La gestion, le contr�le et la r�cup�ration ou l��limination et la valorisation des d�chets m�nagers ont constitu� la probl�matique d�une rencontre de deux jours organis�e mercredi et jeudi derniers par l�APW de Tizi- Ouzou, en collaboration avec la direction de wilaya de l�environnement � laquelle ont pris part, � c�t� du wali, du secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Environnement, d��lus APC et APW, de repr�sentants d�associations activant dans le domaine de l�environnement et des enseignants chercheurs de l�universit� de Tizi Ouzou. La multiplication de d�charges sauvages et incontr�l�es ainsi que le non-respect des normes de gestion des d�chets m�nagers (collectes, stockage, tri...) est le probl�me qui se pose � la majorit� des agglom�rations de la wilaya. Et les risques d�atteinte � l�environnement, soulign�s par les sp�cialistes, sont multiples : d�gradation du milieu et risque accru de pollution des eaux de surface et souterraines, en raison, comme le soulignera dans son rapport, M. Mustapha Oubabas, inspecteur de wilaya de l�environnement, du relief montagneux et accid� du territoire de la wilaya de Tizi- Ouzou dont les populations g�n�rent 800 tonnes de d�chets/jour. Le directeur de l�environnement indiquera que les moyens mis en �uvre pour le balayage, le ramassage et le transport sont insuffisants et, parfois, inexistants. Les moyens de la collecte, quand ils existent, sont mal utilis�s, regrettera-t-il encore. Si la tendance est � la prolif�ration de d�charges sauvages, le diversement des d�chets au niveau des sites am�nag�s et autorit�s ou non am�nag�s et autoris�s par les municipalit�s, se fait � ciel ouvert, sans contr�le et sans enfouissement ni tri. Les d�chets m�nagers, une mine d�or L�activit� de tri et de r�cup�ration, �une mine d�or�, selon la formule imag�e du secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Environnement, car capable de g�n�rer de la valeur ajout� et du profit, � travers une cha�ne d�activit�s (transport, r�cup�ration, tri, valorisation de d�chets organiques�) �s�effectue rarement et souvent de mani�re informelle et par des r�cup�rateurs non identifi�s, d�o� la difficult� d��valuation et d�approximation des quantit�s r�cup�r�es�, soulignera le directeur de l�environnement qui a soulev� la contrainte li�e � la disponibilit� de sites pour la mise en place de d�charges municipales contr�l�es et am�nag�es. Le statut priv� des terrains et leur raret�, le relief accident� du territoire �induisent automatiquement l�am�nagement de d�charges intercommunales. Une variante que refusent les communes ou les agglom�rations et villages mitoyens des sites choisis�. Pour le premier responsable de l�environnement de la wilaya, la r�alisation de d�charges intercommunales est la solution la plus appropri�e et pr�sent� un programme de r�alisation d�ici fin 2006 de 42 d�charges dont 25 en intercommunales et 17 en variante communale. Un seul centre d�enfouissement technique (CET) est en cours de r�alisation � Tizi-Ouzou et desservira les commune de Tizi-Ouzou, Tirmitine et Dr�a- Ben-Khedda. Le wali, fra�chement install� � Tizi Ouzou et qui s�est dit d�sagr�ablement surpris par les atteintes � l�environnement urbain et suburbain par la prolif�ration de d�charges sauvages et la d�sorganisation de la collecte des ordures m�nag�res, dans la ville de Tizi Ouzou, notamment, promet que l�ann�e 2007 sera celle de l�environnement pour la wilaya o� un sch�ma directeur pour la gestion des ordures m�nag�res sera r�alis� et dont les objectifs portent sur la r�organisation et la modernisation de la collecte des d�chets pour chaque commune, avec un programme d��radication de d�charges sauvages, promotion de l�investissement dans les fili�res de tri, r�cup�ration, de valorisation et cr�ation d�installation pour le traitement de d�chets et g�n�ration d�emplois, est-il encore promis. S. A. M.
Une d�l�gation fran�aise de la Sonacotra en voyage d��tude en Kabylie En partenariat avec le minist�re de la Solidarit�, Touiza Solidarit� internationale et Touiza Alg�rie, une d�l�gation fran�aise compos�e de cadres de la Sonacotra a effectu� une tourn�e, mercredi et jeudi derniers, � travers plusieurs villages de Haute- Kabylie, dans le cadre d�un voyage d��tude sanctionnant un programme de formation au profit de ces membres qui g�rent � travers plusieurs r�gions de France, les foyers de travailleurs migrants. Ce voyage d��tude, entam� depuis le 2 mai � travers plusieurs sites de la ville d�Alger et Boumerd�s, avant de clore avec la vir�e kabyle, r�gion � forte migration, s�inscrit dans le cadre d�un programme de formation au profit des responsables de la Sonacotra. Il a pour objectif, selon M. Khendriche, pr�sident de Touiza, de permettre � ses h�tes de s�impr�gner, aujourd�hui, de l��volution socio�conomique, politique et culturelle du pays, afin de mieux accueillir les r�sidents des foyers, les comprendre et les aider � int�grer l��volution de leur pays d�origine. Cette mission permettra aussi aux responsables de la Sonacotra de �mesurer l�impact de l'�migration sur l�une des r�gions d�Alg�rie pourvoyeuse de main-d'�uvre depuis le d�but du si�cle dernier�. Outre des visites de terrain pour mieux appr�hender la sociologie de l�Alg�rie contemporaine, les membres de la d�l�gation ont eu droit � un cycle de conf�rences-d�bats sur diff�rents th�mes de la vie socio�conomique, historique et culturelle pr�sent�s par des universitaires qui ont apport� un �clairage sur l�Alg�rie actuelle. Pour la petite histoire, la Soci�t� nationale de construction pour les travailleurs (Sonacotra) est une soci�t� d��conomie mixte fran�aise contr�l�e par l�Etat, constructrice et gestionnaire de logements sociaux. Son P-DG, d�sign� en Conseil des ministres, a le statut de pr�fet. Son parc immobilier se compose pour l�essentiel de foyers pour personnes isol�es, anciens foyers de travailleurs migrants (FTM), convertis en r�sidences sociales depuis que la Sonacotra a re�u en 1992 pour nouvelle mission de permettre l�acc�s au logement des plus d�munis quelle que soit leur nationalit�. Elle est fond�e, en 1956, dans le contexte tr�s particulier de la guerre d�Alg�rie, o� elle s�est surtout d�velopp�e entre 1965 et 1975, accueillant pour l�essentiel des ouvriers masculins maghr�bins employ�s dans l�industrie ou la voirie � Paris, puis de plus en plus d�Africains sub-sahariens. Aujourd�hui, cette soci�t� continue de jouer un grand r�le dans l�administration et la vie de l�immigration et la vie de l�immigration en France. M. Latr�che, cadre au sein de cette soci�t�, affirme que la Sonacotra a toujours pos� les probl�mes au niveau institutionnel et dit avoir interpell� le gouvernement fran�ais sur des probl�mes d�ordre administratif ou juridique rencontr�s notamment par les personnes �g�es ou au stade de la retraite, sujets, dans de tr�s nombreux cas susceptibles de rencontrer des difficult�s pour r�gler une situation administrative ou m�dicale, � cause justement de l�absence d�un cadre l�gal. M. Latr�che promet, dans le cadre o� la partie alg�rienne sera � l��coute, d�arriver � r�gler certaines contraintes administratives pour �laisser la personne �g�e choisir librement son lieu de s�jour et de vivre ses ann�es de retraite dignement�, notant que ces probl�mes ont �t� pos�s au niveau des institutions publiques fran�aises. J. L. Hassani