La cour d�assises de Skikda a requis la r�clusion � perp�tuit� � l�encontre de B. K. pour homicide volontaire avec pr�m�ditation et tentative de meurtre avec pr�m�ditation. Les faits, de cette affaire qui a d�fray� la chronique, remontent au 3 novembre 2005 lorsque les services de S�ret� ont �t� alert�s par le transfert d�une d�pouille mortelle � l�h�pital de Skikda. La victime avait re�u des coups de poignard au niveau de la poitrine entra�nant sa mort. La victime et son fr�re, de retour de la mosqu�e, apr�s la pri�re du Maghreb, sur le chemin de la demeure de leur grand-m�re, ont aper�u devant un parking deux petits gar�ons qui s�amusaient � importuner les passants. Voulant les persuader de cesser leur jeu, les deux gamins ont commenc� � crier. Alert�, le p�re de l�un d�eux descend en furie de chez lui et s�avance un couteau � la main qu�il planta dans la poitrine de l�un des deux fr�res. La m�me tentative a �chou� � l�encontre du fr�re de la victime qui a pris ses jambes � son cou et se serait dirig� vers la mosqu�e. Entre temps, la victime avait rendu l��me. Le coupable niera les faits devant le magistrat instructeur. Il �cartera toute pr�m�ditation dans son action et affirmera avoir utilis� son poignard sans intention de tuer. Concernant la tentative envers le fr�re de la victime, elle ne serait qu�une mani�re de se prot�ger contre ce dernier qui tenait une barre de fer. Za�d Zohe�r La Gendarmerie nationale fait son bilan Le bilan des activit�s des hommes verts, rendu public lors des �portes ouvertes� organis�es les 15 et 16 juin dernier, � la salle A�ssat-Idir, dresse un �tat des lieux qui a attis� la curiosit� de la population locale. Cette derni�re n�a pas h�sit� � s�int�resser de pr�s aux affiches placard�es et aux projections vid�o montrant les gendarmes en action. Pour cette deuxi�me action, des chaises ont �t� align�es destin�s aux jeunes qui se sont install�s comme dans une salle de cin�ma. Ce qui est une premi�re dans les annales des �portes ouvertes�� de la gendarmerie ! Il en ressort que, durant la p�riode de janvier au 31 mai, 263 affaires (38 crimes, 179 d�lits et 31 affaires de drogue) et qui ont vu l�implication de 365 personnes. Les cinq grandes da�ras, Skikda, Tamalous, Azzaba, Harrouch et Collo ont enregistr� respectivement en mati�re de crimes et d�lits les chiffres suivants : 17/25, 04/17, 02/13, 07/17 et 00/16. Les affaires li�es aux crimes et d�lits contre les personnes sont respectivement de 7 et 76 affaires et qui ont vu l�implication de 128 personnes dont 56 sont �g�es entre 18 et 28 ans. Les affaires li�es � la s�curit� publique sont en nombre de 26, 21 crimes et 5 d�lits, et qui ont vu 79 personnes impliqu�es. On recense dans les affaires de troubles � l�ordre public, 10 d�lits, � l�issue desquelles il y a eu l�arrestation de 10 personnes dont 5 �g�es entre 29 et 40 ans et un �tudiant. 760,79 g de cannabis et 117 psychotropes ont �t� saisis � l�issue de 31 affaires de drogue qui ont abouti � l�arrestation de 51 personnes dont 40 sans emploi. Une femme fait partie des 32 personnes arr�t�es � l�issue des 15 affaires (2 crimes et 13 d�lits) li�es aux m�urs. A noter aussi que parmi les personnes arr�t�es 23 sont sans-emploi, 20 �g�es entre 18 et 29 ans. Les affaires de falsification de documents officiels sont de 11 (2 crimes et 9 d�lits). 17 hommes y ont �t� impliqu�s dont 13 �g�s entre 29 et 40 ans, les sans-emploi repr�sentent 64,70% du nombre total, soit 11 personnes. Les efforts d�ploy�s par la gendarmerie � travers la multiplication des op�rations coup-de-poing inopin�es et nocturnes dans les r�gions d�sh�rit�es notamment et la continuelle pr�sence au niveau des barrages fixes et mobiles, auraient, semble-il, donn� leurs fruits. Juger de la hausse ou de la baisse de la criminalit� est un autre th�me. Il y a aussi l�indice de la satisfaction des citoyens toujours �gourmands� en mati�re de garantie de la s�curit� publique. Les hommes verts doivent prendre ce facteur en consid�ration.