Encore un crime qui a jet� l��moi et la frayeur au sein d�une population, qui, d�sormais, ne vit que dans le stress et l�anxi�t�, eu �gard au climat malsain qui caract�rise la capitale des Zianides. En effet, il ne se passe pas un jour o� l�on n�est � l�abri d�une mauvaise nouvelle. Du vol, � l�agression, on est pass� directement au crime. Cette fois-ci, le sort a cibl� une paisible famille � Imama � Ha� El-Badr. La famille Hadji ne s�est jamais dout�e qu�en cette p�riode de Ramadhan, elle allait vivre un tragique �v�nement. Le jeune M�rouane, �g� de 19 ans, lyc�en en classe de terminale, ne passera pas son bac cette ann�e. Son assassin, du m�me �ge que lui, ne lui a laiss� aucune chance en l�attirant dans un guet-apens et en lui ass�nant cinq coups de couteau. La malheureuse victime, vid�e de son sang, s�est �croul�e en faisant quelques pas et en appelant vainement au secours. M�rouane succombera � ses blessures � 6 heures du matin � l�h�pital de Tlemcen. La nouvelle de ce crime a vraiment choqu� toute la population de Tlemcen, car comment peut-on imaginer un gar�on de 19 ans, lyc�en lui aussi, s�acharner sans aucune piti� sur sa victime avec autant de froideur. Le jour de l�enterrement, ses camarades de lyc�e et ses profs n�arrivaient pas � se faire � l�id�e que M�rouane �tait parti pour toujours. H�las, il ne r�pondra jamais plus � l�appel, sa place restera vide � tout jamais. Le meurtrier pr�sum� a �t� arr�t� par les services judiciaires de la police de Mansourah et sera probablement pr�sent� aujourd�hui devant le magistrat instructeur. Quoi qu�il en soit, pour cette paisible famille, rien ne sera comme avant. Le p�re et les proches de la victime qui sont rest�s dignes devant ce drame, ne comprennent toujours pas comment leur fils est mort de cette mani�re brutale et inhumaine. L�enqu�te suit son cours et les zones d�ombre persistent. Les proches de la victime sont convaincus que l�assassin n�a pas agi seul, car les coups port�s � la victime d�notent que cette derni�re n�a pu se d�fendre. Selon un proche de la famille, cinq coups de couteau ont �t� port�s � diff�rents endroits du corps ; aux reins et au c�ur. Le meurtrier a �t� arr�t� � l�h�pital o� il s�est rendu quelques heures apr�s le drame. La famille de la victime s�interroge sur l�objet de cette visite. Selon la police, ce dernier s�est pr�sent� pour des soins. Dans ce drame qui a secou� la capitale des Zianides, la question qui est pos�e est celle de savoir comment on est arriv� � cette situation, et surtout, quel rem�de apporter aux maux d�une soci�t� malade, livr�e � la violence, qui fait des ravages parmi les jeunes et qui endeuille des familles enti�res.