SOS disparus et le collectif des familles de disparus en Alg�rie ont inform� hier, � travers un communiqu� public conjointement paraph� par Fatima Yous et Nassera Dutour, de l�ouverture aujourd�hui lundi, � Relizane, du proc�s de deux anciens membres du Groupe de l�gitime d�fense (GLD), en l�occurrence Ahmed Draou et Mohamed Ferrague. Les deux organisations ont pr�cis� que les deux �patriotes� compara�tront devant la cour de Relizane suite � des plaintes d�pos�es en 2005 par les familles de deux personnes disparues. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Les deux personnes disparues, Menaouer Miloud Ameur et Abdallah Brahimi, l�ont �t� en 1995. Leurs familles, rapportent SOS disparus et le CFDA, ont formellement reconnu les auteurs des enl�vements en les personnes des deux �Patriotes� Draou et Ferrague. D�o� les plaintes � leur encontre d�pos�es aupr�s de la cour de Relizane pour �enl�vement et d�tention arbitraire pendant plusieurs ann�es�. Les deux �Patriotes� mis en cause et cit�s � compara�tre d�s aujourd�hui devant la cour de Relizane faisaient partie du Groupe de l�gitime d�fense dirig�, entre 1994 et 1997, par Mohamed Fergane, ancien DEC puis P/APC de Relizane. En 1998, la section de Relizane de la Ligue alg�rienne pour la d�fense des droits de l�homme (LADDH) articule une s�rie de d�clarations ciblant Mohamed Fergane et ses compagnons de lutte contre le terrorisme. La LADDH avait pris sur elle de r�percuter des accusations d�enl�vements, de tortures et d�ex�cutions prof�r�es par des citoyens de la localit� � l�encontre du chef patriote. Des plaintes furent d�pos�es. Interpell� le 27 mars 1998, Mohamed Fergane est remis en libert� provisoire au bout de trois jours. La justice, depuis, ne montrait pas un int�r�t particuli�rement accru � la question des disparus. Le dossier fera, jusqu�au milieu de l�ann�e 2005, l�objet d�une valse politique, ex�cut�e, sur fond de gu�guerre, par des organisations et des familles de disparus. Les campagnes, soigneusement orchestr�es et politiquement int�ress�es, poursuivaient de jeter le discr�dit sur la lutte antiterroriste qu�elle e�t �t� le fait des services de s�curit� ou de citoyens qui ont eu � s�organiser dans le cadre de la l�gitime d�fense. Ao�t 2005, le pr�sident de la R�publique �nonce dans sa charte pour la paix et la r�conciliation nationale des mesures � des indemnisations � qu�il a estim�es � m�me de clore une fois pour toutes le dossier des disparus. Les campagnes �pour la v�rit� sur les disparitions� ont baiss� d�intensit�. Mais ce n�est pas pour autant que le dossier soit d�finitivement clos. Puisque la justice a entrepris d�ouvrir des proc�s � l�encontre des �Patriotes� objet d�accusations. Le proc�s des Patriotes ? Il y a raison � le supposer, d�autant que, par ailleurs, les terroristes, auteurs de crimes innommables, sont exon�r�s de poursuites judiciaires.