�Face � la d�cision des pharmaciens de l�Alg�rois de ne plus d�livrer de m�dicaments aux malades d�tenteurs de la carte du tiers payant � cause de leur situation financi�re engendr�e par le non-payement des factures par la Cnas, le Snapo, tout en reconnaissant les dol�ances des pharmaciens, rappelle qu�il existe un cadre r�glementaire pour protester sans pour autant �prendre les malades en otages�. De leur c�t�, les associations des malades chroniques se mobilisent. Ilhem B Tir - Alger (Le Soir) - Le Collectif des pharmaciens conventionn�s de la wilaya d�Alger (Cophoal) avait d�cid� de ne plus assurer la d�livrance de m�dicaments aux malades munis de la carte du tiers payant � cause de �la situation financi�re d�sastreuse des officines engendr�e par le non-paiement des factures depuis plus de trois mois par les services de la Cnas�. Cette d�cision a �t� notifi�e, pour rappel, par un avis �mis par le Collectif des pharmaciens d�officine de la wilaya d�Alger (Cophoal) qui explique les raisons de sa d�cision et �esp�re que la Cnas d�bloquerait tr�s vite la situation et �tablirait un dialogue constructif avec les pharmaciens d�Alger pour sauver le syst�me du tiers payant.� Cette d�cision p�nalisante en premier lieu pour les malades a suscit� la r�action des diff�rents partenaires notamment le Syndicat national des pharmaciens d�officines (Snapo) qui a convoqu� une conf�rence de presse en pr�sence des repr�sentants de la f�d�ration nationale des diab�tiques et de la f�d�ration nationale des hypertendus. Le pr�sident du Snapo. Belambri Messaoud, a reconnu qu��il y a des retards de payement importants observ�s sur le terrain au niveau de plusieurs centres de payement, ce qui se r�percute directement sur la tr�sorerie de l�officine�. Et d�ajouter : �Le syndicat prendra en charge les probl�mes comme il l�a toujours fait pour tous les pharmaciens que j�invite d�ailleurs � signaler leurs cas et � les pr�ciser au niveau des centres payeurs.� Il est � pr�ciser cependant que les nouvelles mesures concernant le tiers payant (d�domiciliation, commissions mixtes, traitement des dossiers � partir de support magn�tique, livret du tiers payant) sont mises en application de mani�re graduelle depuis le mois de d�cembre 2005 � travers toutes les wilayas du pays. Dans le cas pr�cis d�Alger, �il y a un d�ficit de communication de tous les c�t�s aussi bien au niveau de la corporation des pharmaciens qu�au niveau de la Cnas. Et l�, nous d�plorons l�attitude des responsables des centres de payement de la Cnas au niveau de l�Alg�rois, car nous avons constat� que m�me lorsqu�ils sont interpell�s par leur direction g�n�rale sur la situation des payements et litiges, ils ont toujours tendance � communiquer de fausses situations�, a signifi� le pr�sident du syndicat. Sur un autre volet, le conflit Cnas-officines persiste depuis l�adoption du nouveau cahier des charges accompagnant la nouvelle convention du tiers payant propos� par la Caisse nationale des assurances sociales, soutenu par le Syndicat national des pharmaciens d�officine (Snapo) et rejet� par le collectif des pharmaciens (Cophoal). Face � ce d�saccord, les malades risquent de se retrouver sans leur traitement qui est g�n�ralement vital. A cet effet, les repr�sentants des associations des malades n�ont pas manqu� de faire part de leur mobilisation et des �ventuelles actions envisag�es au cas o� les pharmaciens mettraient � ex�cution leur menace. La direction g�n�rale de la Cnas saisie, devrait prendre en charge et d�une mani�re effective les dol�ances des pharmaciens et ce, �en instaurant de mani�re urgente des mesures qui garantissent aux pharmaciens conventionn�s un payement ne d�passant jamais un d�lai d�un mois comme pr�vu par le d�cret�, avait mentionn� le syndicat dans une correspondance adress�e le 5 mars dernier au directeur g�n�ral de la Cnas o� il revient sur le probl�me de payement en proposant la solution d�finitive et efficace �celle des avances�.