Les populations que nous repr�sentons s�impatientent, elles ne croient plus aux promesses des autorit�s qui tardent � se concr�tiser ni aux explications d�ordre s�curitaire tendant � justifier la rupture de l�alimentation en eau potable depuis six mois, d�clarent les repr�sentants des villages A�t-Ma�mar, Ihidoussen, A�t-Sa�da et Tala- Malek, soit environ 5 000 habitants, aliment�s par une citerne communale, une fois par semaine, selon leur r�cit, pr�cisant que cet approvisionnement d�risoire ne touche que les riverains de la route. �Nous nous retrouvons entre le marteau de la population qui ne cesse de nous tarabuster en vue d�obtenir son droit l�gitime � l�approvisionnement en eau potable et l�enclume des autorit�s qui tergiversent en faisant miroiter la r�alisation d�un projet qui n�est pas pr�s de voir le jour, �tant au niveau de l�ouverture des plis, d�une part, comportant, d�autre part, autant de risques d�ordre s�curitaire sinon davantage�, expliquent nos interlocuteurs doutant s�rieusement de la faisabilit� dudit projet pensant que la r�paration de la conduite sabot�e est nettement moins dangereuse, plus rapide et plus �conomique. Leur recours � la m�diatisation survient au terme d�une longue s�rie de d�marches �crites en direction des autorit�s concern�es au niveau de la da�ra et de la wilaya, et m�me au minist�re des Ressources en eau lequel aurait interpell� le wali et inscrit le projet cit� plus haut. Cette m�diatisation survient aussi � l�issue d�une s�rie de r�unions, tenues avec le chef de da�ra et les services concern�s en juillet, en octobre et en d�cembre 2005 ainsi que les 5 et 15 f�vrier de l�ann�e en cours o� les repr�sentants de la population auraient enregistr� une fuite de responsabilit� de la part de leurs vis-�-vis invoquant des raisons s�curitaires � l�appui de leur refus d�engager les travaux de r�paration de la conduite endommag�e. Nos interlocuteurs ne con�oivent pas que l�Etat avec tous ses moyens ne vienne pas au secours d�une population en d�tresse. Aussi ont-ils pris la d�cision, apr�s concertation, d�user de toutes les voies l�gales pour obtenir la prise en charge de leur revendication. D�autres villages, notamment ceux de la commune voisine de M�kira, sont confront�s au m�me probl�me depuis deux ans, d�apr�s leurs dol�ances recueillies lors de la visite du wali dans la da�ra de Tizi Ghenif. L� �galement, le wali a �voqu� les raisons d�ordre s�curitaire qui emp�chent le r�tablissement de la conduite provenant de la cha�ne de Sidi-Ali-Bouneb. Il y a tout un p�rim�tre min� par les hordes du GSPC qui circuleraient sans inqui�tude parmi la population. �Aidez les services de s�curit� � en venir � bout si vous voulez b�n�ficier des bienfaits du d�veloppement local�, a dit le wali � ceux qui l�interpellaient sur la r�paration de la cha�ne d�alimentation. Une r�paration dans les conditions actuelles ne servirait � rien, outre les risques que cela suppose, la conduite sera sabot�e de nouveau comme on l�a d�j� constat�. �Seule votre mobilisation contre le terrorisme peut vous ramener, avec la tranquillit�, l�eau et le d�veloppement local sinon personne ne viendra risquer des vies et son mat�riel pour r�aliser un projet quel qu�il soit�, disait le chef de l�ex�cutif de wilaya � ses interlocuteurs. B. Y.
TIGZIRT A quand une d�charge publique ? Depuis la fermeture de la d�charge publique de Tifra, en octobre 2001, par les citoyens de ce village distant de quelques kilom�tres de la ville de Tigzirtsur- Mer, les autorit�s locales et r�gionales peinent � trouver un endroit o� entreposer les rejets managers. Cela fait quatre ans et le probl�me est toujours d�actualit�. Cette derni�re structure inaugur�e en 1980 a toujours tout englouti mais au d�but des ann�es 2000 sa surcharge est plus que constat�e. Ajouter � cela les �trangers � la commune qui viennent d�charger leurs immondices tout pr�s de la chauss�e, ce qui a acc�l�r� la d�gradation de l�environnement et a fini par provoquer la col�re des citoyens de Tifra qui ont install� un panneau incitant les vidangeurs � plus de respect pour l�environnement mais comme les choses n�ont pas �volu�, ces derniers ont proc�d�, apr�s plusieurs r�unions, � la fermeture de la d�charge. Depuis, la gestion des d�chets managers est devenue un v�ritable casse-t�te chinois pour tous les ex�cutifs qui ont d�fil� � la t�te � la cit� baln�aire. En effet, au lendemain de la fermeture de ladite d�charge, les poubelles des r�sidants de Tigzirt �taient achemin�es vers la d�charge de Boukhalfa. Seulement, le manque de moyens et la longue distance ne permettaient pas de faire de nombreux d�chargements. Ce qui a fait que la ville a souffert d�un manque d�hygi�ne visible. En avril 2003, le P/APC de Tigzirt avait tent�, pour rappel, de rouvrir la d�charge de Tifra, mais il s��tait heurt� � la r�sistance des citoyens de ce village qui l�avait contraint