Le 1er mars 2005 entraient en vigueur les nouvelles dispositions du code de la route. Une ann�e apr�s, le bilan est �satisfaisant� mais demande encore plus de vigueur dans leur application pour la s�curit� routi�re. Les premiers chiffres � retenir � ce sujet sont relatifs � la baisse de 11% du nombre des accidents et de 15% du nombre des d�c�s. Ces statistiques ont �t� avanc�es hier par le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, lors de la journ�e parlementaire sur la loi relative � l'organisation, la s�curit�, et la police de la circulation routi�re organis�e � l�initiative de la commission des transports et des t�l�communications. Selon le dernier rapport transmis par la Direction de la s�ret� publique, les accidents en 2005 �taient au nombre de 16 549 alors qu�ils se chiffraient en 2004 � 18 744, soit une baisse de 11,71%. De fait, le nombre des bless�s a diminu� durant cette m�me p�riode. Avant la mise en place des nouvelles dispositions, 21 521 bless�s ont �t� r�pertori�s pour se situer � 19 225 en 2005, soit une baisse de 10,66%. Concernant le nombre de d�c�s, dans les zones urbaines, de 928, il est pass� � 779, soit une r�gression de 16,06. �Nous constatons une baisse significative du nombre des accidents mais il ne suffit pas d�avancer des chiffres sans les analyser�, a soulign� le ministre. N�anmoins, cette exp�rience d�montre, a-t-il ajout�, la n�cessit� de coordination entre les diff�rents acteurs concern�s par cette question. �Ce n�est qu�au besoin et apr�s analyse des diff�rentes donn�es que nous recourrons � la r�vision de certaines dispositions des lois.� Dans ce sens, le ministre des Transports a annonc� qu�une commission sera install�e prochainement et regroupera tous les d�partements concern�s par la s�curit� routi�re pour d�battre des �ventuelles mesures � prendre. Cette commission devrait �tre mise en place, probablement, dans la wilaya de Mostaganem. �Une wilaya type ou mod�le sera choisie pour d�finir toutes les actions � entreprendre dans le cadre de la s�curit� routi�re�, a not� Meghlaoui. Reste que la principale cause des accidents reste le facteur humain. En fait, dans plus de 88% des cas, le conducteur ou le pi�ton sont responsables des accidents. Viennent ensuite l��tat du v�hicule puis l��tat des routes et des signalisations. Un �tat de fait qui fera dire au repr�sentant du Commandement de la Gendarmerie nationale, le commandant Amar Kara, que la rigueur dans l�application des dispositions est plus que n�cessaire. Le repr�sentant du Commandement de la Gendarmerie nationale a fait ressortir dans son allocution que la mise en place des nouvelles dispositions de la s�curit� routi�re a eu un effet b�n�fique pour le Tr�sor public. En effet, le taux de recouvrement des amendes forfaitaires a tr�s largement augment�. Alors qu�il n��tait que de 10% en 2004, il est pass� en 2005 � 64%. Il expliquera cette augmentation par le fait que la plupart des amendes, notamment pour des infractions pouvant �tre � l�origine d�accidents, impliquaient des mesures compl�mentaires telles que le retrait de permis. �Le conducteur pour montrer sa bonne foi paye l�amende pour r�cup�rer son permis de conduire�, a not� le commandant Amar Kara. Ce dernier a plaid�, par ailleurs, pour la cr�ation de tribunaux de police pour les infractions routi�res. Cette structure permettrait de faire face aux diff�rents cas de violation du code de la route.