A Arusha en Tanzanie, du 19 au 23 septembre 2006, s�est tenu le 2e congr�s de l�Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (Gopac). La Gopac, cr��e en 2002 au Canada, est une organisation internationale compos�e de sections r�gionales et nationales autonomes rassemblant des parlementaires r�solus � r�duire la corruption en am�liorant l�efficacit� du parlement en tant que structure de surveillance et de responsabilisation. Lors de la journ�e du 20 septembre s�est tenu un Forum parlementaire sur l�int�grit� des march�s financiers : la lutte contre le blanchiment d�argent et le financement du terrorisme. Cette conf�rence, qui a r�uni des parlementaires de partout dans le monde, devait permettre � la Gopac et � ses sections d��laborer un plan d�action concret afin de collaborer avec d�autres organismes internationaux dans la lutte contre la corruption. Les points et questionnements suivants �taient � l�ordre du jour de cette importante rencontre : - conventions internationales contre la corruption : comment y adh�rer ? - lutte contre le blanchiment des capitaux et saisie des fonds consacr�s � ces activit�s : les deux c�t�s de la m�daille ; - surveillance parlementaire : c�est notre responsabilit� ; - immunit� parlementaire : est-elle d�finie de mani�re trop large ? - codes de conduite des parlementaires : pourquoi nous en avons besoin ; - divulgation des sources des recettes de l�exploitation des ressources : c�est uniquement une question d�argent ; - acc�s � l�information et aux m�dias : l�importance de la transparence ; - pr�ts et subventions d�aide au d�veloppement : favoriser la participation du Parlement. Deux parlementaires alg�riens s��taient inscrits (avec prise en charge par la Gopac) pour participer � ce 2e congr�s : il s�agit de �s�nateurs�, M. Fellah (Hamas, �lu de B�char), et M. Mahi Bahi, du tiers pr�sidentiel (ancien ministre de la Justice). Ces membres du Conseil de la nation �taient d�j� pr�sents � des r�unions r�gionales de la Gopac, � Beyrouth en 2004 et � Rabat en 2006, mais affichant � chaque fois un statut d�observateurs, selon les �instructions� donn�es par leur hi�rarchie. A ce jour d�ailleurs, tous les efforts et les encouragements de la Gopac visant � cr�er une section alg�rienne sont rest�s vains. Qui a peur de la Gopac du c�t� du pouvoir ? D. H. Pour en savoir plus sur la Gopac et son 2e congr�s, il faut consulter le site web suivant : www.gopacnetwork.org