d�abandonner son initiative aussit�t entam�e. N�anmoins, les autorit�s de l��poque avaient fond� de grands espoirs sur le projet portant la r�alisation de la d�charge intercommunale d�Ichariouen, dans la commune de Makouda. Mais pour les m�mes raisons particuli�res, relatives aux contestations soulev�es par les riverains, notamment ceux des villages El-Kela� et Icharaiouen, le projet n�a pas abouti. Et la piste fut abandonn�e depuis l��t� 2003. A partir de cette date, les autorit�s peinent � r�soudre le probl�me. Actuellement, ces derni�res ont ouvert une d�charge dans la p�riph�rie de la ville, � l��cart des habitations, o� les poubelles des citoyens sont entass�es en attendant de trouver une solution plus appropri�e et d�finitive au probl�me. Par ailleurs, le manque de d�charge dans la r�gion et la d�structuration des services de collecte donnent lieu � des comportements peu �cologiques. En effet, tout au long de la RN72, qui relie Tigzirt � Tizi- Ouzou, des particuliers d�versent leurs poubelles dans divers endroits sur le bas-c�t� de la chauss�e. Pour en savoir plus sur le sujet, nous avons contact� le P/APC de Tigzirt au t�l�phone dans l�apr�s-midi de dimanche pass� qui nous a pr�cis� que �les services de l�environnement de la wilaya sont dispos�s � financer la r�alisation d�une d�charge intercommunale dans la da�ra qui fonctionnera avec un syst�me d�enfouissement�. L�heure est donc actuellement � la recherche d�un lieu d�implantation. Mohamed Ghernaout
1,9 milliard pour les PCD L�APC a b�n�fici� au titre du plan communal de d�veloppement d�une subvention estim�e � 1,9 milliard de centimes. L�ex�cutif esp�re engager les travaux d�utilit� publique rest�s jusque-l� � l�arr�t. L�extension et la r�fection du r�seau d�assainissement, l��largissement des pistes agricoles g�nant la conduite de refoulement du projet d�AEP de Takhoukht, le rev�tement des chemins vicinaux et le bitumage de certaines routes communales ou encore l�am�nagement des aires de jeux seront les principaux projets inscrits et r�partis � travers les villages de la commune. Hassani Projet des 100 locaux, le bout du tunnel ? Le dossier des 100 locaux initi� par le gouvernement avance � petits pas. Bien que la formule n�est pas encore vulgaris�e aupr�s des populations cibl�es, les ch�meurs dipl�m�s ou disposant d�un m�tier, d�sirant s�investir et exploiter leurs capacit�s dans la libre entreprise, en raison du manque d�informations et de sensibilisation, on apprend que les sites r�serv�s � l�implantation des locaux sont connus, il reste le lancement des travaux. L�ex�cutif communal a r�serv�, outre des sites au niveau du chef-lieu, d�autres assiettes vierges � travers certains grands villages de la commune. Par ailleurs, quatre autres communes de la wilaya vont devoir, pour des raisons li�es � l��pineux probl�me du foncier, implanter leurs quotas de locaux sur le territoire de la commune de Larb�a-Nath-Irathen, apprend-on de la m�me source. J.-L. BOGHNI Une ville en qu�te d�hygi�ne L�APC de Boghni vient de lancer une op�ration de nettoyage de grande envergure ciblant tous les quartiers de la ville. Cette action vise, selon le premier vice-pr�sident de l�APC, � am�liorer le cadre de vie des citoyens qui ne peut se concevoir en l�absence d�hygi�ne et de propret�. La ville s��tant transform�e depuis quelques ann�es en grand d�potoir � ciel ouvert, des mesures radicales s�imposaient pour en finir avec une situation qui a, non seulement terni l�image de la ville, mais a aussi rendu la vie impossible. Pour y rem�dier une �quipe de dix employ�s a �t� charg�e de mener un travail de nettoyage minutieux qui consiste � d�barrasser la ville de toutes les d�charges sauvages, monticules d�ordures et autres objets qui se sont amoncel�s au fil des ans pour finir par faire partie du d�cor auquel se sont habitu�s les habitants. Ces travaux permettront, par ailleurs, de pr�parer le terrain � l�op�ration �Blanche Alg�rie� qui vise, selon ses promoteurs au sein du gouvernement, de promouvoir l�hygi�ne et la propret�. Notre interlocuteur a, par ailleurs, tenu � solliciter la contribution des citoyens qui sont invit�s � faire preuve de civisme pour permettre � la ville de pr�senter un autre visage. Il a promis que la collecte des ordures m�nag�res se fera d�sormais d�une mani�re quotidienne et r�guli�re et ce, avec l�optimisation et une meilleure exploitation des moyens humains et mat�riels dont dispose la commune. Il faut signaler que l�ins�curit� et le manque d�hygi�ne sont deux points noirs que les habitants de la ville de Boghni n�ont cess� de d�noncer ces derni�res ann�es. Leur importance aux yeux de la population est telle qu�ils ont �t� au centre de la campagne �lectorale pour les �lections municipales du mois de novembre dernier. Tous les candidats en lice avaient surf� sur cette fibre sensible pour s�attirer la sympathie des �lecteurs.