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AFFAIRE DES BRULES, MORTS AU CHU DE CONSTANTINE EN JUILLET DERNIER
Sit-in aujourd�hui des ma�tres assistants
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 11 - 2006

En raison de la lenteur du traitement du dossier de la sanction des 2 ma�tres assistants du CHU de Constantine par la tutelle, impliqu�s dans l�affaire des quatre br�l�s, �vacu�s de l�h�pital d�Oum-El-Bouaghi et morts � Constantine en juillet dernier, le bureau de Constantine du Syndicat national des ma�tres assistants en sciences m�dicales (SNMASM), organise, aujourd�hui, une assembl�e g�n�rale au Centre hospitalo-universitaire de Constantine (CHUC) qui sera suivie d�un sit-in vers 10h30 devant le si�ge de la direction g�n�rale du CHUC et d�un autre, dans l�apr�s-midi, devant le si�ge de la facult� de m�decine afin d�adopter une attitude commune en vue d�un d�nouement favorable de cette crise et de pousser la tutelle � se prononcer sur la situation de leurs coll�gues, le Dr Khennaoui et le Dr Sai, en l�occurrence, suspendus depuis deux mois.
Selon le rapport de la commission d�enqu�te d�p�ch�e par le minist�re de la Sant� pour �lucider les conditions de ce drame, ces m�decins sont les auteurs d�une erreur ayant induit la mort de ces br�l�s. Une conclusion rejet�e par les ma�tres assistants de Constantine qui ont contest� l�habilit� des membres de cette commission, lesquels sont des m�decins g�n�ralistes qui se sont tremp�s de sujet et ont men� une enqu�te purement �polici�re� dont les conclusions omettent l�avis des experts. Car, selon M. Aloui, vice-pr�sident du SNMASM, �diligenter une enqu�te pareille impose l�engagement de sp�cialistes en br�lologie, qui sont les seules comp�tences capables de d�cider s�il y a une erreur commise par ces m�decins�. Notre interlocuteur nous a renvoy�s aux faits de cette affaire remontant au mois de juillet dernier pour proclamer l�innocence de ses coll�gues, qui, selon lui, n�ont pas faut�. En effet, dans la nuit du 25 au 26 juillet 2006, quatre personnes originaires d�Oum-El- Bouaghi, appartenant � la m�me famille et � bord d�une mobylette pour handicap�s, ont subi des br�lures graves suite � un accident de la route. Ces malheureux, ayant re�u les soins pr�liminaires dans l�h�pital de cette ville, ont �t� �vacu�s aux urgences du CHU de Constantine vers 1h30 du matin, dans une �seule ambulance� dans des conditions �lamentables�. A Constantine, le senior des m�decins de garde, le Dr Khennaoui, qui �tait au bloc op�ratoire en train d�op�rer une autre personne de cette m�me ville ayant subi une plaie profonde au niveau de son abdomen suite � un coup de couteau, g�rait �galement les soins effectu�s aux urgences par des r�sidents exploitant les moyens existants. Ces derniers lui ont rassur� qu�ils n�avaient pas besoin de son aide. Vers 4h, deux parmi ces br�l�s d�c�d�rent. Les personnes qui ont accompagn� les malades ont r�agi en entrant dans le bloc op�ratoire en civil pour alerter le chirurgien en charge �galement d�une autre intervention et donc, sous la pression, �quoique la charge de travail n�est pas une excuse, car c�est une obligation de notre m�tier, la mort de ces br�l�s est due plut�t � un probl�me de structure, � l�absence d�un service de br�l�s cens� �tre g�r� par des sp�cialistes en br�lologie qui est une science � part enti�re et n�cessite des structures ad�quates, qu�� la faute humaine�, a fait remarquer notre interlocuteur. Cette affaire, a expliqu� M.Aloui, �a �t� m�diatis�e suite � la plainte port�e par la famille des victimes, portant � quatre le nombre de personnes mortes lors de cette nuit alors que les deux autres ne sont mortes que 15 jours apr�s. Et d�ajouter : �Cette journ�e de protestation vise � briser le silence r�gnant autour de cette affaire et envisage de diriger un mouvement de gr�ve si rien ne sera d�cid� dans le futur proche par la tutelle. Nous demandons que nos coll�gues soient jug�s dans un cadre l�gal. En principe, ils devraient compara�tre devant une commission paritaire, et ces mesures dites "conservatoires", prises � leur encontre, ne sont plus � l�ordre du jour apr�s ces deux mois. Nous croyons que nos coll�gues vont �tre r�tablis dans leurs droits� Ils sont innocents et nous nous demandons comment peut-on les indemniser du pr�judice moral qu�ils ont endur� ?� Le directeur g�n�ral du CHU, M. Zermane, qui n�avait pas de parti pris dans cette affaire, a r�affirm� son respect des d�cisions de la justice et de sa tutelle, �l�affaire a �t� rapidement m�diatis�e et le minist�re a charg� une commission pour enqu�ter dans ce sens, et si les inspecteurs ont conclu qu�il y a eu faute, je crois que nous devons respecter leur sentence, car nous sommes tous justiciables et ce n�est pas parce que nous sommes des m�decins que nous ne sommes pas soumis � la loi. Par ailleurs, si ces ma�tres assistants s�estiment l�s�s par le verdict de cette commission, ou les inspecteurs �taient d�un rang inf�rieur � celui des m�decins arr�t�s, ils sont cens�s faire un recours selon la r�glementation en vigueur�, a-t-il conclu.

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