�l�phone anonymes, d�insultes, de menaces du genre �Arr�tez, sinon vous le paierez ch�rement�... Les intimidations n�ont pas manqu� aussi, telle celle d�un comp�re des escrocs qui n�a pas trouv� mieux que d�annoncer qu�il mette �une batterie de b�tonniers aux trousses du Soir d�Alg�rie, s�il osait citer� son nom. Qui se sent morveux se mouche ! Ou bien ce proverbe bien de chez nous : Qui n�a pas de foin dans son ventre ne craint pas le feu.. Des intimidations de toutes sortes m�me contre ceux qui n�ont pas h�sit� � nous entretenir sur cette question du faux hallal laquelle se r�v�le �tre un panier � crabes. Des sacrificateurs, des �contr�leurs�, des producteurs, des distributeurs, des hauts fonctionnaires, des imams tous marocains, turcs, tous trouvent leurs comptes dans cette �manne c�leste� qui procure un argent fou dont nul (mis � part les fraudeurs) ne sait avec pr�cision � qui il profite. Il est �vident que de gros int�r�ts ont �t� �branl�s par les informations publi�es le 12 d�cembre dernier. Jusqu�o� vont-ils ? Comment expliquer ce refus du pr�fet de Marseille � autoriser le directeur local des services v�t�rinaires � nous entretenir � propos de la viande hallal ? Un silence qui en dit long sur les implications et les complicit�s � un haut niveau des services de l�agriculture irrigu�s par un ministre pro-Chirac et donc pas du bord de Sarkozy (ministre de l�Int�rieur). Un autre silence � propos d�un certain Nadjib (personnage central dans le milieu du faux hallal), un Marocain qui a vadrouill� dans plusieurs entreprises et au fameux march� de gros de Rungis, qui aurait subtilis� selon des sources s�rieuses, des documents � l�APSI, lors d�une visite en Alg�rie. A souligner aussi : certains de ces individus ont planifi�, r�cemment, de venir �investir en Alg�rie� ou tout au moins y r�aliser des affaires. Revenus bredouilles, ils se sont veng�s par les rumeurs et les all�gations, mensong�res en fustigeant les lois et le �r�gime� alg�riens : n�est-ce pas ce Bouod qui n�a pas trouv� �un partenaire alg�rien capable� de vendre ses produits avari�s et impropres � la consommation (nous y reviendrons) ; n�est-ce pas El Kurti de Marseille et Christophe de Hoot Meat products (Belgique) qui ont tent� de faire ingurgiter aux consommateurs alg�riens des p�t�s, cachirs et saucissons nocifs, toxiques et fabriqu�s � partir de VSM (viande s�par�e m�caniquement) compos�s de tout sauf de viande (nous y reviendrons aussi). Silence aussi chez Charal, dont les responsables, maintes fois sollicit�s, ont refus� de nous recevoir usant de subterfuges, abusant de proc�s d�intention (qu�ont-ils � cacher qui ne se sache d�j� ?) �Brada (Hollande), Charal et Carrefour (France) constituent une des fili�res du faux hallal qui sera trait�e dans nos prochaines �ditions�. Le silence est de mise m�me au minist�re fran�ais de l�Agriculture o� Sophie Greng, attach�e de presse ou responsable de la communication (?), sollicit�e et par email et par t�l�phone, pr�f�re se d�biner pour les raisons obscures. Aucun haut fonctionnaire n�a os� s�exprimer sur ce th�me, pourtant il s�en est trouv� un pour intervenir dans le sens des int�r�ts d�une des entreprises qui cultive la fraude. Evidemment, que derri�re ces silences, se dissimulent des complicit�s actives ou passives. Gangr�n� par l�affairisme, ce milieu s�est m� en lobby qui agit sournoisement pour emp�cher l�instauration d�une r�glementation hallal, officiellement inexistante m�me si les contr�leurs autoproclam�s font accroire le contraire. Chaque euro engrang� accro�t encore plus les voraces app�tits de ces fraudeurs qui n�atteindront jamais leur but qui consiste � mettre au pas Le Soir d�Alg�rie. Menaces, intimidations ou proc�s d�intention : et apr�s ? Chiche pour la batterie d�avocats...


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