Venue sp�cialement de la lointaine ville d�El Bahia, � l�invitation de l�association Igelfan, pour pr�senter jeudi dernier la pi�ce Angaru ad yer tawurt (le dernier tire la porte), la troupe th��trale Parole et action de l�association Numidia d�Oran a carr�ment encens� Bouzgu�ne qui a vibr� au rythme de la repr�sentation suivie par 250 personnes. �uvre de Djamel Benaouf, �crivain, po�te et dramaturge de l�association amazighe Numidia d�Oran, la pi�ce qui met en sc�ne des morts sortis de leurs tombes � la recherche de la libert� perdue, est inspir�e d�un titre de l��uvre de Mohia Asqif n tmana. Interpr�t�e par huit com�diens dont un enfant de 10 ans et une fille, Kahina Cherdoune, la pi�ce est compos�e de plusieurs tableaux o� les sujets et les genres th��traux diff�rent dans le fond et la forme. A travers la pi�ce, pr�sent�e en pr�sence du secr�taire g�n�ral du HCA Youcef Merahi, du pr�sident de l�association Saad Zamouche et du P/APC de Bouzgu�ne, c�est un hommage qui a �t� rendu non seulement aux artistes alg�riens tels que Loun�s Matoub, Abdelkader Alloula, Kateb Yacine et tous les autres, mais aussi aux grands-parents qui, apr�s avoir jalousement conserv� le patrimoine oral, l�ont finalement transmis aux nouvelles g�n�rations. C�est la quatri�me �uvre de Djamel Benaouf et la troisi�me pi�ce jou�e par la troupe Action et parole qui s�illustre par un riche palmar�s. Les quatre chronologies descriptives en forme de po�sie sont essentiellement extraites de plusieurs titres de pi�ces de th��tre, de contes et de quelques films comme El Geurrab wa salihin de Ould Abderrahmane Kaki, Hafila tassir de Azzedine Medjoubi, Jeloul lefhaymi dans un tableau de la pi�ce de Alloula intitul� Lejwad et Muhand Uchabande Mohia.