Dans un communiqu� de presse rendu public hier, le pr�sident du MSP indique que le d�part du gouvernement d�Ahmed Ouyahia est avant tout du ressort du chef de l�Etat. Aboudjerra Soltani �voque une nouvelle fois la n�cessit� de la nomination d�un gouvernement technocratique � l�approche des �ch�ances de 2007. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - �Le recours � une motion de censure pour un retrait de confiance au gouvernement est un droit constitutionnel reconnu qui peut �tre utilis� dans des conditions normales. Il est fait recours � ce m�canisme apr�s pr�sentation du bilan de l�ex�cutif par le biais de la d�claration de politique g�n�rale. Si ce m�canisme est utilis� en pleine temp�te politique et qu�il est annonc� avant que la date (de la pr�sentation de la d�claration politique g�n�rale) ne soit connue, il existe cependant un droit constitutionnel sup�rieur et qui doit �tre mis en �uvre en priorit� (�) il revient au pr�sident de la R�publique de nommer un chef du gouvernement et de mettre fin � ses fonctions en vertu de l�article 77 de la Constitution�, peut-on lire dans ce communiqu� de presse sign� du pr�sident du MSP. Le premier responsable de ce parti demande, en des termes � peine voil�s, � Abdelaziz Bouteflika d�user de ses pr�rogatives constitutionnelles pour mettre fin aux fonctions de son �alli� du RND. Aboudjerra Soltani pr�cise �galement : �Au sein du MSP, nous consid�rons que le recours � des m�thodes constitutionnelles traditionnelles pour insuffler du sang nouveau dans le gouvernement est pr�f�rable dans la r�alit� actuelle et permet de garantir une certaine stabilit� plut�t que des m�thodes de circonstance (motion de censure), m�me si cela est un droit constitutionnel. Pourquoi recourir � ce droit constitutionnel alors qu�il est possible d�user (d�un droit) plus s�r pour la stabilit�, plus simple pour consolider la d�mocratie et garantir ainsi la tenue d��lections propres transparentes.� Dans un chapitre consacr� � la nomination d�un gouvernement technocratique, qui sera charg� �d�organiser les �ch�ances de 2007 et d�appliquer le programme du pr�sident de la R�publique�, Soltani indique que cette revendication ne signifie pas que sa formation s�oppose � telle ou telle personne. Selon lui, ce changement est une n�cessit� afin d��viter tout risque de fraude lors de ces �lections qui se d�rouleront sous �la tente de l�Alliance pr�sidentielle�. Il semble que la confiance r�gne au sein de cette alliance. Notons par ailleurs que Aboudjerra Soltani s�aligne sur la position du FLN en mati�re de r�vision de la Constitution, projet phare du parti de Abdelaziz Bouteflika.