Dans une requ�te adress�e au wali dont une copie a �t� remise au Soir d�Alg�rie le collectif des habitants des trois cit�s portant des noms historiques, Mejdoub, Sidi-Gacem et Daoudi-Moussa attirent l�attention des autorit�s locales sur la marginalisation, le d�laissement dont font preuve leurs quartiers et se disent tr�s inquiets eu �gard au silence de ces responsables concern�s qui ont engag� des travaux d�am�nagement dans les autres quartiers de la ville alors que les leurs vivent une situation tr�s critique et une quotidiennet� difficile. Ni routes am�nag�es ni trottoirs refaits. Une jeunesse d�pourvue de tous loisirs et qui se trouve livr�e � elle-m�me. Les plaignants reprochent �galement l�anarchie qui r�gne au sein de leurs cit�s o� les d�charges sauvages s�entassent dans tous les coins ... toujours selon le contenu de la requ�te �sur la rive est, les cit�s d�en face �Castors�, �Fr�res-Remas� ont �t� merveilleusement prises en charge alors que les n�tres ont �t�, semble-t-il, abandonn�es�. Certes, en descendant de la rive est o� sont implant�s ces derniers quartiers pour se rendre vers la rive ouest o� se trouvent ces cit�s plaignantes, on constate avec amertume qu�elles pr�sentent une menace � visages multiples. Ironie du sort, m�me ces fameuses poubelles tract�es de couleur verte, qui ont �t� mises en place dans tous les quartiers de la ville, sont inexistantes dans les trois cit�s qui comptent pourtant les trois quarts de la population de Sa�da, est-ce que ces �poubelles� dont toute la ville en parle ont-elles refus� de traverser le pont qui s�pare les deux rives pour venir se cramponner � proximit� du c�t� est du pont en se dressant avec d�fi comme les fameuses sentinelles de l�ex-mur de Berlin, se disent les habitants contestataires. Ainsi en est-il de ces derniers qui se demandent quand les responsables concern�s finiront-ils par se tourner vers eux et se d�cider � prendre en charge leurs probl�mes. M.B.A.