Une ambiance � la recherche encore de son cachet �lectrique, un th��tre bas� sur ls �effets sp�ciaux� que la force des dialogues et la performance d�acteurs, des invit�s de marque en d�pit de l�absence de Sid Ali Kouiret, des troupes de th��tre au nombre de onze, apr�s la d�fection justifi�e de ceux de T�bessa et Tarf, le retour sur sc�ne de quelques �illustres� skikdis, Gheffar Ahc�ne, Hidouce Hafidh et Lebdioui Hafidh, un jury unanimement contest� au motif que ses membres sont tous de Skikda, une organisation t�tonnante qui ne rappelle pas celle plus �s�rieuse� de la 14e �dition du festival du th��tre de la ville de Skikda, du 11 au 17 ao�t 2006, un recrutement d�une cinquantaine de jeunes pour les besoins de l�organisation et de l�accueil dont une quinzaine de dipl�m�s moyennant une r�mun�ration difficilement fix�e, sont les caract�ristiques de la premi�re �dition du festival national du th��tre r�volutionnaire, qui se d�roule � Skikda, du 31 octobre au 07 novembre. La c�r�monie d�ouverture, le 31 octobre, avec en toile de fond la comm�moration du 52e anniversaire du d�clenchement de la guerre de Lib�ration, une fermeture herm�tique � la circulation automobile et l�absence, diff�remment comment�e, du pr�sident d�APC de la commune de Skikda, a permis la red�couverte de la deuxi�me troupe cr��e dans la wilaya, apr�s �Ettalia�, en l�occurrence d�mo-culte. �Inoxydable�, �Namadhidj la tasda�, mont�e en collaboration avec �Essarkha�, est son bapt�me du feu, �crite et r�alis�e par Ahmed Boutata et jou�e par une pl�iade de jeunes talents, Bouchlit Djalet, Boumghit Riad, Boulabaiaz Lotfi et Chelghoum Wafa (dont c�est la premi�re mont�e sur sc�ne), de noms connus, Raha� Abdou et Bouha Seif-Eddine et de �vieux� sur le retour, Hidouce Hafidh et Gheffar Ahc�ne, la pi�ce relate l��pop�e d�hommes en or, d�o� le titre �inoxydable�, qui ont combattu en d�pit de la famine, la pauvret�, le d�ficit en moyens de lutte et autres suppos�es entraves � la confrontation contre l�arm�e fran�aise. Suite � cela, les pr�sentations se succ�dent, � 17 heures et 21 heures, non suivies, contrairement lors de la 14e �dition du festival du th��tre de la ville de Skikda, de d�bats qui font le grand bonheur des fans et sont une sp�cificit� bien locale. Les �uvres sont, dans l�ordre chronologique de leur pr�sentation, �132 ans�, de Abdelkader Ould Kaki, la premi�re pi�ce pr�sent�e apr�s l�ind�pendance, en pr�sence de Che Guevara, et qui fait dire � ce dernier �il y a un th��tre engag� en Alg�rie�. La r�alisation est de Abdelwahab Boua�mama, de �Ta�ouniat Etenchit Ettakafi Lil Masrah� �la coop�rative d�animation culturelle du th��tre� de Guelma, �une pi�ce qui a donn� aux acteurs de Skikda une grande le�on de th��tre dans le pur style brechtien� nous dira un spectateur. �El Khlass� de Farid Boukrouma, une production de l�Association El Manar de Skikda, �crite par Nadira Derbikh et jou�e en play-back par des acteurs, Kamel Boua�nika, Hafidh Lebdioui et Samia Sa�di, des membres de la troupe d�El Ounchouda de l�association productrice et de rappeurs qui �encerclaient� dans des num�ros de chor�graphie, Sara Oudina M�barek, la cantonnant dans un r�le qui n�a pas fait valoir ses capacit�s de talentueuse jeune actrice. L��tonnante voix de Kamel Torache (acteur au sein de l�association El Founoun Eddramia et membre du jury du festival) a contribu� d�une part importante � la �r�ussite� de l��uvre. La g�n�rale de �Dima� Ta�ria� �sangs r�volt�s� de la troupe �Adwa El Masrah El Hor� de Khenchela, �crite par Daghdoudh Med Larbi et r�alis�e par Lotfi Ferhati, a mis en valeur le ballet de cette ville et la force expressive du texte plus que le jeu des acteurs, bien que ces derniers n�aient pas d�m�rit�, ils devraient mieux faire et prendre leurs pr�cautions quant aux pi�ges de la� sonorisation et de la mise en sc�ne. �Errissala� de l�association oranaise de �Masrah El Hawa Ettalk� �th��tre plein air�, �crite et r�alis�e par Ben Khmassa Kaddour et jou�e par dix acteurs, tous � la recherche d�une pr�sence sur sc�ne qui aurait permis � leur message de passer comme une lettre � la poste. �El Manboudoun� de l�association �Ennassim� de A�n Defla, �crite et r�alis�e par Hachoud Ahc�ne, est, � notre humble avis, la seule pi�ce � nos jours qui d�montre que des efforts ont �t� consentis dans le domaine du jeu des acteurs. �Radjoulane oua Kadia�, �deux hommes et une affaire�, de l�association �Madjanine Errokeh Lil Founoun Ouel Masrah�, �les b�tes de sc�ne des arts et du th��tre� de Jijel, �crite et r�alis�e par A. Hayen, la pi�ce d�une dur�e de vingt minutes, est l�anomalie du festival. Le r�alisateur exploite la technique de M�hamed Benguettaf dans �Ettamrine� �l�exercice�, o� le r�alisateur entre en sc�ne et vilipende ses acteurs au motif qu�ils n�ont pas bien jou� leur r�le, d�montrant au public que ce n�est qu�une fiction, ce qui se passe devant leurs yeux. Ce qui rappelle, � bien des �gards aussi le style du th��tre juif-new yorkais, repr�sent� � l��cran par Woody Allen et Mel Brooks. Parall�lement � cela, des conf�rences ont �t� anim�es, en d�but d�apr�s-midi, par Amar Laskri, Mohamed Lamine Belghit �le mouvement national pour l�ind�pendance dans le nord-constantinois : Skikda comme prototype� et Ahc�ne Tlilani �le r�le du th��tre alg�rien dans la guerre de Lib�ration�. A titre d�information, la c�r�monie de cl�ture est pr�vue, aujourd�hui (mardi), � 18 heures, � la salle A�ssat Idir.