Les Parlements peuvent jouer un r�le d�terminant dans la bonne gouvernance, en s�assurant que les institutions publiques soient responsables, en repr�sentant la population au plus haut niveau du gouvernement et en contribuant � formuler et � d�finir les grandes lignes politiques ainsi que les lois. De fa�on plus sp�cifique, les parlements peuvent jouer un r�le important dans la diminution de la corruption en exer�ant un contr�le (financier notamment) de l�ex�cutif, en d�veloppant une volont� politique de lutte contre la corruption, et en adoptant une l�gislation dans ce sens. A Arusha, en Tanzanie, du 19 au 23 septembre 2006, avait eu lieu le 2e congr�s de l�Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (Gopac). La Gopac, cr��e en 2002 au Canada, est une organisation internationale compos�e de sections r�gionales et nationales autonomes rassemblant des parlementaires r�solus � r�duire la corruption en am�liorant l�efficacit� du parlement en tant que structure de surveillance et de responsabilisation. Ce 2e congr�s, qui a r�uni des parlementaires de partout dans le monde, dont certains �taient venus d�Alg�rie, devait permettre � la Gopac et � ses sections d��laborer un plan d�action concret afin de collaborer avec d�autres organismes internationaux dans la lutte contre la corruption. Les points et questionnements suivants �taient � l�ordre du jour de cette importante rencontre : Conventions internationales contre la corruption : comment y adh�rer ? Lutte contre le blanchiment des capitaux et saisie des fonds consacr�s � ces activit�s : les deux c�t�s de la m�daille ; Surveillance parlementaire ; Immunit� parlementaire : est-elle d�finie de mani�re trop large ? Codes de conduite des parlementaires : pourquoi nous en avons besoin ; Divulgation des sources des recettes de l�exploitation des ressources ; Acc�s � l�information et aux m�dias : l�importance de la transparence, etc. Le 3e congr�s de la Gopac doit se r�unir en novembre prochain au Koweit.