Il est vraiment dans un triste �tat, ce chemin de wilaya qui, � partir des plaines c�r�ali�res et mara�ch�res de Taboukert et Tanouarth situ�es sur le territoire d�A�t- Oumalou, serpente � travers un itin�raire tortueux pour monter jusqu�� Larba�-Nath-Irathen. A partir de l�, il rejoint Takhoukht en passant par la sinistre Taghzouth Netlam, endroit � faire dresser les cheveux sur la t�te du plus endurci et fortement �vit� pendant la d�cennie terrible que le pays a v�cue. 34 km de nids-de-poule, affaissements, ravinement par les eaux de ruissellement, �boulements pas ou mal d�gag�s, rev�tement �rod� jusqu�� la terre en maints en droits soumettent v�hicules et passagers � rude �preuve. Sa prise en charge, annonc�e plusieurs fois, s�est toujours av�r�e un canular, au grand d�sespoir des habitants des multiples villages qui en d�pendent. Pourtant un r�el espoir est n� � l�annonce de l�inscription du tron�on d�A�t-Oumalou sur le budget sectoriel pour un montant de 40 millions de dinars. Le projet, selon le maire de la localit�, a �t� bel et bien confi� � une entreprise mais les usagers ne voient rien venir pour le moment. Les transporteurs ont m�me observer une gr�ve dans l�espoir d�h�ter le d�marrage mais l�entreprise occup�e dans des travaux similaires � Azzefoun tarde � venir. Il est donc fort probable, comme tout le monde le craint ici, que les travaux de rev�tement ne d�marrent qu�� la fin de l��t� et seront donc de moindre qualit�. Le tron�on Larba�-Takhoukht est demand� dans le cadre du m�me plan sectoriel 2004-2009. Il n�cessitera des travaux importants d��largissement, de r�fection d�ouvrages, de sout�nement et bien s�r de rev�tement. Toutefois les services concern�s attendent la fin des travaux d�adduction hydraulique qui, � partir du futur pompage d�Aggouni-Maouya dans la nappe fluviale, au sud A�t- Frah, devront canaliser l�eau jusqu�au chef-lieu de commune. Les grosses conduites doivent en effet longer ce tron�on sur une bonne partie de son itin�raire et les travaux sont en cours. En attendant les citoyens de ces localit�s doivent encore prendre leur mal en patience et les chauffeurs de taxi ne sont pas les moins m�contents, eux qui doivent se saigner pour faire face aux fr�quentes avaries que cause l��tat de la route � leurs v�hicules.