Sous le th�me surveillance et moyen de lutte, l�APW de Batna en collaboration avec la wilaya, a organis�, les 15 et 16 mars en cours, un s�minaire sur la grippe aviaire qui a rassembl� les sp�cialistes de la question avec les hommes du terrain y compris les �lus des collectivit�s locales. Ce probl�me de sant� publique et de sant� animale avec son risque de pand�mie est pris tr�s au s�rieux � Batna, wilaya � vocation avicole, class�e parmi les dix premi�res du pays en mati�re de production d��ufs et de viandes blanches. Les intervenants ont ax� leur intervention sur la connaissance de la grippe aviaire, la ma�trise du risque encouru par une �ventuelle �pid�mie, la d�termination des incidences financi�res et l�impact social de la maladie et surtout la proposition d�une strat�gie de surveillance et d�intervention humaine et animale. La grippe aviaire est une maladie infectieuse, tr�s contagieuse affectant toutes les esp�ces aviaires domestiques ou sauvages. Due � un virus de la famille des orthonyxoviridea, ce que l�on appelait jadis �peste aviaire�, touche les esp�ces domestiques en particulier le poulet, la poule et la dinde, mais aussi chez d�autres esp�ces, pintade, caille, faisan et autruche. Les sp�cialistes sont cat�goriques, cette maladie est tr�s rarement transmissible � l�homme. Il faut vraiment que cette personne soit en contact �troit et r�p�t� avec des animaux malades, infect�s en milieu confin�. A la question, l�homme peut-il �tre contamin� par le virus H5N1 en consommant de la volaille, la r�ponse est cat�gorique : non. La transmission de l�influenza aviaire � l�homme se fait par voie respiratoire. A ce jour et selon l�OMS, des cas humains ont �t� identifi�s dans cinq pays d�Extr�me-Orient et r�cemment de nouveaux cas en Chine, Indon�sie, Turquie, Irak et Egypte. Aussi, le risque de survenue �ventuelle d�une pand�mie grippale chez l�homme est li� � l�augmentation de la circulation du virus aviaire H5N1 rendant probable la grippe humanis�e qui n�cessite la mise en �uvre de mesures pr�ventives. En Alg�rie, la grippe aviaire est devenue l�affaire de tous, en t�moigne la mise en place du plan de lutte national depuis pr�s d�un mois. Si par le pass�, le retour des oiseaux migrateurs annoncent le printemps, cette fois-ci il risque de d�clencher le plan Orsec. La direction g�n�rale des for�ts � laquelle on a confi� la surveillance des zones humides a plac� sur le terrain 280 brigades (trois forestiers plus un v�t�rinaire par brigade), soit 560 personnes avec pour mission la capture au niveau des 500 zones humides (lacs, marais, chotts, barrages, oueds...) d�oiseaux suspects pour le pr�l�vement du sang pour analyse. En plus des m�decins et des v�t�rinaires qui ont vulgaris� les actions � entreprendre, le plan de lutte national a accapar� l�attention, car la pr�orit� de l�alerte, l�efficacit� des mesures de blocage, la rapidit� de destruction des oiseaux... sont d�une importance majeure pour limiter l�extension. De la ferme jusqu�au contr�le des fronti�res, du civil aux militaires et jusqu�au simple citoyen, la n�gligence n�est pas permise. La pr�sidente du comit� d�organisation Dr Nadjet Amamra et l�APW de Batna ont r�ussi � vulgariser encore plus le plan de la lutte national contre la grippe aviaire en t�moigne la pr�sence des walis de Batna, Oum-El-Bouaghi, les pr�sidents des APW de Batna, A�n-Defla, Biskra, T�bessa, les pr�sidents des APC de la wilaya... De plus, les recommandations des deux ateliers feront l�objet d�un document de travail dont sera destinataire la plupart des wilayas du pays.