Le pr�sident br�silien Luiz Inacio Lula da Silva a compar� vendredi dernier sa pugnacit� � celle de son compatriote Ronaldo, l'attaquant vedette du Real Madrid. "J'aime donner cet exemple. J'ai perdu trois �lections. Il y avait des personnes qui me disaient : �abandonne, ce n'est pas possible, abandonne�. Je n'ai pas baiss� les bras et je suis devenu pr�sident de la R�publique", a d�clar� Lula en visite � Olinda, dans l'Etat de Pernambuco (nordest). Et de faire un parall�le avec l'international br�silien : "Quand Ronaldo s'est bless� � la cuisse alors qu'il jouait � l'Inter Milan, on lui a dit : �abandonne, Ronaldo, abandonne�. Il s'est effac� avant de revenir sur la sc�ne pour devenir le meilleur buteur de la s�lection br�silienne en 2002 (ndlr : Mondial-2002)". C'est la seconde fois en trois jours que le pr�sident br�silien fait l'�loge de la star. Le pr�sident br�silien avait d�clar� jeudi dernier avoir �crit � Ronaldo, double champion du monde 1994 et 2002, pour lui dire notamment qu'il le consid�rait comme "un stimulant" parce qu'il "repr�sente beaucoup pour la jeunesse et pour le football br�silien, et participe de la bonne image du Br�sil dans le monde". "C'est un jeune qui a bon caract�re, bon �tat d'esprit, la t�te sur les �paules, et qui a �t� d�sign� trois fois meilleur joueur de football du monde (par la FIFA en 1996, 1997 et 2002)", a estim� Lula. Ego�ste, gros, f�tard : les critiques, de la presse, de certains joueurs actuels et anciens du club, se sont d�cha�n�es contre le Br�silien apr�s la d�mission surprise la semaine derni�re du pr�sident Florentino Perez, qui avait reconnu avoir mal �duqu� ses stars capricieuses. Pel� admiratif de la Sele�ao La l�gende br�silienne du football, Pel�, a assur� que le Br�sil a la meilleure (qu'il ait) vue", vendredi � Mexico, o� il participait � une op�ration de promotion d'une banque, � 91 jours du coup d'envoi du Mondial-2006 en Allemagne, dont la Sele�ao est la grande favorite. Le "Roi Pel�" a ajout� que le Br�sil avait l'avantage de compter deux joueurs de m�me niveau pour chaque poste, mais �a ne signifie pas qu'il est d�j� champion". "Je n'aime pas qu'on dise que le Br�sil est favori parce que chaque fois que cela a �t� le cas, nous avons perdu, a-t- il ajout�. C'est arriv� en 1950 (au Br�sil) quand l'Uruguay nous a battus. En 1982, on disait que nous avions la meilleure �quipe du monde avec Zico, Socrates et Falcao et nous avons �t� �limin�s (par l'Italie)".