A 10 km au nord-est du chef-lieu de wilaya, Tamda, qui n�est plus le village d�antan mais pas encore une agglom�ration urbaine, s�appr�te pourtant � accueillir 20 000 places p�dagogiques et 18 000 lits universitaires d�ici � 2009, clame son impatience d�acc�der aux commodit�s minimales indispensables r�sum�es dans la plate-forme de revendications du village adopt�e en date du 9 d�cembre 2005. Le village qui a vu ses habitants passer du simple au triple depuis qu�on projette d�en faire une ville universitaire fonctionne encore avec les m�mes �quipements publics, agence postale, antenne de mairie, �cole, ch�teau d�eau et r�seaux de distribution, d�apr�s les responsables du comit� de village qui nous ont rendu visite � notre bureau le 13 du mois en cours avec l�intention d�interpeller le wali sur la situation de leur village qui, outre les infrastructures ci-dessus tr�s largement d�pass�es engendrant de nombreux d�sagr�ments aux citoyens, r�clament l��clairage public, l�am�nagement et le bitumage des pistes les plus pratiqu�es � celle menant vers l��cole en particulier pour �viter aux enfants de patauger dans la boue en saison de pluie � et des trottoirs, la r�habilitation des anciennes fontaines, et la r�alisation de nouveaux forages, l�arr�t imm�diat de l�extraction ill�gale d�agr�gats surtout � proximit� des forages, l��limination de la digue con�ue initialement pour renflouer la nappe mais qui a caus�, diton, l�affaissement des terrains avoisinants et la d�t�rioration du pont reliant le village � la RN12, la dotation en abribus, la r�alisation d�une salle de soins, choses qui auraient �t� d�j� expos�es au nouveau wali de Tizi-Ouzou suivies d�une demande d�audience introduite depuis deux mois, affirment nos interlocuteurs, qui semble-t-il, n�ont pas trouv� une oreille attentive aupr�s du maire de Ouaguenoun, leur commune. Sans sous-estimer en aucune mani�re les revendications qui pr�c�dent le comit� de village qui se veut r�aliste et sage place en t�te de ses pr�occupations et sollicitations envers les autorit�s la r�gularisation des terrains d�tenus par les anciens habitants du village de fa�on � pouvoir b�n�ficier des aides � l�auto-construction, et autres avantages r�glementaires. Les habitants crient leurs ras-le-bol d��tre trait�s d�occupants illicites sur les terres de leurs a�eux, ils seraient l� depuis des g�n�rations, clament leur patrimoine en rappelant, � qui l�aurait oubli�, leur grande contribution � la lib�ration du pays ajoutant cet adage qui dit �qui sert bien son pays n�a pas besoin d�a�eux� pour r�clamer des titres de propri�t� sur les terres o� ils se trouvent depuis des g�n�rations. On leur refuserait le b�n�fice de la loi 90/31 du 4/12/90 portant d�claration de propri�t� par prescription acquisitive sous pr�texte que ces terrains � l�origine communaux sont transf�r�s aux Domaines, d�apr�s les d�clarations des responsables du comit� de village. Ils esp�rent trouver une �coute et une solution juste aupr�s du chef de l�ex�cutif de wilaya souhaitant, par l�, �carter tout durcissement et d�rapage pr�judiciables pour tous. B. T. AZAZGA/LSP Les acqu�reurs passent � l�action Les 149 acqu�reurs de logements sociaux participatifs du site d�Ighil-Bouzel qui rel�vent des aberrations dans l�application du contrat LSP les liant au promoteur ainsi que le non-respect du plan de masse (voir notre �dition du 10 septembre 2006), qui prive leur cit� du moindre espace de stationnement et d��volution pour leur enfants, qui sont livr�s, selon eux, � la route d�s qu�ils mettent le pied dehors, passent � une seconde �tape de leur organisation en se dotant jeudi dernier d�une association. R�unis � m�me le site, ils ont pass� en revue l�ensemble des probl�mes g�n�r�s par cette situation incongrue. En attendant, des actions d�envergure qui seront arr�t�es en fonction des r�sultats des d�marches pr�liminaires, elle est charg�e par l�AG, � laquelle ont pris part une soixantaine de familles, de prendre attache dans un premier temps avec le promoteur et les autorit�s locales pour les mettre devant leurs responsabilit�s. Plus offensifs, certains acqu�reurs bien au fait des lois, s�insurgent contre �les majorations unilat�rales d�cid�es par le promoteur sans �tre d�clar�es� et exigent �le respect des int�r�ts moratoires des acqu�reurs ainsi que l�application de l�article 3 inh�rent aux d�lais de r�alisation et aux p�nalit�s de retard� � l�encontre du promoteur.