L�Association alg�rienne de lutte contre la corruption organise, aujourd�hui � 10h, une conf�rence de presse � la maison de la presse Tahar-Djaout (rue Bachir-Attar, place du 1er-Mai, Alger). A l�ordre du jour de cette rencontre avec la presse : - Annonce mondiale des r�sultats de l�Indice 2006 de perceptions de la corruption (IPC). Cette ann�e, 163 pays ont �t� class�s, dont l�Alg�rie. Pour rappel, en 2005, l�Alg�rie avait occup� la 99e place avec une note de 2,8 sur 10. - Explosion des affaires de grande corruption en Alg�rie. - Convention des Nations unies contre la corruption : �tats des lieux et perspectives. Qu'est-ce que l'IPC ? L'Indice de perceptions de la corruption (IPC) de TI classe les pays en fonction du degr� de corruption per�ue dans les administrations publiques et la classe politique. C'est un indice composite, un sondage �manant de plusieurs sondages, faisant appel � des donn�es sur la corruption tir�es de sondages d�experts r�alis�s par divers organismes ind�pendants dignes de confiance. Il refl�te des points de vue du monde entier, dont celui des experts qui r�sident dans les pays �valu�s. Johann Graf Lambsdorff, professeur d'universit� � Passau en Allemagne, est charg�e d'�tablir l'IPC pour Transparency International. Comment la corruption est-elle d�finie dans le cadre de l'IPC ? L'IPC de TI concentre son attention sur la corruption dans le secteur public et d�finit la corruption comme l'abus d'une charge publique � des fins d'enrichissement personnel. Les sondages utilis�s pour �tablir l'IPC posent des questions en rapport avec l'abus d'un pouvoir officiel dans un int�r�t personnel (par exemple, la corruption d�agents publics, les pots-de-vin dans le cadre de march�s publics, le d�tournement des fonds publics) ou des questions qui sondent la fermet� des politiques de lutte contre la corruption, incluant de ce fait la corruption administrative et la corruption politique. Pourquoi l�IPC se fonde-t-il uniquement sur des perceptions ? Il est difficile d��valuer les niveaux de corruption dans diff�rents pays en se fondant sur des donn�es empiriques rigoureuses, par exemple en comparant le montant des pots-de-vin et le nombre de poursuites judiciaires ou de proc�s. Dans ce cas, par exemple, de telles donn�es comparatives ne refl�tent pas les niveaux r�els de corruption, mais plut�t l'aptitude de l'appareil judiciaire et/ou des m�dias � d�voiler la corruption s�vissant dans les pays. Une m�thode solide pour rassembler des donn�es comparatives consiste donc � se baser sur l'exp�rience et les perceptions de ceux et celles qui sont le plus directement confront�s aux r�alit�s de la corruption dans un pays.