Hier �tait le dernier d�lai accord� par le minist�re de la Justice � toutes les juridictions pour pr�parer les dossiers des journalistes condamn�s d�finitivement ou ayant des affaires pendantes relatives � outrage � fonctionnaire ou � corps constitu� et offense au pr�sident de la R�publique. Un d�cret de gr�ce amnistiante avec extinction des poursuites judiciaires en faveur des journalistes devra �tre sign� avant le 5 juillet par le pr�sident Bouteflika. Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Apr�s une premi�re tentative escamot�e, le pr�sident de la R�publique a d�cid� de nouvelles mesures d�amnistie en faveur des journalistes condamn�s pour outrage � fonctionnaire, offense au pr�sident de la R�publique, outrage � corps constitu�, diffamation et injure et dont les jugements ne sont pas d�finitifs. �Une mesure qui exprime le souci du chef de l�Etat � pr�server, consolider et renforcer la libert� de la presse�, selon une source autoris�e et qui reste �un gage suppl�mentaire pour la sauvegarde des droits et des libert�s et � laquelle contribue grandement la presse nationale�. L�amnistie pour les journalistes devrait �tre annonc�e � l�occasion de la f�te de l�Ind�pendance, une date symbolique choisie par le pr�sident pour faire preuve de sa bonne foi envers les journalistes. Il est � noter qu�� l�occasion de la c�l�bration de la Journ�e internationale de la libert� de la presse qui co�ncidait avec le 3 mai, le pr�sident Abdelaziz Bouteflika avait d�cid� de mesures de gr�ce au profit de journalistes condamn�s d�finitivement. Le d�partement de Tayeb Bela�z avait d�clar� que �200 journalistes dont 100 � Alger sont concern�s par cette gr�ce et tous condamn�s � des peines de prison avec ou sans amende, avec sursis ou les deux � la fois, et ce, depuis 1997 � ce jour � travers les 36 cours d�Alg�rie�. Non identifi�s � ce jour, les 200 b�n�ficiaires se sont av�r�s inexistants. Les dossiers demand�s � l�administration de Bela�z n�ont pas �t� bien ficel�s. De plus, la p�nalisation du d�lit de presse n�a commenc� qu�au mois de mai 2001 et toutes les affaires pour offense au chef de l�Etat n�ont �t� instruites que depuis 2003. Elles sont toutes en appel. Cependant, �le pr�sident de la R�publique a r�it�r� sa volont� de passer l��ponge et d�ouvrir une nouvelle page avec la presse�, a soulign� une source autoris�e. Le ministre de la Communication, M. Hachemi Djiar, avait pr�cis�, pour sa part, jeudi dernier qu�il existe �une volont� politique visant � r�habiliter le secteur� en promettant �d'entreprendre des actions en fonction des priorit�s et des possibilit�s�. Le ministre de la Communication a estim� qu��aujourd�hui, il y a une volont� d'aller de l'avant, ce qui amorce une nouvelle phase dans les rapports entre les pouvoirs publics et la presse�. I. T.