Les d�bats ont ponctu� hier la deuxi�me journ�e du 2e colloque maghr�bin sur �L�avenir des villes nouvelles, entre r�alit� et illusions � dont les travaux ont d�but� samedi dernier. Pour les participants, la n�cessit� de r�habiliter le tissu urbain et de construire en fonction des besoins et du confort des citoyens se fait de plus en plus sentir. Il s�agit, en somme, de r�aliser de nouvelles villes conformes aux normes internationales. M. Boudaoud, pr�sident du Conseil national des experts architectes et pr�sident du Coll�ge des experts architectes maghr�bins a d�clar� pour sa part que la rencontre vise non seulement l��change d�exp�riences mais � v�hiculer un message au simple citoyen. �Une ville nouvelle est destin�e � tout un chacun pour la cr�ation de cha�nes des valeurs. Ce serait ainsi une culture bas�e sur le respect du mode de vie et la coh�sion sociale. La r�alisation de ces villes nouvelles permettra par ailleurs la cr�ation d�emplois. Il est aussi recommand� de respecter l�architecture alg�rienne en utilisant les mat�riaux locaux�, a expliqu� M. Boudaoud pr�cisant par ailleurs qu�une nouvelle ville c�est aussi �des logements individuels et collectifs, des centres de loisirs, sport, des universit�s, des �coles, des centres de sant� r�alis�s de fa�on coh�rente.� Pour l�architecte, les donn�es eau et assainissement sont �galement imp�ratives. Comme le notera M. Boudaoud, l�Etat, dans la construction de ces ensembles doit �tre r�gulateur et pas constructeur. �Il existe un arsenal juridique qui doit �tre appliqu�. Le repr�sentant du minist�re de l�Am�nagement du territoire et de l�Environnement est revenu pour sa part sur le fait que la construction de nouvelles villes doit tenir compte des sp�cificit�s des diff�rentes r�gions du pays. Pour rappel, la corporation compte 12 000 architectes au niveau national.