Baccalauréat à Bouzeguène : 79% d'admissions dans un environnement exécrable “Près de 79% de réussite, c'est bien, mais c'est insuffisant car nous aurions pu décrocher le 100 % et personne ne s'étonnera.” C'est ce que nous a déclaré un parent d'élève, visiblement déçu du taux de réussite. “Travailler dans un environnement aussi exécrable que celui qui a prévalu au lycée Colonel-Mohand- Oulhadj de Bouzeguène depuis septembre 2009 et obtenir un tel taux d'admission, c'est véritablement une exploit qui relève du Guinness.” L'équipe pédagogique constituée de professeurs chevronnés dont certains ont même édité des ouvrages de leurs matières respectives, a combattu sur deux fronts, celui de transmettre le savoir et d'achever les programmes à temps et celui de faire face au climat intenable occasionné par la dégradation des relations entre le proviseur et tous les travailleurs. Les professeurs, eux ne sont pas étonnés du taux de réussite mais jugent que tous les élèves auraient pu décrocher leur bac et ils en sont capables. “L'année prochaine, suite à la sélection qui a été faite pour les élèves de première AS, et où les meilleurs ont été regroupés dans une classe, nous aurons un taux meilleur car nous avons une classe de surdoués.” Nous a informés un professeur. Et de poursuivre : “L'année prochaine, nous appréhendons beaucoup plus la compression des effectifs, car de nombreuses classes ont été groupées et cela donnera des enseignants en surnombre.” C. NATH OUKACI BOUMERDÈS Les habitants du 11-Décembre crient à l'abandon Des habitants de la cité du 11-Décembre de Boumerdès se sont présentés à notre siége pour exprimer leur colère contre l'état de dégradation avancée de leur cité. Les protestataires munis d'une pétition signée par plus de 150 habitants que la cité du 11-Décembre dite deuxième tranche est marginalisée par les autorités locales. “Routes non bitumées, herbes sauvages, poussière en été, boue en hiver, crevasses, désordre dans le stationnement, manque d'espaces verts, entre autres”, affirment les citoyens qui disent “ne pas comprendre la marginalisation de leur cité”. Les protestataires énumèrent également “le non-achèvement de certains travaux d'aménagement liés au séisme du 21 mai 2003, l'état lamentable de la chaussée, de la voierie et les trottoirs non tracés…” Par ailleurs et dans la pétition adressée au wali dont une copie nous a été remise, les mêmes habitants précisent que “les promesses qui leur ont été faites par le maire de la commune et les responsables de la wilaya pour la prise en charge de leurs préoccupations sont restées vaines”. Ils ajoutent : “Au moment où les responsables de la wilaya décident d'un plan d'embellissement au profit de tous les quartiers de la ville de Boumerdès, notamment le bitumage des accès, notre cité n'a même pas eu droit u moindre regard, chose qui est étonnante pour une cité située au cœur de la ville.” Les habitants disent avoir adressé plusieurs lettres de rappel aux différents responsables pour leur venir en aide mais sans résultat, précisent-ils. Les habitants qui ne perdent pas espoir affirment “compter énormément sur le wali pour sauver leur cité”. M. T.