La d�cision de la fermeture des �coles priv�es prise par les pouvoirs publics et dont sont concern�s 42 �tablissements � travers le territoire national a fait r�agir, hier, les parents d��l�ves par le biais d�un communiqu� transmis � notre r�daction. Ces derniers reprochent aux pouvoirs publics d�avoir pris une d�cision en plein second trimestre. Ce qui va in�vitablement entra�ner des cons�quences n�fastes en mati�re d�adaptation et d�int�gration dans un nouvel environnement, et ce, en pleine p�riode d��valuation p�dagogique trimestrielle. M�me si des directives ont �t� adress�es dimanche par Boubekeur Benbouzid aux directeurs de l��ducation des wilayas concern�es afin de prendre en charge et de faciliter le transfert des �l�ves vers les �tablissements scolaires publics et priv�s, les parents estiment que �la solution de transfert des enfants et leur int�gration dans d�autres �tablissements propos�es par le minist�re de l�Education conforte davantage ce sentiment, mais le pr�judice certain est encore plus important, voire irr�m�diable, pour les �l�ves de classes d�examen (brevet et bac), l�inad�quation des contenus et des m�thodes des programmes enseign�s au niveau des deux syst�mes, priv� et public, les condamnera forc�ment � l��chec�. En cons�quence, la mesure administrative prise � l�encontre des �tablissements de l�enseignement priv� ne prend aucunement en consid�ration l�int�r�t de l�enfant qui devrait �tre l�unique pr�occupation de toutes les parties et tout particuli�rement des autorit�s, et ce, en vue de pr�server l�int�grit� de leurs enfants et leurs droits fondamentaux, selon les parents contestataires. Ces derniers appellent Benbouzid � surseoir � la d�cision de fermeture de ces �tablissements en accordant des d�lais de mise en conformit�. Une mise en conformit�, selon le minist�re, qui a �t� ignor�e par les chefs d��tablissement de ces �coles priv�es qui auraient �t� avertis depuis une ann�e d�j�. En outre, le minist�re de l�Education qui a rappel� �galement dans son communiqu� que le d�lai accord� par la tutelle aux responsables des �coles touch�es par la fermeture n�a pas �t� respect� et que ces derniers semblaient ignorer la loi. Dans une correspondance adress�e au pr�sident de l�Assembl�e populaire nationale (APN), le comit� de coordination des parents d��l�ves des �coles priv�es interpelle les repr�sentants du peuple sur le devenir de ces dizaines de milliers d��l�ves qui se trouvent dans un �tat psychologique perturb� et traumatisant en raison de l�interruption de leur scolarit�. Mais de son c�t�, le minist�re de l�Education nationale rappelle, par le biais d�un de ses responsables, que tous les responsables des �coles priv�es ont �t� inform�s de l�application de la loi, depuis plus de deux ann�es. Pour les parents �galement, la F�d�ration des associations nationales de parents d��l�ves a �t� �galement inform�e. �Aucune personne ne peut ouvrir un �tablissement sans se conformer � la loi qui stipule que l�enseignement dans les �coles priv�es doit se faire en langue nationale et que les enseignants de ces �tablissements seront pris en charge dans le cadre de la formation�, souligne-t-il. Dans ce cadre, un service est ouvert dans ce sens afin de faciliter le transfert des �l�ves vers les �tablissements scolaires priv�s agr��s ou publics. Enfin, il est � noter qu�� Alger, 16 �tablissements ont fait l�objet de fermeture, alors qu�une quarantaine ont eu leur agr�ment. M. D.