La comm�moration du 8 Mai 1945 a �t� l�occasion hier pour Verdict, l�association nationale contre la torture et les disparus durant la guerre de Lib�ration nationale 1945/1962, de faire un retour sur l�histoire et le travail de m�moire. Des personnalit�s historiques, historiens et chercheurs ont particip� hier � la journ�e d��tude d�veloppant ainsi le th�me de la rencontre ax� sur le �travail de m�moire et enjeux�. Parmi les conf�renciers, Fouad Soufi, historien et chercheur au Crasc Oran, est revenu pour sa part sur �le devoir d�histoire et les enjeux de m�moire�. L�intervenant pr�cisera que le devoir de v�rit� doit �tre le point de convergence entre les peuples� et la probl�matique selon lui est cependant dans la perception de l�histoire. �L�histoire montre comment la soci�t� tisse ses liens (�) pour que le citoyen ait des rep�res� a d�clar� le chercheur du Crasc insistant sur la n�cessit� que les acteurs de l�histoire consignent leurs m�moires. Il s�agit selon notre interlocuteur d�aider les chercheurs � reprendre les faits de l�histoire au risque, si ce travail n�est pas effectu�, de voir cette derni�re bas�e sur le r�cit des autres. �De ce fait, c�est la m�moire des autres qui va s�imposer � nous, comme celle du g�n�ral Aussaresses�, a fait valoir M. Soufi. Rappelant le d�ficit de publication des �crits de m�moire, Benjamin Stora est revenu sur, dira-t-il, �la n�cessit� de d�fricher l�histoire �. Il est revenu sur la probl�matique de la colonisation en Alg�rie tout en affirmant que �la soci�t� fran�aise bute sur son pass� et que �la loi 23 (dont un article donne obligation d�enseigner les �aspects positifs� de la colonisation) est la cons�quence de la lecture historique qui a �t� faite unilat�ralement, ce qui est anormal, a d�clar� Benjamin Stora. Les intervenants ont aussi abord�, lors de cette rencontre, le r�le de la femme dans la guerre de Lib�ration et ses enjeux politiques.