Demand�e par une coalition partisane de 13 �lus sur les 23 que compte l�APC, l�assembl�e g�n�rale extraordinaire qui devait mettre fin au dysfonctionnement de l�APC a tourn� court. Le revirement inattendu et de derni�re minute des trois �lus contestataires qui ont rejoint le camp du maire qu�ils avaient auparavant accus� de non gestion et de paralysie des activit�s de l�assembl�e et, sans doute, le forcing du FFS sur l�un de ses �lus, le premier vice-P/APC en personne qui a p�titionn� contre le maire ont eu raison d�une op�ration qui visait aussi la destitution du maire et la redistribution des cartes au sein de l�assembl�e. Le maire qui s�est voulu l�galiste en acc�dant � la demande des 13 �lus contestataires qui avaient exig� un tour de table sur les griefs list�s sur un document qui lui �tait adress�s (voir notre pr�c�dente �dition) n�a pas manqu� de jouer la carte de la diversion. D�embl�e et comme il a �t� instruit, il engagera ses adversaires sur le terrain des proc�dures : il soumettra la demande de la tenue d�une assembl�e g�n�rale extraordinaire au vote, sachant que l�arithm�tique est de nouveau favorable au camp qui le soutient. Les �lus du FLN et du RCD � l�origine de l�interpellation du maire, accusent le premier magistrat de d�robade. �Nous tenons l�assistance � t�moin, s��crie A. Benamara du RCD, le maire refuse la discussion.� �L�article 15 de la loi 90/008 du 7/4/1990 relative � la commune est pi�tin�, rench�rit, M. Hessas du m�me parti qui explique que l�article en question permet � un tiers des �lus au wali ou encore au P/APC de convoquer une assembl�e g�n�rale extraordinaire. Les contestataire promettent de revenir � la charge, en demandant la tenue d�une m�me r�union extraordinaire et avec le m�me ordre du jour. Dans le cas o� leur demande essuie un refus, ils n�excluent pas de recouvrir � l�arbitrage de la chambre administrative. Le maire et la coalition form�e du FFS, d�ind�pendants et de 3 �lus du RND qui le soutient, les auteurs de l�interpellation se sont exclus d�eux-m�mes. �Notre assembl�e a besoin de toutes les �nergies pour conduire les nombreux chantiers qui attendent d��tre lanc�s et dont les moyens financiers ne tarderont pas � �tre d�bloqu�s. La porte reste ouverte � tout le monde�, dira le P/APC, M. Ben-Salem. Dans une d�claration sign�e par les �lus qui forment la coalition favorable au maire, les �lus du RCD et du FLN sont accus�s de faire de l�agitation politicienne et �lectoraliste, et de vouloir �jouer avec la stabilit� de l�assembl�e et de faire croire � la population qu�il y a dissension entre les membres de l�ex�cutif pour provoquer le blocage de notre commune�. Un discours auquel Medouar, �lu du RND, donne de la voix : �Les �lus du FLN et du RCD sont d�pass�s par les �v�nements et font de l�agitation m�diatique. Ils se sont d�marqu�s de la gestion des affaires de la commune en d�missionnant des commissions et de l�ex�cutif, qui fonctionne normalement.� Un avis partag� par le maire qui promet le m�me sort � une �ventuelle demande de tenue d�une assembl�e g�n�rale extraordinaire que l�opposition viendrait � formuler.