C�est une d�cision qui, si son application devenait effective, soulagerait la ville. Il est de notori�t� publique que des commer�ants de mat�riaux de construction s�installent n�importe o� causant bien des d�sagr�ments aux citoyens. A ce propos, voil� des ann�es que ceux qui habitent � proximit� de la route menant vers le centre universitaire n�ont cess� de d�noncer ces pratiques qui perdurent, laxisme aidant. Ceci a parfois d�natur� l�aspect de la ville, pollu� certaines zones avec les d�bris et poussi�res �manant de ces commerces. Nous passons sur ces trottoirs squatt�s au m�pris de la loi. M�me la circulation en a p�ti. Malheureusement, cette situation tol�r�e est devenue avec le temps l�gale pour certains. Enfin, nous apprenons que les autorit�s comp�tentes ont d�cid� d�interdire la vente de mat�riaux tels le fer, le ciment ainsi que les briques � l�int�rieur du tissu urbain. Il convient aussi de signaler que les marchands de ce type de produits �taient titulaires de registre du commerce de d�tail et qu�ils activaient dans le gros. Ce mercredi, les services concern�s ont proc�d� � la fermeture de certains locaux commerciaux et il a �t� demand� aux int�ress�s de transf�rer leur activit� � l�ext�rieur des quartiers. L�administration est d�un autre c�t�, avons-nous appris; dispos�e � �uvrer pour le d�placement de ce type de commerce vers la ZAM (zone d�activit�s multiples) o� ils pourront exercer l�activit� de gros.