La premi�re semaine de Ramadhan est pratiquement boucl�e. Les bourses moyennes, mises � rude �preuve s�essoufflent. C�est ce qui explique en quelque sorte la chute relative des prix des produits de large consommation. L�offre d�passe largement la demande, finies les grandes bousculades dans le march� couvert. Le souci premier de tout un chacun est de s�assurer la baguette de pain et le sachet de lait. Ceux qui ne peuvent plus soutenir le rythme des d�penses ramadhanesques, se sont r�sign�s � pointer � la soupe populaire. La longue cha�ne qui se forme � partir de midi � l�entr�e des centres de distribution des couffins en dit long sur la mis�re rampante de ces derni�res ann�es. D�ailleurs, les gens n��prouvent aucun complexe en demandant l�aide. La cha�ne des n�cessiteux grossit chaque jour un peu plus devant le si�ge de l�action sociale. Il y a bien quelques ann�es, peu de gens osaient s�afficher publiquement, c��tait plut�t des enfants qu�on envoyait � Sidi- Hamed-Belahc�ne ramener le couffin du f�tour. Cette ann�e aussi devant le nombre croisant des exclus, il a fallu recourir � des b�n�voles pour faire face � la situation qui a fait du pauvre d�hier, le mis�rable d�aujourd�hui. Enfin, vous trouverez toujours quelqu�un qui se f�licite des prouesses r�alis�es par l�Alg�rie dans le domaine des r�formes impos�es par le FMI. Ce qui r�chauffe n�anmoins le c�ur des Alg�riens, c�est cet �lan de solidarit� qui se manifeste dans les moments difficiles. Malgr� la fatigue et l�affluence, un grand bravo pour tous ces b�n�voles. Les passagers et les SDF sont aussi pris en charge dans des restos am�nag�s, celui du lyc�e Faradj (170 couverts) et CFPA d�Imama (200 couverts). Il faut le dire, ces restaurants offrent un menu vari� et d�cent � ces malheureux rescap�s de la mis�re. Au 2e jour de Ramadhan, le chef de l�ex�cutif en personne, � l�approche du f�tour a effectu� une visite inopin�e, en rappelant aux responsables de ces restos que ces repas sont destin�s aux pauvres, ceci, pour �viter la malhonn�tet� de certains, qui, par le pass� dilapidaient la viande et offraient uniquement la soupe aux je�neurs. A Tlemcen, � l�heure du f�tour, il n�y a pas une seule personne qui reste dehors et sans repas ; la solidarit� n�est pas un vain mot pour ces c�urs d�or. Ce Ramadhan, sous le signe de la solidarit� r�v�le au moins une chose, l�indiff�rence n�a pas sa place dans la soci�t� alg�rienne. Devant la paup�risation des masses laborieuses, il y a un v�ritable sursaut d�orgueil et c�est ce qui a pu encourager l�Etat � foncer dans des r�formes o� le social est un mot ignor� du lexique actuel. M�me les imams dans leurs pri�res se sont pris violemment aux sp�culateurs et ont incit� les gens � plus de g�n�rosit� et de solidarit� les uns envers les autres. En attendant l�A�d, qui vivra (ou survivra, c�est selon), verra. Cependant, on ne se pose pas la question sur cette fameuse �soci�t� civile tlemc�nienne� qui se met en hibernation durant ce mois et retrouve de la voix (d�nonciation, etc.) quand int�r�ts et privil�ges sont en jeu. Rappelons que la �g�n�rosit� � du minist�re de la Solidarit� ne d�passe pas les 200 millions de cts, alors que la wilaya a inject� 1 milliard 600 millions de centimes pour faire face aux flux des n�cessiteux qui ne cessent de cro�tre. Faiza B. UNIVERSITE ABOU-BAKR BELKA�D 6500 nouveaux �tudiants inscrits L�ouverture officielle de cette rentr�e universitaire s�est d�roul�e � la biblioth�que centrale de l�universit� Abou-Bakr Belka�d en pr�sence des autorit�s locales et des responsables de l�enseignement sup�rieur. 6500 nouveaux �tudiants y sont attendus. Pour rappel, l�enseignement sup�rieur s�est renforc� derni�rement par de nouvelles structures p�dagogiques notamment en mati�re d�h�bergement (annexe de Maghnia et une r�sidence � Mansourah). MAGHNIA 6 millions de DA pour Me�date Ramadhan Ce mois sacr� de Ramadhan s�annonce tr�s difficile pour les n�cessiteux, les services sociaux de l�APC de Maghnia conjointement avec le Croissant-Rouge alg�rien se sont charg�s de Meidate Ramadhan. 4000 couffins sont mis � la disposition des plus d�munis au cours de ce mois. Par ailleurs, cette acton de solidarit� s�est concr�tis�e avec l�ouverture de deux restaurants, le premier au si�ge du Croissant Rouge, le deuxi�me au CEM Dar El Ouassini. Cette action de solidarit� a n�cessit� une enveloppe de 6 millions de DA. D�autre part, la commune de Beni-Bahdel a b�n�fici� d�un quota d�risoire. Parmi les 400 familles n�cessiteuses, seules 100 foyers ont pu profiter du couffin de Ramadhan.