�Je n�ai pas box� depuis la r�union comm�morative du 61e anniversaire des �v�nements du 8 Mai 1945, mais je continue � m�entra�ner dans ma r�gion en attendant d�avoir un challenger pour me pr�parer afin de remonter au classement g�n�ral du �top 10� des poids lourds l�gers dont O�Neil Bell est le triple d�tenteur des versions associ�es�, enclenchera Benguesmia sa conf�rence de presse. Pour la petite histoire, Benguesmia avait battu le 11 avril 1998 l�actuel champion toutes cat�gories qui lui r�clame une� revanche avant d�aborder son dernier combat contre le Fran�ais Mormeck (titre mondial en jeu). Ainsi, apr�s la ceinture IBF acquise (2005) apr�s celle de la WBB (2001), le champion alg�rien Mohamed Benguesmia avec 21 combats (18 victoires dont 15 avant terme) et notamment un K.-O. contre O�Neil Bell et deux d�faites contre Antonio Tarver (USA) l�ex-n�1 IBF (K.-O.. 9e round) et l�autre contre l�Italien Ren� Davis, challenger WBC (aux points 12 rounds). C�est gr�ce � M. Benameur, le P-DG d�El- Djoumhouria qui a �t� charg�, c�t� communication, de cette importante rencontre avec la presse, qui a eu lieu � l�h�tel Ph�nix (rond-point a�roport). L�enfant de Bencha�bane (Boufarik) a fait une br�ve lecture de son palmar�s, mais a affich� aussi son intention de conqu�rir un nouveau titre mondial � l�honneur de l�Alg�rie. Mais la boxe professionnelle en Alg�rie est incomprise, contrairement aux autres pays. En s�installant aux USA avec Don King, comme promoteur, il participait une � deux fois par mois � des galas, alors qu�ici, c�est seulement un combat par an et c�est insuffisant pour quelqu�un qui veut conqu�rir une couronne mondiale. Certes, les p�rip�ties qu�il a v�cues aux USA lui sont rest�es en travers de la gorge mais ici, il s�agit de malversations au d�triment du boxeur qui veut continuer sa carri�re professionnelle. Le vice-pr�sident de la Ligue oranaise, M. Ouafi Bellal dira : �Gr�ce � des sponsors et autres philanthropes (tel ALFON), nous allons offrir � notre star mondiale un combat en 12 rounds face � un challenger (nom inconnu � ce jour) dont l�IBF nous avisera incessamment.� Ainsi, � la veille du 52e anniversaire du d�clenchement de la R�volution nationale, c�est-�-dire le 31 octobre 2006 au Palais des sports d�Oran Chahid Hammou- Boutl�lis que la boxe professionnelle rena�tra au cours de ce grand gala et ce, apr�s une d�cennie de disette o� Ould Abbou, Kazi Tani et la commission f�d�rale faisaient de l�animation avec des jeunes qui voulaient embrasser une carri�re professionnelle. �Aujourd�hui, le noble art est reni� voire �cart� de la culture sportive�, avoue-t-il. Il citera un entretien avec un ministre de tutelle qui lui avait dit : �Ce sont les �pros� qui vont rapporter de l�argent au pays.� J�ai �t� vex�, car j�ai compris qu�il ne voulait pas m�aider. Aussi, la boxe ne rapporte plus et pour cela, j�ai conseill� � mes enfants de faire du football. A Oran, il ne reste que deux ou trois clubs o� des pseudos �coles de formation qui essayent de faire revivre l�un des sports les plus populaires avant l�Ind�pendance (avec l�athl�tisme) digne des Hasfi, Godih (ex-pros aux USA en 1953) et Cheraka (ex-champion militaire 1957). Esp�rons que cette opportunit� soit saisie par les gens (notables, autorit�s et m�c�nes) pour offrir un gala sportif � la mesure de notre seul champion du monde. Les Hamani, Ould Mekhloufi� n�ont jamais �t� sacr�s malgr� leurs bonnes dispositions. Gageons que cette exp�rience sera b�n�fique pour les Alg�riens et porteuse de signes avant-coureurs pour que renaisse le noble art.